Etait-ce Avalon ?
Assise auprès du feu dans le salon obscur
Eclairé seulement par les flammes qui dansent,
Je regarde trembler les ombres qui s'avancent,
Tandis que meurt le feu et s'estompent les murs.
Tout doucement la nuit est devenue totale,
Et la neige au-dehors, étouffe tous les bruits.
Le temps s'est transformé en éternelle nuit.
La vie est suspendue où le néant s'installe.
Je n'ose plus penser, je sommeille et délire,
Je flotte doucement autour d'un tourbillon,
Porte d'un univers en quatre dimensions
Où mon esprit bascule au coeur des souvenirs.
Il est en nous un monde étrange et merveilleux,
Un refuge secret, à tous inaccessible,
Où rien n'est étonnant, où rien n'est impossible,
Où l'homme oubliant l'homme, est redevenu Dieu.
J'ai découvert un soir, le chemin de ce monde
Et j'en suis revenue grisée, émerveillée,
Et depuis, chaque hiver, devant la cheminée,
J'attends un nouveau signe au coeur des flammes blondes...
Assise auprès du feu dans le salon obscur
Eclairé seulement par les flammes qui dansent,
Je regarde trembler les ombres qui s'avancent,
Tandis que meurt le feu et s'estompent les murs.
Tout doucement la nuit est devenue totale,
Et la neige au-dehors, étouffe tous les bruits.
Le temps s'est transformé en éternelle nuit.
La vie est suspendue où le néant s'installe.
Je n'ose plus penser, je sommeille et délire,
Je flotte doucement autour d'un tourbillon,
Porte d'un univers en quatre dimensions
Où mon esprit bascule au coeur des souvenirs.
Il est en nous un monde étrange et merveilleux,
Un refuge secret, à tous inaccessible,
Où rien n'est étonnant, où rien n'est impossible,
Où l'homme oubliant l'homme, est redevenu Dieu.
J'ai découvert un soir, le chemin de ce monde
Et j'en suis revenue grisée, émerveillée,
Et depuis, chaque hiver, devant la cheminée,
J'attends un nouveau signe au coeur des flammes blondes...