EVINSHORSK
Plus ils descendaient, plus il faisait sombre,
Et plus la végétation pourrissait.
L’air empestait le rance et le moisi.
Dans le vent glacial, ils étaient transis.
Mais braves et vaillants, ils avançaient.
Ils atteignirent le fond des décombres.
Le chemin était clairement tracé
Car de là, plus ils approchaient du but,
Plus l’environnement se modifiait.
Les végétaux qui, là haut, pourrissaient
Comme un étrange organisme qui mute,
Étaient par ici noirs et calcinés,
De moisi, le relent devint acide
Et soufré. L’air était irrespirable.
Quelques centaines de mètres plus loin,
Ils aperçurent l’objet de leurs soins.
Une étrange, effrayante et admirable
Arche rocheuse au centre translucide.
L’intérieur miroitait, trouble et brumeux
Comme quand on lance un caillou dans l’eau.
Ils approchèrent avec circonspection,
Les sens aux aguets, tendus d’attention,
Comme doivent l’être les bons héros.
Leurs pas collaient dans le limon fangeux,
Leurs yeux et oreilles en radars fidèles,
Ils furent bientôt au pied de l’arcade.
Ils purent y lire, en lettres de pierre,
Sur la large façade ornée de lierre :
Evinshorsk , effrayant alcade,
Terre Noire, Antre du Mal, Citadelle.
C’était une porte ouvrant sur un monde.
Celui de l’horreur et du désespoir.
Ils se consultèrent du regard, tendus
Et passèrent la porte, convaincus.
La clé du miracle et de leurs espoirs
Se trouvait dans le noir et dans l’immonde.
De l’autre coté, une plaine aride
Sèche et poussiéreuse, désolée et grise.
Pas de végétation, aucune vie.
Des amas de rocaille servaient d’abri
Aux créatures du Mal, insoumises.
De temps à autres, des marais putrides
Et grouillant d’Aquares barraient la route.
Même Goblins et Succubes en Morlaune
Semblaient plaisants à coté de ces monstres.
Dans le ciel, des dragons noirs qui s’affrontent,
Sur terre, des yorgs féroces, horrible faune,
Et nos héros, pétrifiés par le doute.
Plus ils descendaient, plus il faisait sombre,
Et plus la végétation pourrissait.
L’air empestait le rance et le moisi.
Dans le vent glacial, ils étaient transis.
Mais braves et vaillants, ils avançaient.
Ils atteignirent le fond des décombres.
Le chemin était clairement tracé
Car de là, plus ils approchaient du but,
Plus l’environnement se modifiait.
Les végétaux qui, là haut, pourrissaient
Comme un étrange organisme qui mute,
Étaient par ici noirs et calcinés,
De moisi, le relent devint acide
Et soufré. L’air était irrespirable.
Quelques centaines de mètres plus loin,
Ils aperçurent l’objet de leurs soins.
Une étrange, effrayante et admirable
Arche rocheuse au centre translucide.
L’intérieur miroitait, trouble et brumeux
Comme quand on lance un caillou dans l’eau.
Ils approchèrent avec circonspection,
Les sens aux aguets, tendus d’attention,
Comme doivent l’être les bons héros.
Leurs pas collaient dans le limon fangeux,
Leurs yeux et oreilles en radars fidèles,
Ils furent bientôt au pied de l’arcade.
Ils purent y lire, en lettres de pierre,
Sur la large façade ornée de lierre :
Evinshorsk , effrayant alcade,
Terre Noire, Antre du Mal, Citadelle.
C’était une porte ouvrant sur un monde.
Celui de l’horreur et du désespoir.
Ils se consultèrent du regard, tendus
Et passèrent la porte, convaincus.
La clé du miracle et de leurs espoirs
Se trouvait dans le noir et dans l’immonde.
De l’autre coté, une plaine aride
Sèche et poussiéreuse, désolée et grise.
Pas de végétation, aucune vie.
Des amas de rocaille servaient d’abri
Aux créatures du Mal, insoumises.
De temps à autres, des marais putrides
Et grouillant d’Aquares barraient la route.
Même Goblins et Succubes en Morlaune
Semblaient plaisants à coté de ces monstres.
Dans le ciel, des dragons noirs qui s’affrontent,
Sur terre, des yorgs féroces, horrible faune,
Et nos héros, pétrifiés par le doute.