Il me faut pour tous vos cultes de sainteté,
Tous les tam-tams étincelants de liberté.
Coeurs ambitieux aux discours ronflants de prodige,
Des promesses creuses dont chantent les louanges,
De la promulgation de lois sans effet;
De l'intégration symbolique aux fantômes éparts
Qu'un sanglant horizon ferme de tous part.
Vous m'avez enseigné paix et loi ensemble
Vous m'avez enseigné la solidarité
Vous m'avez enseigné la foi au jour terrible
O temps propice,ton oeuvre féconde des orages
Qui ne peuvent assouvir ma rage.
Rimbaud,espoir de tous les coeurs bronzés
Mon coeur fond sous ces soleils fusillés
Pourquoi sans race envier la quinine au miel
Quand du pouvoir, la mission essentiel
C'est de rendre l'homme insatiable heureux.
Honte à toi Napoléon qui,du premier insidieux
Fut le berceau de mon désespoir
Sous la marque de civilisateur dérisoir.
Des conseils de l'ONU se sont convoqués
Des vétos imposés feront des offusqués
Toujours pour attiser un deuil barbare
Au bonheur un chant de violons funèbres.
Les embargots expédiés iront voler
L'âme de sa paix.Pour mon puits de verité
(Eltsine,Arrafat,Chirac,Clinton,l'OTAN,
Nétaniahu et un certain dur dirigeant
Des rives du KoweÏt,homme dont les journaux,
Les radios-télévisées fumant en flambeau
La voix des orphelins au musée des martyrs
Nous font un portrait fidèle sans satyre:
Saddam Hüssen.)Camarade Colonel,haro!
Au séjour du fléau Laden,j'aime pas ton faro;
Jusqu'à vos inventions de morts au purgatoire.
J'irai tout dénoncer à l'athipique foire.
Tout,esclavage et racisme apathique
Oui, conspuation de lois aux principes iniques
Quand Billécard souffle sur nous en obsession
Quand ces pillards nous parlent privatisation
Quand meurt la CEAO,le Conseil de l'Entente,
La Fédération du Mali.Quand on parachute,
S'il faut décrire mes peines,cauchemard de mes nuits,
Lomé,Kolwézi,N'Djaména,Abidjan,Bangui,...
Vous avez inventé la guerre mieux que Laden
Ensanglanté ma nuit nègre par les balises
Des canons colonisatrices lointaines
Aux poignards mondiaux dévalués qui globalisent.
Par la voix
De ceux qui sont morts sans morgue ni fiel
Et qui ne sont jamais partis au ciel;
Par la voix
Du plus juste affamé et sans espoir;
Ô vous tous soyez témoins de mon désespoir.
Ô Dieu du ciel,voix des sans voix frénétiques!
Part risque de vassalisation politique,
La conscience atrabilaire des peuples,
Sur les faits de dirigeants crapules,
Est dûe au caractère toujours égocentrique
Qui,dans l'éthargie des félons apathiques,
se plaignent sans doute de la versalité
D'un peuple emputé de sa morne liberté.
désir Cyril, La chanson du feu
Tous les tam-tams étincelants de liberté.
Coeurs ambitieux aux discours ronflants de prodige,
Des promesses creuses dont chantent les louanges,
De la promulgation de lois sans effet;
De l'intégration symbolique aux fantômes éparts
Qu'un sanglant horizon ferme de tous part.
Vous m'avez enseigné paix et loi ensemble
Vous m'avez enseigné la solidarité
Vous m'avez enseigné la foi au jour terrible
O temps propice,ton oeuvre féconde des orages
Qui ne peuvent assouvir ma rage.
Rimbaud,espoir de tous les coeurs bronzés
Mon coeur fond sous ces soleils fusillés
Pourquoi sans race envier la quinine au miel
Quand du pouvoir, la mission essentiel
C'est de rendre l'homme insatiable heureux.
Honte à toi Napoléon qui,du premier insidieux
Fut le berceau de mon désespoir
Sous la marque de civilisateur dérisoir.
Des conseils de l'ONU se sont convoqués
Des vétos imposés feront des offusqués
Toujours pour attiser un deuil barbare
Au bonheur un chant de violons funèbres.
Les embargots expédiés iront voler
L'âme de sa paix.Pour mon puits de verité
(Eltsine,Arrafat,Chirac,Clinton,l'OTAN,
Nétaniahu et un certain dur dirigeant
Des rives du KoweÏt,homme dont les journaux,
Les radios-télévisées fumant en flambeau
La voix des orphelins au musée des martyrs
Nous font un portrait fidèle sans satyre:
Saddam Hüssen.)Camarade Colonel,haro!
Au séjour du fléau Laden,j'aime pas ton faro;
Jusqu'à vos inventions de morts au purgatoire.
J'irai tout dénoncer à l'athipique foire.
Tout,esclavage et racisme apathique
Oui, conspuation de lois aux principes iniques
Quand Billécard souffle sur nous en obsession
Quand ces pillards nous parlent privatisation
Quand meurt la CEAO,le Conseil de l'Entente,
La Fédération du Mali.Quand on parachute,
S'il faut décrire mes peines,cauchemard de mes nuits,
Lomé,Kolwézi,N'Djaména,Abidjan,Bangui,...
Vous avez inventé la guerre mieux que Laden
Ensanglanté ma nuit nègre par les balises
Des canons colonisatrices lointaines
Aux poignards mondiaux dévalués qui globalisent.
Par la voix
De ceux qui sont morts sans morgue ni fiel
Et qui ne sont jamais partis au ciel;
Par la voix
Du plus juste affamé et sans espoir;
Ô vous tous soyez témoins de mon désespoir.
Ô Dieu du ciel,voix des sans voix frénétiques!
Part risque de vassalisation politique,
La conscience atrabilaire des peuples,
Sur les faits de dirigeants crapules,
Est dûe au caractère toujours égocentrique
Qui,dans l'éthargie des félons apathiques,
se plaignent sans doute de la versalité
D'un peuple emputé de sa morne liberté.
désir Cyril, La chanson du feu