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Hommage

Pom

Nouveau poète
#1
"Ecrit et vécu ado"
Tout périt sur la Terre, seul le ciel ne change pas .
Mon amour pour lui, plus dux que les parfums, plus pur que l'eau des fontaines, lui, ne changera jamais.
Sa vie devenait un filet d'argent, ainsi trop légère, elle s'envola. La vie est une épreuve.
Comme le soleil fond et se précipite sur des rochers de glace, ainsi tomba cette colère impétueuse sur ce jeune homme.
J'ai été blessée au coeur par la mollesse de mes parents puis soulagée en quelques sortes par leur force toute puissante. Des parents qui vivront à jamais cette absence de bien-être de toute une vie.
Nous avons le chagrin de penser que nous ne pouvons pas même rendre à ce jeune homme infortuné, la vie.
Ne pouvons douter de ce malheur au silence de cette vie, nous étions saisis tout à coup d'angoisses douloureuses, notre voix ne faisait plus qu'entendre des soupirs et des sanglots.
Quand mes parents et moi étions réunis, un rayon de consolation apparaissait sur nos visages.
En vain, nous nous laissions consoler par des mots plus tendres, nous paraissions insensibles à ces témoignages et ne sortions de notre poitrine oppressée que de sourds gémissements.
Ma mère subissait des maux non mérités, des maux qu'une mère doit surmonter...
Elle ne reprit ses sens que pour s'occuper de moi qui ne dormait pas la nuit, et elle passait et repassait des moments de sa vie auprès de mon père dans de cruelles souffrances.
Trois jours après la fin de sa vie, il a neigé. La maison était recouverte d'un drap blanc et le trou dans le toit ressortait comme une fenêtre ouverte dans la maison. Je trouvais les habitants de notre quartier rassemblés pour assister à ses funérailles, comme si la ville avait perdu ce qu'elle avait de plus cher.
Sur le chemin de l'église, des collègues de travail pompiers ouvraient la marche du convoi et portaient le corps de leur vertueux compagnon, couvert de fleurs, et suivi de la foule...
Mais quand son corps fut arrivé au pied de l'église, à la vue de ces mêmes personnes dont il avait fait si longtemps le bonheur, sa disparition remplissait maintenant nos coeurs de désespoir et de cette amitié qu'il l'entourait.
Quand l'enterrement fut terminé, la nature s'étant ainsi apaisée, un long assoupissement succéda à l'état convulsif de la douleur et procura un repos semblable à lavérité : celui de la Mort.
Mais mon chagrin paraît augmenter à mesure que mon corps reprend des forces. Je deviens alors insensible à tout et mes regards s'éteignent.
Avec mon amie, on aime à se reposer assise auprès de celui que j'aime alors, mon frère.


"Lettre ouverte de Pom"