Dressé comme un soldat pâle, nu, presque mort,
Un ange se dressait dans la nuit de ma chambre,
Triste mortellement, je voyais se répandre
Des larmes sur ses joues creusées dans du vieil or,
Il se tenait ainsi, sans bouge,r raide et blanc,
Comme un cierge brandi par la nuit d'une église,
Je ne pus sans émois voir ses prunelles grises
Gonflées jusqu'à crever d'un vieux chagrin d'enfant...
F.
Un ange se dressait dans la nuit de ma chambre,
Triste mortellement, je voyais se répandre
Des larmes sur ses joues creusées dans du vieil or,
Il se tenait ainsi, sans bouge,r raide et blanc,
Comme un cierge brandi par la nuit d'une église,
Je ne pus sans émois voir ses prunelles grises
Gonflées jusqu'à crever d'un vieux chagrin d'enfant...
F.
Pièces jointes
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