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Au début je n'ai rien compris

#1
Au début je n’ai rien compris
Je n’ai rien compris mais vraiment rien de rien !!!
Plusieurs personnes ont essayé de me faire comprendre que j’avais vraiment besoin d’un suivi psychiatrique.
Mais bien entendu, je répondais à tout le monde que mon " mal-être" n’était que passager, petits problèmes quotidiens, quelques chagrins, ma vie que je détestais, trouble hormonal etc,etc…
Mais bien entendu, mon" mal- être" revenait plus fort encore à chaque bouleversement de ma vie.
Il y a dix ans, j’ai eu la chance de rencontrer quelqu’un de bien, un ami qui a mis tout son pouvoir pour m’aider et me convaincre de guérir ma maladie.
Mais bien sûr, encore une fois je me suis échappée avec une forte violence et une grosse brutalité. A un tel point que j’ai pensé que c’était peut être lui qui me perturbait…
Aujourd’hui je crois avoir compris !!! J’ai attendu bien longtemps, trop longtemps, il m’a fallu dix ans.
Je lui ai téléphoné il y quelques jours et malgré le mal que j’ai pu lui faire
Il a répondu" présent" il est venu me voir tout de suite là ou j’étais enfermée : dans une clinique psychiatrique.
Aujourd’hui, je me sens en voie de guérison j’espère qu’il ne me faudra pas attendre encore dix ans pour comprendre que j’ai une place dans cette vie.
Une vie qui n’appartient qu’à moi. Maintenant il me reste à savoir la gérer.
J’ai compris que mes" bouffées délirantes obsessionnelles" provenaient d’un étouffement au sein de ma famille ; je me suis privée pendant longtemps de toute activité, pour être toujours présente auprès d’eux.
(Mais qu’est-ce-que j’ai pu les étouffer, moi aussi) !!!
J’ai besoin de mon indépendance, j’ai besoin de liberté, pour vivre heureuse.
Maintenant j’arrive a dire à mes enfants : Lorsque vous êtes avec vos amis, moi j’ai le droit d’être avec les miens !!!
Ils ont encore du mal à comprendre, ils ne me connaissaient pas comme ça.
Pourquoi et comment maman en est arrivée là ? Moi, qui paraissait si forte !!!
Moi, qui essayait toujours de les consoler, de les épauler, de les soutenir, de les aider en fait !!!
Mais à la longue, mes épaules ont flanché et dans ma petite tête, tout s’est mélangé, comme ont dit « les fusibles ont pété ».
Là où je suis à présent, j’ai appris l’Amour avec un grand A, j’ai appris la tolérance, l’humanité, l’amitié, l’indulgence, la bonté et le respect …
J’ai appris aussi, que l’on pouvait être comprise si on accepte de parler sans avoir à se cacher pour simplement pleurer…
Aujourd’hui, parmi vous je crois l’avoir compris, ne dépend que de moi pour savoir le gérer, pourrais-je y arriver ?





J'ai écris ce texte lors d'un séjour en clinique psychiatrique
 

Jeptit

Nouveau poète
#5
Ton texte est très touchant de sincérité et de réalisme. Ce n'est pas àªtre égoiste que de penser de temps en temps à soi! Retiens aussi que les cimetières sont remplis de gens indispensables, alors vis aussi pour toi: c'est un service que tu rendras à tes proches pour pouvoir àªtre encore là et disponible à un moment o๠ils auront besoin de toi! Bon courage et continue à nous écrire de beaux poèmes!!! Je reviendrai les lire...