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Allongé

Roswell

Nouveau poète
#1
Allongé sur la berge, j'observe les pêcheurs
Dans un paysage vierge, dépouvu de rancoeurs
En scrutant l'horizon, aucune trace d'orage
Du soleil à foison et des vert pâturages
Allongé sur la berge, j'observe le village
Pas d'église ni de cierges, pas de mauvais présages
Juste le temps qui passe, sans ennui ni soucis
Pas l'ombre d'un rapace lorsque tombe la nuit
Allongé sur la berge, j'observe mon pays
Champs de guerre et drapeau y sont tous deux proscrits
Les enfants jouent et rient, les idées fécondes
De Marseille à Paris, le bonheur vagabonde
Allongé sur la berge, j'observe le monde
Telle une grande auberge, ou personne ne gronde
Il n'y a qu'un seul étage, ou personne ne surveille
Amour et partage ont remplacé le vermeil
Allongé sur la berge, j'observe le réveil
Ce n'était pas mon monde, mais celui de mes rêves
Encore quelques secondes, pour ces nuits trop brèves
Le matin quand j'emmerge, moi j'ai encore sommeil