Et cendrillon s’en va au bal
A minuit sonnantes les aiguilles du carillon
Lui rappelleront qu’elle n’est qu’une souillon
Son carrosse s’évanouira dans la nuit glaciale.
Déjà elle entend la musique, se laisse bercer par la valse, les violons
Elle veut tourbillonner dans les bras d’un charmant garçon
Faire une révérence gracieuse à l’illusion, éclore sous la floraison
De ces instants intenses d’extrême passion remplis de frissons
Et cendrillon se pare pour le bal
Dans une robe légèrement bleutée où scintillent les diamants
Dans ses cheveux blonds brillent, de l’or, de l’argent
La poitrine délicatement couverte d’un simple voile.
Déjà elle s’y est préparée, elle arrive au bas du château et l’escalier
Lui semble si haut, lui donne le vertige, elle chausse ses souliers
Les talons de ses pantoufles de vair brisent le silence de cette nuit d’hiver
De l’ombre discrète des réverbères, elle va apparaître dans la lumière.
Et cendrillon se dirige vers le bal
Alentours, les rires s’estompent et les regards
Se projettent sur elle comme dans un miroir
Elle redresse le buste et déploie son charme fatal
Un sourire mi ange mi démon pour le héros de la soirée
Le prince charmant, elle n’en fera qu’une bouchée
Avec son élégance serrée dans sa tenue d’apparat
Elle saura être pour lui, le plus précieux des carats.
Et cendrillon devient reine du bal
Dans les bras de ce jeune homme séducteur, elle saura être à la hauteur
Elle maîtrise la situation, docile, souriante, elle ne fera aucune erreur
N’en déplaise à l’assemblée et à ses deux méchantes demi sœurs.
Elle sent sur elle toute la jalousie des mijaurées
Le roi lui assure son approbation par un sourire enjoué
Elle sait qu’elle ne possède qu’une fraction du temps
Avant de perdre sa chaussure tout à fait consciemment.
Et cendrillon va bientôt quitter le bal
Le parfum envoûtant du jeune homme l’attire
Bientôt elle devra s’échapper dans un soupir.
Les minutes égrainent un compte à rebours infernal
Premier coup de minuit, puis un deuxième, la tension est extrême
Rester ou s’enfuir, elle connaît la réponse, mais cruel dilemme
Du regard, elle cherche la bonne issue, la porte de la sortie
Elle se sent prisonnière de l’alchimie mais tant pis, elle s’enfuit……………..
Et cendrillon s’échappe du bal
Et court à perdre haleine dans la rue obscure
Elle a bien pris la peine de perdre sa chaussure
Et lève les yeux une dernière fois vers la clarté de la salle.
Au loin, elle entend le douzième coup sonner
Et voilà que soudain le sortilège a cessé
Accoutrée comme une mendiante, son chignon défait
Elle n’a pourtant aucun regret, elle connaît le secret.
Et cendrillon a quitté le bal
A minuit sonnantes les aiguilles du carillon
Lui ont rappelé qu’elle n’est qu’une souillon
Son carrosse s’est évanoui dans la nuit glaciale………………………
Mais cendrillon sait déjà qu’à sa porte, dès demain
Le beau jeune homme viendra lui demander sa main
Jusqu’au petit matin elle va jouer à la belle au bois dormant
Avant de refermer le livre de conte définitivement.
Isabelle
A minuit sonnantes les aiguilles du carillon
Lui rappelleront qu’elle n’est qu’une souillon
Son carrosse s’évanouira dans la nuit glaciale.
Déjà elle entend la musique, se laisse bercer par la valse, les violons
Elle veut tourbillonner dans les bras d’un charmant garçon
Faire une révérence gracieuse à l’illusion, éclore sous la floraison
De ces instants intenses d’extrême passion remplis de frissons
Et cendrillon se pare pour le bal
Dans une robe légèrement bleutée où scintillent les diamants
Dans ses cheveux blonds brillent, de l’or, de l’argent
La poitrine délicatement couverte d’un simple voile.
Déjà elle s’y est préparée, elle arrive au bas du château et l’escalier
Lui semble si haut, lui donne le vertige, elle chausse ses souliers
Les talons de ses pantoufles de vair brisent le silence de cette nuit d’hiver
De l’ombre discrète des réverbères, elle va apparaître dans la lumière.
Et cendrillon se dirige vers le bal
Alentours, les rires s’estompent et les regards
Se projettent sur elle comme dans un miroir
Elle redresse le buste et déploie son charme fatal
Un sourire mi ange mi démon pour le héros de la soirée
Le prince charmant, elle n’en fera qu’une bouchée
Avec son élégance serrée dans sa tenue d’apparat
Elle saura être pour lui, le plus précieux des carats.
Et cendrillon devient reine du bal
Dans les bras de ce jeune homme séducteur, elle saura être à la hauteur
Elle maîtrise la situation, docile, souriante, elle ne fera aucune erreur
N’en déplaise à l’assemblée et à ses deux méchantes demi sœurs.
Elle sent sur elle toute la jalousie des mijaurées
Le roi lui assure son approbation par un sourire enjoué
Elle sait qu’elle ne possède qu’une fraction du temps
Avant de perdre sa chaussure tout à fait consciemment.
Et cendrillon va bientôt quitter le bal
Le parfum envoûtant du jeune homme l’attire
Bientôt elle devra s’échapper dans un soupir.
Les minutes égrainent un compte à rebours infernal
Premier coup de minuit, puis un deuxième, la tension est extrême
Rester ou s’enfuir, elle connaît la réponse, mais cruel dilemme
Du regard, elle cherche la bonne issue, la porte de la sortie
Elle se sent prisonnière de l’alchimie mais tant pis, elle s’enfuit……………..
Et cendrillon s’échappe du bal
Et court à perdre haleine dans la rue obscure
Elle a bien pris la peine de perdre sa chaussure
Et lève les yeux une dernière fois vers la clarté de la salle.
Au loin, elle entend le douzième coup sonner
Et voilà que soudain le sortilège a cessé
Accoutrée comme une mendiante, son chignon défait
Elle n’a pourtant aucun regret, elle connaît le secret.
Et cendrillon a quitté le bal
A minuit sonnantes les aiguilles du carillon
Lui ont rappelé qu’elle n’est qu’une souillon
Son carrosse s’est évanoui dans la nuit glaciale………………………
Mais cendrillon sait déjà qu’à sa porte, dès demain
Le beau jeune homme viendra lui demander sa main
Jusqu’au petit matin elle va jouer à la belle au bois dormant
Avant de refermer le livre de conte définitivement.
Isabelle