Un cauchemar lointain envahit mes pensées
Je me vois nu en blanc , dans la lumière marchant
Seul et égaré dans un espace étriqué
Emplit de visages , rieurs et terrifiants.
J’ai peur ; au sol , ni fleur , ni même une odeur.
C’est comme un sang mort qui défile sous ma peau.
Sous ma chemise assis , je pleure de malheur .
Quand voila que je sens une âme sous mes os.
Bondissant j’aperçois deux yeux honteux et noirs,
Deux boules sombres que j’avais vues un soir ;
Oh ! Mon propre faciès m’inondant de mépris
Cauchemar éternel où toutes ces figures
Me salissent exprès de mes propres souillures
Ces visages huants ,moi, mes mensonges et ma vie
Benjamin Banse
Je me vois nu en blanc , dans la lumière marchant
Seul et égaré dans un espace étriqué
Emplit de visages , rieurs et terrifiants.
J’ai peur ; au sol , ni fleur , ni même une odeur.
C’est comme un sang mort qui défile sous ma peau.
Sous ma chemise assis , je pleure de malheur .
Quand voila que je sens une âme sous mes os.
Bondissant j’aperçois deux yeux honteux et noirs,
Deux boules sombres que j’avais vues un soir ;
Oh ! Mon propre faciès m’inondant de mépris
Cauchemar éternel où toutes ces figures
Me salissent exprès de mes propres souillures
Ces visages huants ,moi, mes mensonges et ma vie
Benjamin Banse