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A cent à l'heure je carbure

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#1
A cent à l'heure je carbure,
(en prose pour la démesure)

A cent à l'heure je carbure,
pour le bien, le mal,
a cent à l'heure je carbure,
pour mon bonheur ou pour mon malheur,
pour aujourd'hui et pour demain, je carbure.

Assis sur un banc rue des délires devant une devanture,
je regarde les créatures rentrant et sortant du grand cinéma,
le vent dans ma chevelure emporte mes frisures, mon passé, mon futur.

C'est un immobilisme de comptoir en contre mouvement
fait de demi mesure, en route pour Mercure la température monte,
le soleil explose, je me fond en éclaboussures.

Sur le trottoir dansent des fémurs et sur le pavé où poussent nos voitures
comme des corbillards, les bus s'enchaînent en filature,
nous ne sommes plus qu'à quelques encablures de la fissure, on se noie en conjoncture
sur une mer de villégiature l'océan rapporte à quai nos ordures
faudra bien payer la facture nous voilà au pieds du mur
seules nos chaussures encore nous font avancer peut importe la pointure,
j'appuie sur accélérateur,

A cent à l'heure je carbure,
pour le bien le mal,
a cent à l'heure je carbure,
pour mon bonheur ou pour mon malheur,
pour aujourd'hui et pour demain, je carbure.

J'empruntais l'embrasure porte des étoiles,
ma masure est ce vaisseau structure de mes rêves
je jette un œil par la serrure me voilà en apesanteur devant une feuille d'écriture,
la page blanche est sans rature, qu'avons nous fait de nos plus belles lectures,
des projets contre nature, des amours immatures, et des gâteaux sans levure,
de la chapelure sur les poissons, de la friture sur les lignes et des fruits trop murs,
un monde en déconfiture, des matins sans confiture, reste quelques gravures, images d'Épinal pour un coin de verdure,
culture conventionnée, agriculture biologique et contre culture, la forêt n'est plus magique, Brocéliande un parc pour promoteur,
Arthur croule sous la magistrature, Excalibur n'est plus qu'une épée en plastique pour petit.
Je saute la clôture.
Assis sur ma sépulture, je suis du regard le dandinement d'une belle cambrure une voix me murmure
holà ! L'ami attention ! c'est une enfant, une enfant dis-je surpris, elle parait bien mature,
vous êtes au futur ici, plus de nourriture mais des piqûres aux ogm, les généticiens sont des artistes
ils pratiquent la sculpture mieux que Michel Ange,
si vous voulez une impure retournez en arrière d'un siècle ou deux mais attention à la censure,
je repartis donc au pays d’Épicure, ma combinaison spatiale voyait ses coutures craquer une à une
et mon armure me gênait aux entournures, va falloir serrer la ceinture
mais un truc me rassure finalement nous serons encore là mais en étais je vraiment sur ?
Ma feuille était toujours vierge, une bavure à l'encolure,
je m'étais assoupis dans une mauvaise posture, aurai-je abusé de la friture ?

A cent à l'heure je carbure,
pour le bien, le mal,
a cent à l'heure je carbure,
pour mon bonheur ou pour mon malheur,
pour aujourd'hui et pour demain, je carbure.

Une belle roulure sortait du cinéma, je la vis à ma pointure,
elle était nature et nous fîmes un tour de voiture,
Je passais ma main dans sa chevelure, elle soigna mes blessures
et par les mots que l'on se jure elle me conduit à la mairie, au fronton de la république nous dîmes oui,
devant Mr le maire et toute la garniture, pour conclure nous posâmes nos noms au bas du parchemin,
l'aventure était belle, s'écrivait comme la poussière sur une vielle reliure, un journal jaunis,
une fois rangées nos parures nous apparurent sans fioritures, de la pelure d’oignons le ventre criant torture,
vint le temps des factures, des pattes et des œufs dures, l'automne s’installât dans la masure
comme un fruit pourrit, une moisissure et s'envolent les petites coupures, il fallut travailler bien sur,
Alors à vive allure on se croisait, à vive allure sous la couverture,
laissant les balayures et toutes nos mésaventures, et c'est l'usure, la courbature, la fracture.
Sous le fronton de la république où nous dîmes un jour oui
ce fut la rupture ne reste plus que les traces d' hydrocarbures,
faites remonter jusqu'à la préfecture c'est l'histoire des gens sans envergure,
sans carrure, sans futur.

A cent à l'heure je carbure,
pour le bien, le mal,
a cent à l'heure je carbure,
pour mon bonheur ou pour mon malheur,
pour aujourd'hui et pour demain, je carbure.
 
Dernière édition:
#2
ben dis donc , c'est du bon carburant que tu prends !
même à 200 à l'heure je dirais que tu carbures !!
mais quand ça rime , c'est pas de la prose , rire
 
Dernière édition:

Vega46

Maître Poète
#5
C’est ce que l’on appelle vivre à cent à l’heure!.

Aucun raté dans cette prose qui ne carbure pas à sec et qui ne s’essoufle pas.

Momo le clochard céleste au cerveau poussiéreux
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#6
ben dis donc , c'est du bon carburant que tu prends !
même à 200 à l'heure je dirais que tu carbures !!
mais quand ça rime , c'est pas de la prose , rire
Merci Luze
à 200 je risque quelques fracture déjà que mon dos et en confiture et à 200 je ne carbure plus je pollue bon 100 aussi mais la facture n'est pas la même faut vivre avec ses moyens "lol"
 
#15
A cent à l'heureje carbure,
(en prose pour la démesure)

A cent à l'heure je carbure,
pour le bien, le mal,
a cent à l'heure je carbure,
pour mon bonheur ou pour mon malheur,
pour aujourd'hui et pour demain, je carbure.

Assis sur un banc rue des délires devant une devanture,
je regarde les créatures rentrant et sortant du grand cinéma,
le vent dans ma chevelure emporte mes frisures, mon passé, mon futur.

C'est un immobilisme de comptoir en contre mouvement
fait de demi mesure, en route pour Mercure la température monte,
le soleil explose, je me fond en éclaboussures.

Sur le trottoir dansent des fémurs et sur le pavé où poussent nos voitures
comme des corbillards, les bus s'enchaînent en filature,
nous ne sommes plus qu'à quelques encablures de la fissure, on se noie en conjoncture
sur une mer de villégiature l'océan rapporte à quai nos ordures
faudra bien payer la facture nous voilà au pieds du mur
seules nos chaussures encore nous font avancer peut importe la pointure,
j'appuie sur accélérateur,

A cent à l'heure je carbure,
pour le bien le mal,
a cent à l'heure je carbure,
pour mon bonheur ou pour mon malheur,
pour aujourd'hui et pour demain, je carbure.

J'empruntais l'embrasure porte des étoiles,
ma masure est ce vaisseau structure de mes rêves
je jette un œil par la serrure me voilà en apesanteur devant une feuille d'écriture,
la page blanche est sans rature, qu'avons nous fait de nos plus belles lectures,
des projets contre nature, des amours immatures, et des gâteaux sans levure,
de la chapelure sur les poissons, de la friture sur les lignes et des fruits trop murs,
un monde en déconfiture, des matins sans confiture, reste quelques gravures, images d'Épinal pour un coin de verdure,
culture conventionnée, agriculture biologique et contre culture, la forêt n'est plus magique, Brocéliande un parc pour promoteur,
Arthur croule sous la magistrature, Excalibur n'est plus qu'une épée en plastique pour petit.
Je saute la clôture.
Assis sur ma sépulture, je suis du regard le dandinement d'une belle cambrure une voix me murmure
holà ! L'ami attention ! c'est une enfant, une enfant dis-je surpris, elle parait bien mature,
vous êtes au futur ici, plus de nourriture mais des piqûres aux ogm, les généticiens sont des artistes
ils pratiquent la sculpture mieux que Michel Ange,
si vous voulez une impure retournez en arrière d'un siècle ou deux mais attention à la censure,
je repartis donc au pays d’Épicure, ma combinaison spatiale voyait ses coutures craquer une à une
et mon armure me gênait aux entournures, va falloir serrer la ceinture
mais un truc me rassure finalement nous serons encore là mais en étais je vraiment sur ?
Ma feuille était toujours vierge, une bavure à l'encolure,
je m'étais assoupis dans une mauvaise posture, aurai-je abusé de la friture ?

A cent à l'heure je carbure,
pour le bien, le mal,
a cent à l'heure je carbure,
pour mon bonheur ou pour mon malheur,
pour aujourd'hui et pour demain, je carbure.

Une belle roulure sortait du cinéma, je la vis à ma pointure,
elle était nature et nous fîmes un tour de voiture,
Je passais ma main dans sa chevelure, elle soigna mes blessures
et par les mots que l'on se jure elle me conduit à la mairie, au fronton de la république nous dîmes oui,
devant Mr le maire et toute la garniture, pour conclure nous posâmes nos noms au bas du parchemin,
l'aventure était belle, s'écrivait comme la poussière sur une vielle reliure, un journal jaunis,
une fois rangées nos parures nous apparurent sans fioritures, de la pelure d’oignons le ventre criant torture,
vint le temps des factures, des pattes et des œufs dures, l'automne s’installât dans la masure
comme un fruit pourrit, une moisissure et s'envolent les petites coupures, il fallut travailler bien sur,
Alors à vive allure on se croisait, à vive allure sous la couverture,
laissant les balayures et toutes nos mésaventures, et c'est l'usure, la courbature, la fracture.
Sous le fronton de la république où nous dîmes un jour oui
ce fut la rupture ne reste plus que les traces d' hydrocarbures,
faites remonter jusqu'à la préfecture c'est l'histoire des gens sans envergure,
sans carrure, sans futur.

A cent à l'heure je carbure,
pour le bien, le mal,
a cent à l'heure je carbure,
pour mon bonheur ou pour mon malheur,
pour aujourd'hui et pour demain, je carbure.
Enigmatique ;) et des images assez illustratives
 
#17
Zuc, je vous conseille les lectures de Régine Pernoud " pourquoi faire le Moyen-âge" ou" Lumières du Moyen-âge", vous y apprendrez certaines choses très instructives et qui vous seront très utiles par la suite car je vous donnerai d'autres références que vous pourrez étudier à votre rythme.