Le lait, que les paysans, récoltaient, était stocké dans des bidons, exposés au bord de la route. Tous les matins, un camion, de la coopérative laitière passait pour la collecte.
La vente de produits en direct, supprimait les intermédiaires, pas de stockage, pas d'emballage. Celui qui transpirait pour produire, recevait directement le fruit de ses efforts. Les spéculations n'existaient pas. Celui-ci, n'était pas tributaire de gens qui, les mains propres, définissent le prix de ce qui ne leur appartient pas. Le prix de vente correspondait à la rémunération d'un travail personnel .Maintenant, trop de pièces rapportées, encombrent les prix, asphyxient les profits de ceux qui se détruisent au travail.
Dans ce village, une usine de transformation des betteraves à sucre avait élu domicile près de la gare ferroviaire. De cette usine, je me souviens principalement du hurlement de la sirène. Tous les villageois attendaient ce bruit sourd, puissant, qui précisait «'heure de la soupe». Fidèles auditeurs, on épiait le moment de son souffle puissant, rassurant, de sa voix paternelle. Cette usine, ce poumon, me semble t-il symbole de vie était la fierté des habitants.
En fin de compte je ne l'ai que très peu connue, car elle a cessé toute activité très peu de temps après ma naissance. Dommage , car cette usine familiale permettait aux hommes de gagner un peu d'argent et de faire vivre leur famille , les femmes également y trouvaient leur compte .
Le monde rural poursuivait son chemin en tant que tel .Le modernisme allait sous peu détruire à jamais ces microsystèmes qui se suffisaient à eux-mêmes.
J’ai vécu les derniers soubresauts de la vie «». Bientôt je ne verrai plus ces fermes. J’assisterai à l’agonie des villages où, la vie existait en cercle fermé. Etions nous plus malheureux’aujourd’hui? La réponse est dans le cœur de chacun ayant vécu cette époque .
La vente de produits en direct, supprimait les intermédiaires, pas de stockage, pas d'emballage. Celui qui transpirait pour produire, recevait directement le fruit de ses efforts. Les spéculations n'existaient pas. Celui-ci, n'était pas tributaire de gens qui, les mains propres, définissent le prix de ce qui ne leur appartient pas. Le prix de vente correspondait à la rémunération d'un travail personnel .Maintenant, trop de pièces rapportées, encombrent les prix, asphyxient les profits de ceux qui se détruisent au travail.
Dans ce village, une usine de transformation des betteraves à sucre avait élu domicile près de la gare ferroviaire. De cette usine, je me souviens principalement du hurlement de la sirène. Tous les villageois attendaient ce bruit sourd, puissant, qui précisait «'heure de la soupe». Fidèles auditeurs, on épiait le moment de son souffle puissant, rassurant, de sa voix paternelle. Cette usine, ce poumon, me semble t-il symbole de vie était la fierté des habitants.
En fin de compte je ne l'ai que très peu connue, car elle a cessé toute activité très peu de temps après ma naissance. Dommage , car cette usine familiale permettait aux hommes de gagner un peu d'argent et de faire vivre leur famille , les femmes également y trouvaient leur compte .
Le monde rural poursuivait son chemin en tant que tel .Le modernisme allait sous peu détruire à jamais ces microsystèmes qui se suffisaient à eux-mêmes.
J’ai vécu les derniers soubresauts de la vie «». Bientôt je ne verrai plus ces fermes. J’assisterai à l’agonie des villages où, la vie existait en cercle fermé. Etions nous plus malheureux’aujourd’hui? La réponse est dans le cœur de chacun ayant vécu cette époque .