amour et souvenir 1
Il y a un an la vie m’a enseigné quelque chose :
Que rien , ni personne n’était acquis.
C’est une réalité, dure à accepter mais très enrichissante.
Ce phénomène de la vie, je l’ai appris à mes dépends, et surtout
Au dépend de mon cœur, car c’est lui qui a versé le plus de larmes.
Aujourd’hui je sais qu’aimer ne rime pas avec posséder.
Seulement, moi je l’ai compris trop tard.
On s’est aimé d’un amour véritable, pur et sincère, d’un amour « bébé ».
On s’est tout donné, même si j’avais tendance à en demander toujours plus.
J’ai vécu de belles années avec cet amour, j’ai eu les premiers plus beaux moments de ma vie avec lui, et je sais à présent qu’avec lui je ne les aurais plus jamais.
Il m’a apportai énormément de chose et je l’en remercie.
Mais au fil des jours, mon envie de posséder encore et toujours a fini par le faire fuir, sans espoir qu’il revienne un jour.
Quand il est parti ma fierté prenait le dessus sur ma souffrance.
Je me disais que je l’oublierai aussi vite qu’il est entré dans ma vie.
Mais peu à peu ma fierté s’est évaporée et a laissé place au chagrin.
Je me suis retrouvée devant le fait accompli : il était plus dans ma vie et moi plus dans son cœur, je ne me retrouverai plus jamais dans ses bras.
C’est la plus dure réalité que j’ai dû affronter : j’étais seule avec pour seule compagnie mon coeur à vif.
Pendant des mois et des mois je me laissais vivre, sentant qu’une chose m’avait été arrachée.
Je pensais la retrouver avec les autres qui entraient dans ma vie et en ressortaient aussi vite, me détruisant un peu plus à leur tour.
Depuis ce jour je ne suis plus la même, moi qui n’avait jamais connu les sanglots de l’amour, moi qui avais un coeur caché, imperméable à la souffrance, il a su le mettre à nu et l’a laissé sans défense.
Je me retrouve perdue, je me tourmente l’esprit à essayer de déchiffrer ces incohérences qui font parties de ma vie.
Je suis tombée au fond du gouffre formé par le désespoir mais je remonte un peu plus chaque jour, ne gardant que les bons souvenirs.
Et puis on dit que le temps referme toutes les blessures, même si on sait que les cicatrices elles, restent toujours sensibles.
Je suis devenue incompréhensive envers la vie, je vis dans ma bulle afin de me protéger, car je ne veux plus souffrir.
Désormais, je me laisse flotter à la dérive sur les courants de la vie, sans destination précise, en attendant que quelqu’un attache mes amarres au port de l‘amour.
poème que j'ai écrit il y a 5 ans pour mon 1er amour.
Que rien , ni personne n’était acquis.
C’est une réalité, dure à accepter mais très enrichissante.
Ce phénomène de la vie, je l’ai appris à mes dépends, et surtout
Au dépend de mon cœur, car c’est lui qui a versé le plus de larmes.
Aujourd’hui je sais qu’aimer ne rime pas avec posséder.
Seulement, moi je l’ai compris trop tard.
On s’est aimé d’un amour véritable, pur et sincère, d’un amour « bébé ».
On s’est tout donné, même si j’avais tendance à en demander toujours plus.
J’ai vécu de belles années avec cet amour, j’ai eu les premiers plus beaux moments de ma vie avec lui, et je sais à présent qu’avec lui je ne les aurais plus jamais.
Il m’a apportai énormément de chose et je l’en remercie.
Mais au fil des jours, mon envie de posséder encore et toujours a fini par le faire fuir, sans espoir qu’il revienne un jour.
Quand il est parti ma fierté prenait le dessus sur ma souffrance.
Je me disais que je l’oublierai aussi vite qu’il est entré dans ma vie.
Mais peu à peu ma fierté s’est évaporée et a laissé place au chagrin.
Je me suis retrouvée devant le fait accompli : il était plus dans ma vie et moi plus dans son cœur, je ne me retrouverai plus jamais dans ses bras.
C’est la plus dure réalité que j’ai dû affronter : j’étais seule avec pour seule compagnie mon coeur à vif.
Pendant des mois et des mois je me laissais vivre, sentant qu’une chose m’avait été arrachée.
Je pensais la retrouver avec les autres qui entraient dans ma vie et en ressortaient aussi vite, me détruisant un peu plus à leur tour.
Depuis ce jour je ne suis plus la même, moi qui n’avait jamais connu les sanglots de l’amour, moi qui avais un coeur caché, imperméable à la souffrance, il a su le mettre à nu et l’a laissé sans défense.
Je me retrouve perdue, je me tourmente l’esprit à essayer de déchiffrer ces incohérences qui font parties de ma vie.
Je suis tombée au fond du gouffre formé par le désespoir mais je remonte un peu plus chaque jour, ne gardant que les bons souvenirs.
Et puis on dit que le temps referme toutes les blessures, même si on sait que les cicatrices elles, restent toujours sensibles.
Je suis devenue incompréhensive envers la vie, je vis dans ma bulle afin de me protéger, car je ne veux plus souffrir.
Désormais, je me laisse flotter à la dérive sur les courants de la vie, sans destination précise, en attendant que quelqu’un attache mes amarres au port de l‘amour.
poème que j'ai écrit il y a 5 ans pour mon 1er amour.