L' obscurité s' efface, l'aube sort du sommeil,
Un soleil pourpre et d'or s'installe dans le ciel,
Secrètement le petit cimetière s' éveille,
Des oiseaux prennent leur envole: bruissement d' ailes
Que m'importe, je t' aime
Comme des pantins des hommes gisent sur le sol,
Désarticulés, démantibulés: des guignols,
Au lointain des chiens aboient avec frénésie,
La terre s' enflamme, d'un coup le ciel s' assombri
Que m 'importe, je t' aime
Des éclaboussures d'un rouge carmin se parsèment,
C'est la révolte, le saignement de la terre,
Des flots de sang violacés convergent vers la mer
Dévastant tout à leur passage: une gangrène
Que m'importe, je t'aime
La lune implose, les astres s' éteignent et se meurt,
Toute végétation est réduite en poussière,
Aucun son, aucune clarté, aucune lueur...
Mais qu' avons nous fait?... Qu' avons nous fait de la Terre???
D'après un poème écrit en anglais (1970), la traduction n'en a pas enlevé le sensUn soleil pourpre et d'or s'installe dans le ciel,
Secrètement le petit cimetière s' éveille,
Des oiseaux prennent leur envole: bruissement d' ailes
Que m'importe, je t' aime
Comme des pantins des hommes gisent sur le sol,
Désarticulés, démantibulés: des guignols,
Au lointain des chiens aboient avec frénésie,
La terre s' enflamme, d'un coup le ciel s' assombri
Que m 'importe, je t' aime
Des éclaboussures d'un rouge carmin se parsèment,
C'est la révolte, le saignement de la terre,
Des flots de sang violacés convergent vers la mer
Dévastant tout à leur passage: une gangrène
Que m'importe, je t'aime
La lune implose, les astres s' éteignent et se meurt,
Toute végétation est réduite en poussière,
Aucun son, aucune clarté, aucune lueur...
Mais qu' avons nous fait?... Qu' avons nous fait de la Terre???