Afin de laver le cu-
Rare enduit sur une flèche
Un instinct a convaincu
La langue qu’elle le lèche.
Ô Langues trempées de pus
Baignant dans la pourriture
D’un défunt gras et repus
D’un surplus de nourriture
Frottez-vous entre vos dents
Avec la salive claire
Et crachez vos excédents
Emballés dans un vert glaire.
Ô langues, tirez-vous quand
Vous serez de nouveau roses
Et ne fouillez les corps qu’en
Evitant plaies et nécroses.
Ô langues, comme six lances
Cessez de percer le cœur
Nettement et en silence
Comme un sourd marteau-piqueur.
Maltais, grec, de bœuf, de bois,
Portugais, de chat, de pute,
Ne cédez ni aux abois
Ni aux joies de la dispute.
Anglais, de veau, de Voltaire,
Rappelez votre importance
A chaque propriétaire
Qui oublie votre pitance.
Contenez le grand pouvoir
De l’amer et de l’acide
Venus vous voir pour vouloir
Fomenter un homicide.
Méfiez-vous du mets salé,
Du dessert riche en glucose
Et ne vous laissez aller
A parler quand on vous cause.
Ne sortez de votre bouche
Qu’après le septième tour
Et si volète une mouche
Autour d’un cou de vautour
Revenez sur votre couche
Car du pus coule alentour.
Rare enduit sur une flèche
Un instinct a convaincu
La langue qu’elle le lèche.
Ô Langues trempées de pus
Baignant dans la pourriture
D’un défunt gras et repus
D’un surplus de nourriture
Frottez-vous entre vos dents
Avec la salive claire
Et crachez vos excédents
Emballés dans un vert glaire.
Ô langues, tirez-vous quand
Vous serez de nouveau roses
Et ne fouillez les corps qu’en
Evitant plaies et nécroses.
Ô langues, comme six lances
Cessez de percer le cœur
Nettement et en silence
Comme un sourd marteau-piqueur.
Maltais, grec, de bœuf, de bois,
Portugais, de chat, de pute,
Ne cédez ni aux abois
Ni aux joies de la dispute.
Anglais, de veau, de Voltaire,
Rappelez votre importance
A chaque propriétaire
Qui oublie votre pitance.
Contenez le grand pouvoir
De l’amer et de l’acide
Venus vous voir pour vouloir
Fomenter un homicide.
Méfiez-vous du mets salé,
Du dessert riche en glucose
Et ne vous laissez aller
A parler quand on vous cause.
Ne sortez de votre bouche
Qu’après le septième tour
Et si volète une mouche
Autour d’un cou de vautour
Revenez sur votre couche
Car du pus coule alentour.