Tu vois, ce n'était rien qu'un beau rêve qui passe,
Qu'un élan de jeunesse en mon cœur déjà las.
N'y pense plus, veux-tu ? C'était bien trop d'audace
D'avoir voulu t'aimer... Je ne comprenais pas !
Je ne regrette pas ce long état de grâce
Qui préluda pour moi le moment de l'aveu.
Puisse l'indifférence en effacer la trace :
C'est, mon aimée d'un jour, le plus cher de mes vœux.
Que veux-tu ? Rebâtir sur un amas de peine,
C'est un peu s'asservir à malmener l'amour.
Comment aurais-je pu te vénérer en reine
Sans t'offrir le brio que réclamait ta cour ?
Nous voici reparti... Que nos deux parallèles
Ne s'écartent jamais de leur commun tracé
Tu deviens l'impossible ; en cela tu recèles
Le charme auréolé d'un espoir effacé.
J'ai tout appris de toi sans friser l'abandon.
J'ai su pleurer ta peine, aimer ton allégresse.
Te quitter sans avoir à gémir un pardon,
Ce départ n'a-t-il pas un parfum de jeunesse ?
Que beaucoup de bonheurs fleurissent sur ta route
Et que, demain, l'amour t'accorde ses frissons.
J'ai trop vécu l'enfer à mesurer tes doutes
Pour ne pas te rêver de touchants unissons.
Qu'un élan de jeunesse en mon cœur déjà las.
N'y pense plus, veux-tu ? C'était bien trop d'audace
D'avoir voulu t'aimer... Je ne comprenais pas !
Je ne regrette pas ce long état de grâce
Qui préluda pour moi le moment de l'aveu.
Puisse l'indifférence en effacer la trace :
C'est, mon aimée d'un jour, le plus cher de mes vœux.
Que veux-tu ? Rebâtir sur un amas de peine,
C'est un peu s'asservir à malmener l'amour.
Comment aurais-je pu te vénérer en reine
Sans t'offrir le brio que réclamait ta cour ?
Nous voici reparti... Que nos deux parallèles
Ne s'écartent jamais de leur commun tracé
Tu deviens l'impossible ; en cela tu recèles
Le charme auréolé d'un espoir effacé.
J'ai tout appris de toi sans friser l'abandon.
J'ai su pleurer ta peine, aimer ton allégresse.
Te quitter sans avoir à gémir un pardon,
Ce départ n'a-t-il pas un parfum de jeunesse ?
Que beaucoup de bonheurs fleurissent sur ta route
Et que, demain, l'amour t'accorde ses frissons.
J'ai trop vécu l'enfer à mesurer tes doutes
Pour ne pas te rêver de touchants unissons.