Bafouer
J’ai guetté chaque nuit le silence des pas
Qui jalonnait la vie au creux de l’aube
Et je ne pense plus qu’à vouloir ton trépas
Tu t’envoles me servant une daube.
Or, je meurs de chagrin en te voyant partir,
Je pensais à tort que j’étais cet ange
T’écoutant me briser osant tout démentir.
Je demeure là sans aucun échange.
Mais je n’accepte plus par dépit tes mensonges
Révélant les secrets avec fureur
C’est si vite observé que tu détruis nos songes.
Avouer tes penchants que la rumeur
A dévoilé d’instinct, ces élans que tu ronges
Pour finir bafoués par la rancœur…
Maria-Dolores
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X7KZ1N5
Ce poème n'est qu'une fiction rien à voir avec ma vie réelle