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coup de coeur de juin

#1
la page coup de coeur pour juin est ouverte

dicton populaire purement inventé pour la page
s'il pleut au mois de juin,
il n'y a pas de quoi en faire tout un foin

les foins.jpg

Juin 2024
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Venezio

Maître Poète
#4
Je Chante Et Pleure, Et Veux Faire Et Défaire
de Abraham De Vermeil 1555 - 1620

Je chante et pleure, et veux faire et défaire,
J'ose et je crains, et je fuis et je suis,
J'heurte et je cède, et j'ombrage et je luis,
J'arrête et cours, je suis pour et contraire,

je veille et dors, et suis grand et vulgaire,
Je brûle et gèle, et je puis et ne puis,
J'aime et je hais, je conforte et je nuis,
Je vis et meurs, j'espère et désespère ;

Puis de ce tout étreint sous le pressoir,
J'en tire un vin ores blanc, ores noir,
Et de ce vin j'enivre ma pauvre âme,

Qui chancelant d'un et d'autre côté,
Va et revient comme esquif tempêté,
Veuf de nocher, de timon et de rame.


Shishiodoshi.gif
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#5
Je Chante Et Pleure, Et Veux Faire Et Défaire
de Abraham De Vermeil 1555 - 1620

Je chante et pleure, et veux faire et défaire,
J'ose et je crains, et je fuis et je suis,
J'heurte et je cède, et j'ombrage et je luis,
J'arrête et cours, je suis pour et contraire,


je veille et dors, et suis grand et vulgaire,
Je brûle et gèle, et je puis et ne puis,
J'aime et je hais, je conforte et je nuis,
Je vis et meurs, j'espère et désespère ;


Puis de ce tout étreint sous le pressoir,
J'en tire un vin ores blanc, ores noir,
Et de ce vin j'enivre ma pauvre âme,


Qui chancelant d'un et d'autre côté,
Va et revient comme esquif tempêté,
Veuf de nocher, de timon et de rame.


Afficher la pièce jointe 43872
Heu ok, cool, mais faut mettre un favori d'un membre ^^
Sinon je met interville 86 tous les jours :D:D
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#6
un poème propre, beau et translucide comme son zéphyr :)
http://www.creapoemes.com/index.php?threads/le-paradis.358635/

Le paradis.

Ce jardin où Chloris et le Zéphyr un soir,
Ont ensemble posé pour cet adroit artiste,
Aujourd'hui, sur le lin, à jamais réaliste
Est exposé, d'un fait, comme l'on peut le voir,


Et si Botticelli, présentait, va savoir,
Avec sa conque un lieu, que tient irréaliste
Le païen ou l'inculte, il nous semble qu'existe
Cet éden, au repos, ou l'âme va, s'asseoir,


Il ne tient d'aucun conte, à qui la veut la rose,
De vivre où cette fleur parfume encor d'osmose
Ce qu'écrirait en braille un soleil pour le vent,


Et cet estaminet, vois-tu, renaît, et brille,
Sous tes yeux, car ce lieu, ce paradis, clément,

Éternel, est ici, proche de la charmille...

Daniel beau le poète rêveur
12 juillet 2024
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