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Deux sœurs

Gandalf

Poète libéré
#1
Lors des ravissants jours de floraison, deux muses
À la peau pâle où s'écoule le même sang
Des yeux d'opale, de mignons airs innocents
Rient gaiement aux grèves d'un étang, et s'amusent.

Lorsque la bouche dont on ne voit pas les lèvres
Sussure et sévit au fond de leurs cœurs limpides,
Où s'immiscent passions et désirs torrides,
Suscitant, sur ces deux fronts blancs, d'intenses fièvres.

La plus jeune, frêle et timide, ne dit rien.
Elle contemple les fleurs et feint d'être ailleurs;
Son œil ardent semble pourtant implorer : Vient !
Et, là, disparaissent sa vertu, ses valeurs...

À l'appel de l'œil, sa sœur répond par la main,
Happe pleinement ses palpitants petits seins
Puis, donnant vie aux envies osées qui se taisent,
Ferme ses clairs yeux bleus et, doucement, la baise.

Puis, descendant, respire les douces senteurs
Des futaies aux ombres fraîches, aux arbres tendres
Qui, de ses doux petits cris, semblent tout entendre ;
Et dont les fleurs vibrent, aux sons du jeune cœur.

C'en est fait d'elle, le vice souille l'iris !
Elle n'en est plus, le diable lui colle au corps
Et s'adonne à d'impurs desseins, sans artifices

En soufflant, avec volupté, ce mot : encore !

Gandalf