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Dernière page de mon roman Momo le clochard : L’ultime voyage.

#1
Mes chers amis, vous avez sûrement remarqué les soirs des nuits glaciales sans lune, l'éclat des étoiles, qui comme par magie semblent se détacher de la voûte céleste, nos idées, nos pensées suivent alors leur lumière et deviennent claires et pures.
Seul, face à l’immensité je médite en silence loin des bruits de la vie, aux confins de l’amour.
Un vent de liberté m’a toujours guidé dans ce monde agité, aux sombres lueurs d’été.
J’ai cru apercevoir le bonheur, et j’ai humé par instants le parfum des poussières brillantes semées au firmament.
Une d’entre-elles était double, oui, je l’ai su très longtemps.
Nous marchions côte à côte ou en gravitation quand soudain un choc violent brisa notre destin.
Mon frère de route n’était plus près de moi pour m’aider, me guider, j’étais seul j’avais froid, mais l’espoir restait vif, sa présence semblait me suivre pas à pas.
Au seuil de ma vie drapée de pauvreté, sous l’arche du tunnel où je m’abritais, j’ai entendu au loin sonner les clôches de la sérénité. Subitement l’idée d’aller vers le triangle noir de ma plus tendre enfance a envahi mon corps un moment en errance.
J’ai pris un crayon, deux feuilles de papier, une pour mon aimée, l’autre pour mon frère de sang.
Sur la première j’ai écrit :
Belle, je t’attendrai patiemment sous les ailes du temps.
Sur l’autre deux mots, comme Momo :
tous frères !.
J’ai abandonné mon unique compagnon de voyage à rayons, mais aussi ce smartphone souillé par la pauvreté d’esprit des hommes qui conduisent et programment ce monde.
Le nez au vent mauvais, j’ai marché jour et nuit sur les chemins pierreux franchissant les monts chauves, les bois et les prairies , je n’ai croisé personne, personne ne m’a vu.
Au bout de ma souffrance, non loin du gouffre froid, Carafon mon ami, mon dieu, mon roi, m’attendait bras ouverts près d’un sentier étroit. BEACCF9F-62D9-430E-BE17-17E07FD75F4A.png
 
#2
Merci pour ce long ressenti que j’ai parcouru avec toute l’attention que je peux avoir pour une réponse qui vient du cœur.
Je suis un grand sauvage, Arthur Rimbaud pourrait avoir un reflet d’enfant sage, si on le comparait au mien, je suis un éternel provocateur, et un sage à la fois.
Je ne connais pas la solitude, j’ai d’ailleurs rayé ce mot de mon vocabulaire, je le ressors uniquement pour le mettre en opposition à l’importance que les gens qui en souffre peuvent lui accorder à raison. Je suis un vieux loup qui est marié avec la nature qui l’entoure, et qui l’a vu grandir, un enraciné, j’ai connu les plus belles louves, les plus grandes émotions, et aventures, j’espère que la plus belle viendra le jour où mon âme se libérera d’un corps de plus en plus vieillissant, et pesant pour elle.
Alors, j’irai à la rencontre de tous les esprits féminins qui auront croisé ma plume sans me connaître physiquement.
Et dans un élan qui prendra des allures très poétique, l’amour que j’ai à leur donner, les comblera, et leur fera oublier le temps que j’ai mis pour les rejoindre.
Le temps cette illusion qui nous éloigne,
et nous sépare des personnes que l’on aime, ou que l’on aurait souhaité aimer, dans une fatalité que l’on aurait souhaité autre, mais qui nous rapproche sans que l’on s’en rende vraiment compte.
Je ressemble comme deux gouttes d’eau à ce clochard céleste.
Merci Agatha
Momo
MLCCACTP
 
Dernière édition:
#3
Deux plumes marquantes qui conversent : quelle joie ! Merci Maurice Marcouly pour cette histoire de Momo ! Il faut que je la relise. L’aviez-vous réunie en un seul et unique texte ?
Merci Aubépin, malheureusement la première version est difficilement accessible sur le site,. J’avais écrit cette histoire encouragé par vous, et par mon ami Loïc Rousselot avec mon pseudo Vega46, entre temps comme Loïc, j’ai été banni du site créa pour revenir neuf mois plus tard avec mon indicatif actuel:Maurice Marcouly
J’ai revu et j’ai corrigé les erreurs de mon premier jet de plume en essayant d’améliorer
les épisodes de Momo le clochard.
J’ai la version finale sur Facebook.
 
Dernière édition:
#5
Qui n'a pas double manteau dans la souffrance?
Cette souffrance qui déborde des lèvres
et que l'on cache derrière les rêves?

Dans tes récits, tu te montres aujourd'hui
sans cette carapace adoptée
qui cachait la "soupline" qui n'existe plus!

Merci pour ce merveilleux récit,

Je t'embrasse d'amitiés, Poly