Après avoir connu des sommets composés de nuages de vapeur qui disparaissent d'un claquement de doigt à l'arrivée d'un rayon de soleil, ie, après avoir vécu un amour non partagé qui est devenu définitivement non partageable tout d'un coup, je dois savoir tirer ma révérence et malgré tout dire merci à ces moments qui font que je me suis retrouvé face à moi-même pour m'obliger à me comprendre.
La vie m'envoie un message qu'il faut parfois décoder car masquée derrière son lot de tristesses et de remises en question multiples à répétition, Ce message m'indique non durement la porte de sortie vers un cachot noir et humide mais vers la fenêtre et vers le dehors beaucoup plus grand que l'intérieur ou je m'étais réfugié croyant, à tort plus qu'à raison, que là et là seulement, le monde était complet et étanche avec des frontières sans rien d'autre derrière.
Il faut que je sache regarder ailleurs pour m'apercevoir qu'en ne visant qu'un seul visage dans mes pensées, aussi angélique qu'il soit, cela fait que j'en oublie tout ce qui bordait ce chemin de mon quotidien : des plantes chatoyantes aux bras ouverts, des arbres gigantesques par leur grandeur de coeur, des parfums de forêt s'émanant de ceux qui m'entoure, la vie à l'état sauvage mais la vraie vie comme elle était avant d'avoir trop et mal aimé.
Aussi doux et soyeux qu'il est, le sable sur la grève ne restera jamais bien longtemps entre mes doigts. Il s'écoulera pour aller rejoindre ses semblables. Une pierre d'eau plus loin, elle, demeurera entre mes mains, plus brute, moins tendre, moins caressante au toucher mais plus stable et qui reste là si ma main se referme tout doucement. Donc, je dois retenir de ceci que cet amour si tendre, devenu trop friable m'a échappé entre les doigts. Je dois me rattacher à des valeurs et des bonheurs plus essentiels, en revenant à la base, qui eux ne me quitteront jamais si je les utilise respectueusement et que je les garde bien intégré à moi, entre mes mains, sans excès.
En fin de compte, j'avais cru avoir de faux besoins ressentis à la place de vrais désirs davantage à ma dimension humaine et réelle qui se combleront maintenant que j’ai repris conscience des mes limites et de mes possibilités.
Je dois accepter et m'accepter.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas me montrer indifférent mais simplement admettre que je ne peux agir à la place de quelqu’un d’autre ni le contrôler et surtout contre sa volonté.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas être inerte mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes de cet événement pour que ceci ne se répète plus jamais.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas vouloir changer les autres mais donner le meilleur de moi-même gratuitement quand il le demande et seulement quand il le demande, s'il le demande.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas juger mais accorder à autrui le droit d’être humain, d'être ce qu'il veut, d'être différent et séparé de moi, si c'est son voeu.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas rejeter mais au contraire accepter ce qui après tout est davantage à mon échelle; ce qui s'est avéré trop grand pour moi, trop complexe à maintenir, certes je l'oublierai si je le remplace par du vrai, du réel et qui me ressemble même si cela doit être moins grandiose.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas harceler ni sermonner ni imposer mais y déceler mes propres faiblesses et m’en défaire croyant que par l'effet miroir, c'était eux qui devait changer et s'adapter.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas adapter les choses à mes propres désirs mais prendre chaque jour comme il vient et l’apprécier pour ce qu'il est et pas au de-là, de ce qu'il ne deviendra jamais malgré mon acharnement à trop vouloir.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas critiquer ou vouloir corriger contre gré mais m’efforcer de devenir ce que je rêve de devenir dans le fond de moi-même si je cherche correctement.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas craindre la rechute du passé et ce que j'étais mais vivre et grandir pour l’avenir, ne regarder en arrière que pour savoir ce qui pourrait me dépasser et l'accepter et surtout regarder en avant pour éviter les obstacles de la vie, les murs de pierres à affronter ou à contourner.
En acceptant et en m'acceptant, je dois reconnaître mon impuissance à tout avoir dans l'angle de mes ornières et réaliser que tout ne pourra être moulé à la forme de mes mains juste parce que c'est ce que j'aimerais et que c'est mieux ainsi pour LE bien des autres et pour mon bien finalement.
En acceptant et en m'acceptant, je devrais craindre moins et aimer davantage d'une façon détachée mais sincère et disponible sans obligation de partage.
Merci Enya et ta musique qui m'a permis, ce soir, à partir de la résilience ou du lâcher-prise, de me faire franchir une nouvelle étape vers le but ultime qu'est la prise de conscience de tous ces petits bonheurs de la vie dont j'avais oublié l'existence, qui m'attendait tout doucement, qui ne sont pas LE grand bonheur que j'attendais mais qui sont accessibles en tout temps si je fais l'effort de les apprécier et d'en tirer profit.
Je ne suis pas rendu à destination mais je crois avoir pris le bon embranchement, la bonne décision, cette fois-ci.
La vie m'envoie un message qu'il faut parfois décoder car masquée derrière son lot de tristesses et de remises en question multiples à répétition, Ce message m'indique non durement la porte de sortie vers un cachot noir et humide mais vers la fenêtre et vers le dehors beaucoup plus grand que l'intérieur ou je m'étais réfugié croyant, à tort plus qu'à raison, que là et là seulement, le monde était complet et étanche avec des frontières sans rien d'autre derrière.
Il faut que je sache regarder ailleurs pour m'apercevoir qu'en ne visant qu'un seul visage dans mes pensées, aussi angélique qu'il soit, cela fait que j'en oublie tout ce qui bordait ce chemin de mon quotidien : des plantes chatoyantes aux bras ouverts, des arbres gigantesques par leur grandeur de coeur, des parfums de forêt s'émanant de ceux qui m'entoure, la vie à l'état sauvage mais la vraie vie comme elle était avant d'avoir trop et mal aimé.
Aussi doux et soyeux qu'il est, le sable sur la grève ne restera jamais bien longtemps entre mes doigts. Il s'écoulera pour aller rejoindre ses semblables. Une pierre d'eau plus loin, elle, demeurera entre mes mains, plus brute, moins tendre, moins caressante au toucher mais plus stable et qui reste là si ma main se referme tout doucement. Donc, je dois retenir de ceci que cet amour si tendre, devenu trop friable m'a échappé entre les doigts. Je dois me rattacher à des valeurs et des bonheurs plus essentiels, en revenant à la base, qui eux ne me quitteront jamais si je les utilise respectueusement et que je les garde bien intégré à moi, entre mes mains, sans excès.
En fin de compte, j'avais cru avoir de faux besoins ressentis à la place de vrais désirs davantage à ma dimension humaine et réelle qui se combleront maintenant que j’ai repris conscience des mes limites et de mes possibilités.
Je dois accepter et m'accepter.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas me montrer indifférent mais simplement admettre que je ne peux agir à la place de quelqu’un d’autre ni le contrôler et surtout contre sa volonté.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas être inerte mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes de cet événement pour que ceci ne se répète plus jamais.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas vouloir changer les autres mais donner le meilleur de moi-même gratuitement quand il le demande et seulement quand il le demande, s'il le demande.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas juger mais accorder à autrui le droit d’être humain, d'être ce qu'il veut, d'être différent et séparé de moi, si c'est son voeu.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas rejeter mais au contraire accepter ce qui après tout est davantage à mon échelle; ce qui s'est avéré trop grand pour moi, trop complexe à maintenir, certes je l'oublierai si je le remplace par du vrai, du réel et qui me ressemble même si cela doit être moins grandiose.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas harceler ni sermonner ni imposer mais y déceler mes propres faiblesses et m’en défaire croyant que par l'effet miroir, c'était eux qui devait changer et s'adapter.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas adapter les choses à mes propres désirs mais prendre chaque jour comme il vient et l’apprécier pour ce qu'il est et pas au de-là, de ce qu'il ne deviendra jamais malgré mon acharnement à trop vouloir.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas critiquer ou vouloir corriger contre gré mais m’efforcer de devenir ce que je rêve de devenir dans le fond de moi-même si je cherche correctement.
En acceptant et en m'acceptant, je ne dois pas craindre la rechute du passé et ce que j'étais mais vivre et grandir pour l’avenir, ne regarder en arrière que pour savoir ce qui pourrait me dépasser et l'accepter et surtout regarder en avant pour éviter les obstacles de la vie, les murs de pierres à affronter ou à contourner.
En acceptant et en m'acceptant, je dois reconnaître mon impuissance à tout avoir dans l'angle de mes ornières et réaliser que tout ne pourra être moulé à la forme de mes mains juste parce que c'est ce que j'aimerais et que c'est mieux ainsi pour LE bien des autres et pour mon bien finalement.
En acceptant et en m'acceptant, je devrais craindre moins et aimer davantage d'une façon détachée mais sincère et disponible sans obligation de partage.
Merci Enya et ta musique qui m'a permis, ce soir, à partir de la résilience ou du lâcher-prise, de me faire franchir une nouvelle étape vers le but ultime qu'est la prise de conscience de tous ces petits bonheurs de la vie dont j'avais oublié l'existence, qui m'attendait tout doucement, qui ne sont pas LE grand bonheur que j'attendais mais qui sont accessibles en tout temps si je fais l'effort de les apprécier et d'en tirer profit.
Je ne suis pas rendu à destination mais je crois avoir pris le bon embranchement, la bonne décision, cette fois-ci.
