C’est le bazar dans le jardin !!
J’avais un grand jardin plein de légumes
Et contre un mur quelques agrumes,
Il y avait aussi des arbres fruitiers,
Sous leur ombre, j’allais m’y reposer.
Un petit carré de patates
A coté deux rangées de tomates
Qui avaient comme copine
Quelques pieds d’aubergine.
Tout ce petit monde s’entendait très bien
Quoique, je n’en suis pas certain
Qu’en mon absence il n’y avait pas la guerre
Pour des jalousies, ou des histoires de commères.
Le peuplier, le plus grand, de là haut entendait tout,
Il m’avait dit « je commence à avoir les nerfs à bout
Dés ton départ ça jacasse, ça se dispute, il faudrait en finir
Si ça continue je crois que je vais mourir «
Alors un jour je me suis caché de façon à ne pas être vu
Et là, surprise si vous aviez entendu
Les tomates se disputer avec les radis
Les traitant de petit rejeton, et encore je suis poli.
Puis, les tomates et les aubergines
Moi qui les croyais copines
S’attrapaient méchamment le chignon.
Tandis que deux oranges revendiquaient l’amour d’un citron.
Les salades pleuraient d’être torturées par les escargots,
« Arrêtez de me marcher sur le dos,
Ne mangez plus mes belles feuilles vertes,
En plus de votre bave je suis recouverte «
Les carottes criaient de douleurs
Rien ne calmait leurs pleurs,
Une taupe affamée
Leur mangeaient les pieds.
Le potiron critiquait l’artichaut
Lui disant « parce que tu es grand tu fais le beau «
Et l’autre de répondre « tu es tout rond et rampant
Tu ne profite pas du souffle du vent «
Les arbres fruitiers ne faisaient pas tant de bruit
De tout ce vacarme ils étaient à l’abri,
Ils parlaient entre eux de l’hiver passé
Contents de retrouver le soleil de l’été.
Je sortis de ma cachette « si vous n’arrêtez pas de faire la foire
Je ne vous donnerai plus à boire «
Ce fut le grand silence, et au moment de partir,
Le grand peuplier me dit « merci, je vais pouvoir enfin dormir « !!!!!!
J’avais un grand jardin plein de légumes
Et contre un mur quelques agrumes,
Il y avait aussi des arbres fruitiers,
Sous leur ombre, j’allais m’y reposer.
Un petit carré de patates
A coté deux rangées de tomates
Qui avaient comme copine
Quelques pieds d’aubergine.
Tout ce petit monde s’entendait très bien
Quoique, je n’en suis pas certain
Qu’en mon absence il n’y avait pas la guerre
Pour des jalousies, ou des histoires de commères.
Le peuplier, le plus grand, de là haut entendait tout,
Il m’avait dit « je commence à avoir les nerfs à bout
Dés ton départ ça jacasse, ça se dispute, il faudrait en finir
Si ça continue je crois que je vais mourir «
Alors un jour je me suis caché de façon à ne pas être vu
Et là, surprise si vous aviez entendu
Les tomates se disputer avec les radis
Les traitant de petit rejeton, et encore je suis poli.
Puis, les tomates et les aubergines
Moi qui les croyais copines
S’attrapaient méchamment le chignon.
Tandis que deux oranges revendiquaient l’amour d’un citron.
Les salades pleuraient d’être torturées par les escargots,
« Arrêtez de me marcher sur le dos,
Ne mangez plus mes belles feuilles vertes,
En plus de votre bave je suis recouverte «
Les carottes criaient de douleurs
Rien ne calmait leurs pleurs,
Une taupe affamée
Leur mangeaient les pieds.
Le potiron critiquait l’artichaut
Lui disant « parce que tu es grand tu fais le beau «
Et l’autre de répondre « tu es tout rond et rampant
Tu ne profite pas du souffle du vent «
Les arbres fruitiers ne faisaient pas tant de bruit
De tout ce vacarme ils étaient à l’abri,
Ils parlaient entre eux de l’hiver passé
Contents de retrouver le soleil de l’été.
Je sortis de ma cachette « si vous n’arrêtez pas de faire la foire
Je ne vous donnerai plus à boire «
Ce fut le grand silence, et au moment de partir,
Le grand peuplier me dit « merci, je vais pouvoir enfin dormir « !!!!!!
