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A croquer

saoirse

Maître Poète
#1
Elle disait que j'étais belle
Elle me voulait sans dentelles
Elle glissait sur mes contours
Elle en caressait les faubourgs

Et dans ses yeux la convoitise
A sa bouche la gourmandise
Je me sens comme friandise
En faisant tomber ma chemise

Oh de ce regard esquissé
J'étais résolument flattée
Elle a su me rendre sanguine
En me caressant de sa mine

Et tendrement elle a glissé
Sur mes traits pour les diffuser
Et devant moi elle a mouillé
Son pinceau pour coloriser

Elle a posé sur un carnet
De mon image le reflet
Par son affection sublimée

C'est ainsi qu'elle m'a croqué
 
#3
Une belle façon de concevoir un si bel amour ( Belle amour) dussions nous dire plutôt, au feu la convenance orthographique.
Elle disait que j'étais celle
Faisant de son cœur de dentelle
Qu'elle glisserait aux contours
Pour en dessiner ses faubourgs
Merci pour cette écriture très douce même si un peu simple à l'écrit, ne le prenez pas mal surtout ce n'est pas péjoratif à votre style, moi même ne pouvant juger du mien propre.
J'aime beaucoup l'image de l'échange entre femmes ♥️
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#4
Elle a mis si longtemps à revenir, s'il te plaît, ne la fait pas repartir.
Elle n'a rien de simple, elle ne veut pas être juste compliquée, et j'apprécie énormément ce détail.
Ps: et je sais qu'être plus dur ou plus doux qu'une femme est impossible, si tu es un homme. (tel qu'est dans ma conception l'idéal humain de tel et telle)
 
Dernière édition:
#5
Elle a mis si longtemps à revenir, s'il te plaît, ne la fait pas repartir.
Elle n'a rien de simple, elle ne veut pas être juste compliquée, et j'apprécie énormément ce détail.
Ps: et je sais qu'être plus dur ou plus doux qu'une femme est impossible, si tu es un homme. (tel qu'est dans ma conception l'idéal humain de tel et telle)
Justement la simplicité de l'écriture fait la beauté de sa ligne qui ne pourrait que continuer d'étaler les vagues de ses lettres dont les écumes feront petit à petit naître un roman sur la plage du cœur de son élue.
 
#6
Elle a mis si longtemps à revenir, s'il te plaît, ne la fait pas repartir.
Elle n'a rien de simple, elle ne veut pas être juste compliquée, et j'apprécie énormément ce détail.
Ps: et je sais qu'être plus dur ou plus doux qu'une femme est impossible, si tu es un homme. (tel qu'est dans ma conception l'idéal humain de tel et telle)
C'est pour cette raison que je parle de simplicité dans l'écriture car je ne sais là faire malheureusement, j'ai le cerveau quelque peu tordu de trop de lettres.
 

saoirse

Maître Poète
#11
Une belle façon de concevoir un si bel amour ( Belle amour) dussions nous dire plutôt, au feu la convenance orthographique.
Elle disait que j'étais celle
Faisant de son cœur de dentelle
Qu'elle glisserait aux contours
Pour en dessiner ses faubourgs
Merci pour cette écriture très douce même si un peu simple à l'écrit, ne le prenez pas mal surtout ce n'est pas péjoratif à votre style, moi même ne pouvant juger du mien propre.
J'aime beaucoup l'image de l'échange entre femmes ♥️
Merci mon cher, j'aime beaucoup votre quatrain en réponse au poème.
Rassurez-vous je ne le prend pas mal, mon écriture est assez directe sans doute plus influencée par Yeats que par Mallarmé ou Breton :)
Une belle amour, voilà une belle licence poétique
 

saoirse

Maître Poète
#12
Elle a mis si longtemps à revenir, s'il te plaît, ne la fait pas repartir.
Elle n'a rien de simple, elle ne veut pas être juste compliquée, et j'apprécie énormément ce détail.
Ps: et je sais qu'être plus dur ou plus doux qu'une femme est impossible, si tu es un homme. (tel qu'est dans ma conception l'idéal humain de tel et telle)
Rassure toi je ne vais pas m'enfuir :)
Et puis Daniel ne fait qu'exprimer une opinion et ce avec courtoisie je ne vois pas là de quoi m'offusquer
 
#16
Elle disait que j'étais belle
Elle me voulait sans dentelles
Elle glissait sur mes contours
Elle en caressait les faubourgs


Et dans ses yeux la convoitise
A sa bouche la gourmandise
Je me sens comme friandise
En faisant tomber ma chemise


Oh de ce regard esquissé
J'étais résolument flattée
Elle a su me rendre sanguine
En me caressant de sa mine


Et tendrement elle a glissé
Sur mes traits pour les diffuser
Et devant moi elle a mouillé
Son pinceau pour coloriser


Elle a posé sur un carnet
De mon image le reflet
Par son affection sublimée

C'est ainsi qu'elle m'a croqué
Jolie étude portraitiste