Ballade d’un soir de juin
Que j’aime m’en aller dans les doux soirs de juin,
M’étendre dans les bois au creux d’une verdure,
Où viennent m’embrasser en berçant la nature,
Les mille et un parfums que le jour a conjoint.
La tête dans les fleurs, le ciel en adjoint,
Inonde mon esprit d’un tableau sans rature,
Pinceau de la soirée Ô somptueuse peinture,
Quand le soleil couchant, au firmament se joint.
Puis c’est là qu’au détour de la nuit qui s’habille,
S’approche prés du bois une charmante fille,
Moi jouant le naïf, je ferme mes deux yeux.
Elle s’en vient aussi lentement que la lune,
Dont un blême rayon vient toucher radieux,
Le baiser que dépose en moi la jeune brune
je l ai trouver a ton honneur
Que j’aime m’en aller dans les doux soirs de juin,
M’étendre dans les bois au creux d’une verdure,
Où viennent m’embrasser en berçant la nature,
Les mille et un parfums que le jour a conjoint.
La tête dans les fleurs, le ciel en adjoint,
Inonde mon esprit d’un tableau sans rature,
Pinceau de la soirée Ô somptueuse peinture,
Quand le soleil couchant, au firmament se joint.
Puis c’est là qu’au détour de la nuit qui s’habille,
S’approche prés du bois une charmante fille,
Moi jouant le naïf, je ferme mes deux yeux.
Elle s’en vient aussi lentement que la lune,
Dont un blême rayon vient toucher radieux,
Le baiser que dépose en moi la jeune brune
je l ai trouver a ton honneur