J’en ai plein à offrir j’en ai plein mes tiroirs
Des messages amicaux des mots de gentillesse
Et ça vous changera un peu de la tristesse.
la tristesse d’un monde où règne le Dieu fric
Où pour être quelqu’un il suffit d’étaler
Sa voiture sa maison ses bijoux et son blé
Un monde frelaté qui part en mosaïque.
La tristesse qu’on lit au fil des quotidiens
Dans les viols et les meurtres de pauvres innocents
D’enfants dont on abuse parce qu’ils sont trop confiants
Ou de femmes battues à mort comme des chiens.
La tristesse infligée à nos doux compagnons
Adoptés un beau jour et qu’on jette à l’été
Sur le bord d’une route parce que l’on est trop con
Pour comprendre l’amour qu’ils donnent sans compter.
La tristesse engendrée par l’incompréhension
De plus en plus flagrante entre hommes et femmes
L’égoïsme acharné auquel chacun tenons
Qui détruit tout amour plutôt qu’il ne l’enflamme.
La tristesse des guerres qui n’en finissent pas
Au nom des religions des races ou des couleurs
Ces guerres fratricides inutiles combats
Qui font d’un si beau monde un monde de terreur.
Approchez approchez il y a ici-bas
Une bien modeste âme qui lassée de ces drames
Vous invite un instant à déposer les armes
Et à fermer vos cœurs aux haines et aux combats.
Construisons l’avenir comme une pyramide
Quatre côtés parfaits d’une infinie beauté
Chaque homme qui le veut pourrait y apporter
Se pierre ramassée au mur de l'impossible