Au gré de ma démence
Ma mémoire me fait défaut
Mes souvenirs en partance
M’apportent le chaos
Je vieillis dans ma maladie
Restant le même a l’intérieur
Mais parfois loin de la vie
Au comble de mes frayeurs
Je connais ma déchéance
Je sais mon désordre
Je n’ai plus confiance
J’erre dans des ténèbres
Ma mémoire est ma prison
Dans la pauvreté de ses bas-fonds
Je demeure isolé
Ne sachant à qui me fier
Parfois cela revient
Je me souviens clairement
De ces merveilleux moments
Qui s’estompent inexorablement
De ma belle enfance
Du partage de mon adolescence
Connaissant des joies, des peines
Vivant …sans trop de chaînes
Je me souviens à l’aube de ces jours
De mes années passées, de mes amours
J’ai aimé avec exigence
Me suis donné sans réticence
J’ai serré bien des nudités
Ouvrant futilement mon cœur
Pour finalement le donner
A celle qui l’a accepté sans rancœur
J’ai existé comme homme et amant
J’ai eu de beaux enfants
Une vie bien remplie
Mais maintenant je survie
Ma mémoire est une ornière
Sous la pluie devenant rivière
Je me trompe sous cet orage
Confondant mon entourage
Je reviens parfois de ma dérive
Ce n’est que pour un instant
Le monde me semble hostile
Je deviens méfiant
Je dois me défendre
Il faut me comprendre
Je ne vois que trahison
Je n’ai plus ma raison
De l’encombrement des mes souillures
La perte de ma dignité
Ne doit pas être justifie
Faisant de moi un être impur
La maladie peut m’écraser
La lassitude vous ronger
De l’être humain que j’ai été
Rien n’as été efface
Du tréfonds de mon hostilité
Si mon cœur de vous s’oubli
Dans mes moments de clarté
Mon amour pour vous reste infini
De par mon impotence
Vos regards se sont fermés
Dans leur triste pauvreté
Me laissant dans cette errance
Je ne fus pas….je suis…. Un homme
Je n’aurai bientôt plus de lendemain
En attendant que je sois dans la tombe
N’oubliez pas que je suis un’’ ETRE HUMAIN’’
Ma mémoire me fait défaut
Mes souvenirs en partance
M’apportent le chaos
Je vieillis dans ma maladie
Restant le même a l’intérieur
Mais parfois loin de la vie
Au comble de mes frayeurs
Je connais ma déchéance
Je sais mon désordre
Je n’ai plus confiance
J’erre dans des ténèbres
Ma mémoire est ma prison
Dans la pauvreté de ses bas-fonds
Je demeure isolé
Ne sachant à qui me fier
Parfois cela revient
Je me souviens clairement
De ces merveilleux moments
Qui s’estompent inexorablement
De ma belle enfance
Du partage de mon adolescence
Connaissant des joies, des peines
Vivant …sans trop de chaînes
Je me souviens à l’aube de ces jours
De mes années passées, de mes amours
J’ai aimé avec exigence
Me suis donné sans réticence
J’ai serré bien des nudités
Ouvrant futilement mon cœur
Pour finalement le donner
A celle qui l’a accepté sans rancœur
J’ai existé comme homme et amant
J’ai eu de beaux enfants
Une vie bien remplie
Mais maintenant je survie
Ma mémoire est une ornière
Sous la pluie devenant rivière
Je me trompe sous cet orage
Confondant mon entourage
Je reviens parfois de ma dérive
Ce n’est que pour un instant
Le monde me semble hostile
Je deviens méfiant
Je dois me défendre
Il faut me comprendre
Je ne vois que trahison
Je n’ai plus ma raison
De l’encombrement des mes souillures
La perte de ma dignité
Ne doit pas être justifie
Faisant de moi un être impur
La maladie peut m’écraser
La lassitude vous ronger
De l’être humain que j’ai été
Rien n’as été efface
Du tréfonds de mon hostilité
Si mon cœur de vous s’oubli
Dans mes moments de clarté
Mon amour pour vous reste infini
De par mon impotence
Vos regards se sont fermés
Dans leur triste pauvreté
Me laissant dans cette errance
Je ne fus pas….je suis…. Un homme
Je n’aurai bientôt plus de lendemain
En attendant que je sois dans la tombe
N’oubliez pas que je suis un’’ ETRE HUMAIN’’