Au bord de ma vie

[lilasys]

Au bord de ma vie

Je me suis réveillée, tout au bord de ma vie,
Il y a fort longtemps, à l’aube d’un matin,
Pluvieux qui pressentait un très long jour d’ennui,
Des soucis qui sèment tant de chagrin:

Et j’ai essayé de remuer ciel et terre,
Pour croiser celui qui se dit bonheur,
Un coin d’herbe, de jolies fleurs en parterre,
Mais croyez-vous que c’est enfin l’heure ?

La vie sur tous les plis, toutes les coutures,
Une aiguille à la main pour finement la broder,
Entre lin et coton il n’y a pas de censure,
Quelques fils qui font aujourd’hui la dessiner;

Les années passent et au bord de mon lit,
Les charentaises jour et nuit ont collé à mes pieds,
On ne compte plus les joies, les peines et les cris,
Toutes ces armoires sont lourdes à porter …

LILASYS



​

 

[luron1er]

Au nord de l’envie

Toujours, je t’ai surveillé, tout au nord de l’envie,
Depuis fort longtemps, sans aube de tes chagrins,
Plus vieux, je ressentais un retour à ta vie,
De l’oublis qui parsème tous mes matins.

Et j’ai bien tenté de me muer en vers de terre,
Pour t’amener de l’humour à tes heures,
Un foin d’herbes folles que l’on fleure sans se taire,
Mais voyez-vous le renouveau pour le bonheur ?

L’envie dans tes replis, doit être ta confiture,
Une anguille demain pour finement t’aborder,
Entre fins, apportons notre maigre culture,
Quelques fils qui font aujourd’hui la destinée.

Dépasse les damnés et reste au nord de mon écrit,
Les chars se taisent pour l’ennui décollé des vers, des pieds,
Mais, ne raconte plus nos joies, nos veines mais nos envies,
Toutes ces grimoires ne sont pas léger à transporter …​

 

[lilasys]

Au nord de l’envie

Toujours, je t’ai surveillé, tout au nord de l’envie,
Depuis fort longtemps, sans aube de tes chagrins,
Plus vieux, je ressentais un retour à ta vie,
De l’oublis qui parsème tous mes matins.

Et j’ai bien tenté de me muer en vers de terre,
Pour t’amener de l’humour à tes heures,
Un foin d’herbes folles que l’on fleure sans se taire,
Mais voyez-vous le renouveau pour le bonheur ?

L’envie dans tes replis, doit être ta confiture,
Une anguille demain pour finement t’aborder,
Entre fins, apportons notre maigre culture,
Quelques fils qui font aujourd’hui la destinée.

Dépasse les damnés et reste au nord de mon écrit,
Les chars se taisent pour l’ennui décollé des vers, des pieds,
Mais, ne raconte plus nos joies, nos veines mais nos envies,
Toutes ces grimoires ne sont pas léger à transporter …​

Tout est si bien dit . Bisous

 

[coqhardi]

Parfois pour certains l'armoire est normande bien lourde à porter félicitations bonne soirée

 

[maryvelo]

Que de caillasses à trainer parfois!....Tu as une magnifique écriture tu peux être fière de toi .Bravo bisous

 

[Williams lecornier]

Très belle lecture qui se laisse parcourir, que j'ai beaucoup aimé bravo ! Lylasis
aux plaisirs de te lire
Michel

 

[lilasys]

Parfois pour certains l'armoire est normande bien lourde à porter félicitations bonne soirée

Que de caillasses à trainer parfois!....Tu as une magnifique écriture tu peux être fière de toi .Bravo bisous

Très belle lecture qui se laisse parcourir, que j'ai beaucoup aimé bravo ! Lylasis
aux plaisirs de te lire
Michel

Un texte lourd pour beaucoup d'entre nous !
Le temps file et on oublie de vivre pleinement nos envies en pensant plutôt à celles des autres qui avec le temps nous oublient :
Sauf ceux qui ont besoin ENCORE de nous et se gênent pas pour revenir des mois après ou des années quand ils sont dans le besoin :
Sans excuses, au contraire ! Nous culpabilisant de la situation ....
J'ai appris à ne plus répondre aux appels !
La roue de secours est crevée ;
Merci pour vos gentils commentaires !
Bisous à vous et prenez soin de vous !