Donne à manger au monde, mais ne se nourrit pas,
Son estomac qui gronde, le rend toujours plus las.
Son âme est en jachère, et son coeur labouré,
Je l'ai croisé hier, aujourd'hui s'est tué.
Son fils encore en deuil, a repris le flambeau,
De l'aube à l'aurore, à s'en casser le dos,
Bêche, trait, cueille, se payant d'un boisseau,
Cette terre qu'il adore, se vend au prix de gros.
Préparant savamment, tous ses amendements,
Respecte obligeamment, notre environnement.
Monte tout un dossier, pour percevoir des aides,
Les pieds et poings liés, vit sur la corde raide.
Tantôt sème les graines, tantôt fauche les blés,
Et jamais ne rechigne, ignorant ĺ'abandon,
Voici qu'il file la laine, après l'avoir cardée.
Puissions nous être digne de son abnégation,
Alléger son labeur, lui ouvrir notre coeur,
Mettre fin au malheur de notre agriculteur.
Son estomac qui gronde, le rend toujours plus las.
Son âme est en jachère, et son coeur labouré,
Je l'ai croisé hier, aujourd'hui s'est tué.
Son fils encore en deuil, a repris le flambeau,
De l'aube à l'aurore, à s'en casser le dos,
Bêche, trait, cueille, se payant d'un boisseau,
Cette terre qu'il adore, se vend au prix de gros.
Préparant savamment, tous ses amendements,
Respecte obligeamment, notre environnement.
Monte tout un dossier, pour percevoir des aides,
Les pieds et poings liés, vit sur la corde raide.
Tantôt sème les graines, tantôt fauche les blés,
Et jamais ne rechigne, ignorant ĺ'abandon,
Voici qu'il file la laine, après l'avoir cardée.
Puissions nous être digne de son abnégation,
Alléger son labeur, lui ouvrir notre coeur,
Mettre fin au malheur de notre agriculteur.
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