Délices sous la douche
Saveurs de la mer
Ma bouche s’est perdue dans tes cheveux,
Qui fleurent bon le printemps et font monter la sève.
Les yeux fiévreux, tu te tournes pour un baiser mouillé,
Plein de sensualité, annonçant la fin de la trêve.
Le long de tes courbes sans fin, je glisse agenouillé,
A la recherche de ton temple pour te faire mes aveux.
Quand ton papillon à déployé ses ailes fines,
Mes lèvres salivent tes perles rosées,
Que délicatement ma bouche te dérobe,
Pendant que mes doigts par accords cadencés,
Durcissent fébrilement le bouton de tes globes,
Ma langue se plaisant comme joyeuse dauphine.
En liesse, elle se perd aux berges de ta nacre,
Effleurant au passage ta framboise gorgée,
Lui donnant à son tour un teint violacé.
De tes eaux parfumées, complètement immergée,
Ma langue persistant encore à te brasser,
Tu tangues à l'envers aux sillages simulacres.
Des petits sursauts annoncent la tempête qui gronde
Quand la mer houleuse roule ses vagues contre mes dents.
Bien ancrée à tes rives, mes lèvres dansent sur l’écume,
Qui m’émoustillent par leurs mouvements ardents,
Quand enfin augmente en ampleur et en volume,
Le séisme transmettant à nos deux corps sa suprême onde.
Stille, 03/05/2012
Tous droits réservés ©
Saveurs de la mer
Ma bouche s’est perdue dans tes cheveux,
Qui fleurent bon le printemps et font monter la sève.
Les yeux fiévreux, tu te tournes pour un baiser mouillé,
Plein de sensualité, annonçant la fin de la trêve.
Le long de tes courbes sans fin, je glisse agenouillé,
A la recherche de ton temple pour te faire mes aveux.
Quand ton papillon à déployé ses ailes fines,
Mes lèvres salivent tes perles rosées,
Que délicatement ma bouche te dérobe,
Pendant que mes doigts par accords cadencés,
Durcissent fébrilement le bouton de tes globes,
Ma langue se plaisant comme joyeuse dauphine.
En liesse, elle se perd aux berges de ta nacre,
Effleurant au passage ta framboise gorgée,
Lui donnant à son tour un teint violacé.
De tes eaux parfumées, complètement immergée,
Ma langue persistant encore à te brasser,
Tu tangues à l'envers aux sillages simulacres.
Des petits sursauts annoncent la tempête qui gronde
Quand la mer houleuse roule ses vagues contre mes dents.
Bien ancrée à tes rives, mes lèvres dansent sur l’écume,
Qui m’émoustillent par leurs mouvements ardents,
Quand enfin augmente en ampleur et en volume,
Le séisme transmettant à nos deux corps sa suprême onde.
Stille, 03/05/2012
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