La vie qui est désormais mienne, est édulcorée, artificielle tant je suis drogué
Entre antidépresseurs et somnifères, pour que mes jours soient de rose colorés
Si seulement ils savaient que malgré tout ma mélancolie est en train de gagner
Avec elle je passe mes journées, mes nuits telles des comas sans rêves peuplés
Ne plus avoir de peurs, regarder ce monde sans broncher, la mort la braver
Gentiment la laisser approcher, ne pas combattre, calme et serein, l’accepter
Etre dont les sentiments sont altérés, annihilés, dont le sang est empoisonné
Si fortes sont les doses, que l’on ne peut plus les augmenter, ce sans danger
Etre devenu dépendant, toutes ces drogues dures faites pour m’assommer
Chaque jour ressemble au précèdent, sans plus d’envies, simplement vivoter
Au rythme de la prise de ces comprimés, le cerveau embrumé, anesthésié
Ce corps, on me l’a volé, de tous ces poisons il en est devenu le prisonnier
Homme qui rêvait de liberté, dans l’un des pires carcans on l’a emprisonné
Etre un zombie, dont les souvenirs s’effacent, au fur et a mesure des années
Non je ne veux plus vivre ainsi, j’ai tant de choses à écrire à dire et à raconter
Toute cette tendresse, en moi cachée, oui que je voudrais laisser échapper
Pour pleinement la partager, et du peu de temps qui me reste, en profiter
Oui, donner de l’amour, comme on fait un présent, tel un parfum le diffuser
Une douce chaleur, enivrante, dans mes bras vous envelopper, vous réchauffer
Redécouvrir des yeux pleins de candeur, émerveillés, et y voir l’amour briller
Mais mon dieu, vais-je un jour, tous ces médications pouvoir m’en débarrasser
Ou vais-je devoir ma vie finir ainsi, j’ai peur que ce soit cela la triste réalité
Un avenir que je ne veux pas connaître, je préfère dans les ténèbres sombrer
Rien ne pourra m’en empêcher, choisir le jour et l’heure de mon jugement dernier
Il en est qui vont hurler au sacrilège, cette vie elle t’a été, par amour donnée
Redevenir simplement moi, tel que j’étais, et dans l’amour de nouveau espérer…
Etrangemessager
Entre antidépresseurs et somnifères, pour que mes jours soient de rose colorés
Si seulement ils savaient que malgré tout ma mélancolie est en train de gagner
Avec elle je passe mes journées, mes nuits telles des comas sans rêves peuplés
Ne plus avoir de peurs, regarder ce monde sans broncher, la mort la braver
Gentiment la laisser approcher, ne pas combattre, calme et serein, l’accepter
Etre dont les sentiments sont altérés, annihilés, dont le sang est empoisonné
Si fortes sont les doses, que l’on ne peut plus les augmenter, ce sans danger
Etre devenu dépendant, toutes ces drogues dures faites pour m’assommer
Chaque jour ressemble au précèdent, sans plus d’envies, simplement vivoter
Au rythme de la prise de ces comprimés, le cerveau embrumé, anesthésié
Ce corps, on me l’a volé, de tous ces poisons il en est devenu le prisonnier
Homme qui rêvait de liberté, dans l’un des pires carcans on l’a emprisonné
Etre un zombie, dont les souvenirs s’effacent, au fur et a mesure des années
Non je ne veux plus vivre ainsi, j’ai tant de choses à écrire à dire et à raconter
Toute cette tendresse, en moi cachée, oui que je voudrais laisser échapper
Pour pleinement la partager, et du peu de temps qui me reste, en profiter
Oui, donner de l’amour, comme on fait un présent, tel un parfum le diffuser
Une douce chaleur, enivrante, dans mes bras vous envelopper, vous réchauffer
Redécouvrir des yeux pleins de candeur, émerveillés, et y voir l’amour briller
Mais mon dieu, vais-je un jour, tous ces médications pouvoir m’en débarrasser
Ou vais-je devoir ma vie finir ainsi, j’ai peur que ce soit cela la triste réalité
Un avenir que je ne veux pas connaître, je préfère dans les ténèbres sombrer
Rien ne pourra m’en empêcher, choisir le jour et l’heure de mon jugement dernier
Il en est qui vont hurler au sacrilège, cette vie elle t’a été, par amour donnée
Redevenir simplement moi, tel que j’étais, et dans l’amour de nouveau espérer…
Etrangemessager