J'écris, j'écris sur cette page l'histoire de ma vie,
L'histoire, ou l'importante et inoubliable partie,
Je la pensais inoubliable jusqu'à aujourd'hui,
Lorsque je commence à chercher les souvenirs de mes nuits,
Mon existence d'enfant fut des plus heureuse,
Enfin, il parait!
Il m'arrivait de jouer l'hiver dans la poudreuse,
A ce que l'on me racontait,
Vous savez, il y a quatre-vingts ans de ça,
Nous vivions différemment je crois!
Nous prenions le temps de voir venir,
Sans chercher à modifier l'avenir,
A mon adolescence, je devins horloger,
Horloge, montre et cadrant à régler,
La tocante de feu mon grand père,
Qui, juste avant de nous quitter, me l'a offerte!
A la même période, je tombais amoureux,
D'une belle femme, j'étais le plus chanceux!
Je découvris la passion sans raison,
Une vie faite de déraison,
On se mariait quelques temps plus tard,
Notre nuit de noce passée dans l'orage,
A nous aimer avec ardeur dans le haut du phare,
Notre première nuit d'amour, à notre si jeune âge,
Un an passé et notre premier enfant,
Un garçon, nous l'appelions Jean,
Ma fierté, une autre raison d'exister,
Un petit bébé à aimer,
J'ai eu une belle vie je dois le dire,
Et franchement elle n'a pas été la pire,
A ce que l'on m'a dit, j'étais un gars bien,
Mais aujourd'hui je ne me souviens de rien,
Voyez-vous, j'ai quatre-vingts ans demain,
Je reverrai ma femme, mon fils, les miens,
Je vis dans cette maison de retraite, perdu et oublié,
Incapable de me souvenir du prénom de mon fils adoré.
J'ai écrit cette lettre pour me souvenir de ma vie, de ma femme et mon fils.
Grâce à lui, je fais semblant de vivre. Mon histoire me l'a été contée tel le roman de ma vie qui perdure grâce à cet écrit.
J'ai quatre vingt ans et je suis malade, Alzheimer est mon amie depuis 15 ans déjà.
Je signe par l'épitaphe MOI, je ne sais quel est mon nom.
Je dédis ce poème aux personnes malade de Alzheimer.
L'histoire, ou l'importante et inoubliable partie,
Je la pensais inoubliable jusqu'à aujourd'hui,
Lorsque je commence à chercher les souvenirs de mes nuits,
Mon existence d'enfant fut des plus heureuse,
Enfin, il parait!
Il m'arrivait de jouer l'hiver dans la poudreuse,
A ce que l'on me racontait,
Vous savez, il y a quatre-vingts ans de ça,
Nous vivions différemment je crois!
Nous prenions le temps de voir venir,
Sans chercher à modifier l'avenir,
A mon adolescence, je devins horloger,
Horloge, montre et cadrant à régler,
La tocante de feu mon grand père,
Qui, juste avant de nous quitter, me l'a offerte!
A la même période, je tombais amoureux,
D'une belle femme, j'étais le plus chanceux!
Je découvris la passion sans raison,
Une vie faite de déraison,
On se mariait quelques temps plus tard,
Notre nuit de noce passée dans l'orage,
A nous aimer avec ardeur dans le haut du phare,
Notre première nuit d'amour, à notre si jeune âge,
Un an passé et notre premier enfant,
Un garçon, nous l'appelions Jean,
Ma fierté, une autre raison d'exister,
Un petit bébé à aimer,
J'ai eu une belle vie je dois le dire,
Et franchement elle n'a pas été la pire,
A ce que l'on m'a dit, j'étais un gars bien,
Mais aujourd'hui je ne me souviens de rien,
Voyez-vous, j'ai quatre-vingts ans demain,
Je reverrai ma femme, mon fils, les miens,
Je vis dans cette maison de retraite, perdu et oublié,
Incapable de me souvenir du prénom de mon fils adoré.
J'ai écrit cette lettre pour me souvenir de ma vie, de ma femme et mon fils.
Grâce à lui, je fais semblant de vivre. Mon histoire me l'a été contée tel le roman de ma vie qui perdure grâce à cet écrit.
J'ai quatre vingt ans et je suis malade, Alzheimer est mon amie depuis 15 ans déjà.
Je signe par l'épitaphe MOI, je ne sais quel est mon nom.
Je dédis ce poème aux personnes malade de Alzheimer.