Une à une les petites gouttelettes tombent
Laissant sur la vitre une serpillière de tristesse
Faisant entendre un bruit de tonnerre
Par de-la la nuit qui commence.
Des moments de silence se succèdent un à un
Pour partager avec moi l'immensité de mon espace vital
Une page de ma vie restant ouverte sur la page des matières
Dans l'attente d'une introduction à un nouveau chapitre à vivre.
Des mots se bousculent dans ma tête pour tromper ma solitude
Pas un son n'ose se faire entendre, pas un craquement de bois ne se plaint
Le temps semble rester ankyloser comme ça alors que dehors la vie vit
Hésitant entre le désir et le besoin, qui remportera la palme.
Un verre d'eau tiède sur une table de bois un peu défraichi
Une plume prête à écrire n'attendant que le bon moment pour procéder
Une chemise mal rangée sur une chaise se demandant ce qu'elle fait là
Un tapis un peu retroussé par mon va et vient entre la fenêtre et le repos.
Encore une nuit qui arrive, je ne l'ai pas demandé, elle s'est imposée toute seule
Nous sommes donc deux dans cette solitude à partager quelque chose, un avenir certain
Elle attend impatiemment le matin, moi impatiemment le sommeil
Nous restons comme ça, entre feux mouvements, qui fera le premier pas.
La nuit et moi, nous nous respectons depuis longtemps, nous ne faisons pas chambre à part
Elle est ma compagne de vie, elle ne m'a jamais déçu, elle a toujours été là, toujours à l'heure
Pas de surprise non plus, je sais qu'elle sera là demain et après-demain et après après demain, ...
Le confort de la constance mais aussi la lassitude d'une amie qui ne nous surprend pas.
Mais qu'est-ce que j'attends pour être heureux ?
Ou est en moi ce bonheur d'où il est supposé se blottir ?
On le cherche, on ne le trouve souvent pas
On croit l'apercevoir, il se sauve, on le rattrape mais il nous sème d'un bond
On se demande s'il existe lorsqu'on ne le possède pas
On le tiens entre nos mains et il nous glisse comme un petit poisson encore vivant qui se démène.
Les événements malheureux ne seraient que des cadeaux de la vie bien mal emballés si je comprends bien
Je dois compter sur moi-même, moi seul connait mes vrais besoins, personne d'autres
Qui peut bien être plus important que moi si ce n'est moi et encore moi ?
J'aimerais être ailleurs plutôt que là maintenant donc je ne suis pas heureux, pas encore.
Ce n'est pas vrai que je suis prêt à vivre mes prochaines années comme mes dernières, ce n'est pas vrai
Comme la chandelle allumée près de moi suffit à dissimuler toute la noirceur du soir
Il devrait me suffire que d'un premier geste pour provoquer le suivant et me sortir de ma routine.
Mais qu'est-ce que j'attends pour être heureux ?
Mais qu'est-ce que j'attends pour être heureux ?
Laissant sur la vitre une serpillière de tristesse
Faisant entendre un bruit de tonnerre
Par de-la la nuit qui commence.
Des moments de silence se succèdent un à un
Pour partager avec moi l'immensité de mon espace vital
Une page de ma vie restant ouverte sur la page des matières
Dans l'attente d'une introduction à un nouveau chapitre à vivre.
Des mots se bousculent dans ma tête pour tromper ma solitude
Pas un son n'ose se faire entendre, pas un craquement de bois ne se plaint
Le temps semble rester ankyloser comme ça alors que dehors la vie vit
Hésitant entre le désir et le besoin, qui remportera la palme.
Un verre d'eau tiède sur une table de bois un peu défraichi
Une plume prête à écrire n'attendant que le bon moment pour procéder
Une chemise mal rangée sur une chaise se demandant ce qu'elle fait là
Un tapis un peu retroussé par mon va et vient entre la fenêtre et le repos.
Encore une nuit qui arrive, je ne l'ai pas demandé, elle s'est imposée toute seule
Nous sommes donc deux dans cette solitude à partager quelque chose, un avenir certain
Elle attend impatiemment le matin, moi impatiemment le sommeil
Nous restons comme ça, entre feux mouvements, qui fera le premier pas.
La nuit et moi, nous nous respectons depuis longtemps, nous ne faisons pas chambre à part
Elle est ma compagne de vie, elle ne m'a jamais déçu, elle a toujours été là, toujours à l'heure
Pas de surprise non plus, je sais qu'elle sera là demain et après-demain et après après demain, ...
Le confort de la constance mais aussi la lassitude d'une amie qui ne nous surprend pas.
Mais qu'est-ce que j'attends pour être heureux ?
Ou est en moi ce bonheur d'où il est supposé se blottir ?
On le cherche, on ne le trouve souvent pas
On croit l'apercevoir, il se sauve, on le rattrape mais il nous sème d'un bond
On se demande s'il existe lorsqu'on ne le possède pas
On le tiens entre nos mains et il nous glisse comme un petit poisson encore vivant qui se démène.
Les événements malheureux ne seraient que des cadeaux de la vie bien mal emballés si je comprends bien
Je dois compter sur moi-même, moi seul connait mes vrais besoins, personne d'autres
Qui peut bien être plus important que moi si ce n'est moi et encore moi ?
J'aimerais être ailleurs plutôt que là maintenant donc je ne suis pas heureux, pas encore.
Ce n'est pas vrai que je suis prêt à vivre mes prochaines années comme mes dernières, ce n'est pas vrai
Comme la chandelle allumée près de moi suffit à dissimuler toute la noirceur du soir
Il devrait me suffire que d'un premier geste pour provoquer le suivant et me sortir de ma routine.
Mais qu'est-ce que j'attends pour être heureux ?
Mais qu'est-ce que j'attends pour être heureux ?
