Dehors sous ce soleil qui fait mentir l’hiver :
C’est surtout une nuit femelle qui s’éteint,
Où des rêveries nues racontaient comme hier
De sages plaisirs, à en faire trébucher un destin.
C’est surtout une nuit femelle qui s’éteint,
Où des rêveries nues racontaient comme hier
De sages plaisirs, à en faire trébucher un destin.
Parce que c’est une fille qui était au jour d’avant,
Et moi d’elle affamé, cette vie a pris fin.
Alors sans faire chemin, je m’en vais languissant,
Ma jeunesse au musée, à n’y comprendre rien.
Dehors sous ce soleil qui te trouve rougissante
C’est surtout une nuit d’amour qui te laisse frémissante.
Car c’est une femme qui est à ce jour naissant,
Et moi d’elle affamé, sur cette vie naissante.
Que la douce douleur me rappelle en son sein
L’oubli tant recherché dans tant de faux péchés.
Ne pouvoir qu’espérer, dans quelques lendemains,
Faire taire la redevance d’un souvenir caché.
Dans le silence des mots, l’attente se fera
Et dans ton âme animée, un homme te sera.
Tu viendras une fois, peut-être en robe bleue.
Dans la douceur de ton regard gris bleu.
Et moi d’elle affamé, cette vie a pris fin.
Alors sans faire chemin, je m’en vais languissant,
Ma jeunesse au musée, à n’y comprendre rien.
Dehors sous ce soleil qui te trouve rougissante
C’est surtout une nuit d’amour qui te laisse frémissante.
Car c’est une femme qui est à ce jour naissant,
Et moi d’elle affamé, sur cette vie naissante.
Que la douce douleur me rappelle en son sein
L’oubli tant recherché dans tant de faux péchés.
Ne pouvoir qu’espérer, dans quelques lendemains,
Faire taire la redevance d’un souvenir caché.
Dans le silence des mots, l’attente se fera
Et dans ton âme animée, un homme te sera.
Tu viendras une fois, peut-être en robe bleue.
Dans la douceur de ton regard gris bleu.