En septembre
Septembre a dévoilé la douceur de l’automne
Sous les arbres feuillus, les feuilles ont roussi
La saison a versé sous la pluie une tonne
Le soleil éternel embrasant l’obscurci.
Il fait encor si chaud dans la nuit éphémère
Quand le songe défile et tremble de terreur
L’insomnie illusoire a bercé la chimère
D’un été révélant un peu de sa saveur.
À l’aube matinale, on respire l’essence
Odorante, des fleurs et qui n’ont pas éclos
Quand tout l’or d’un matin n’est qu’une renaissance.
Il est temps d’espérer revoir les angelots
Retrouver le chemin d’un monde en connaissance.
Maria-Dolores
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