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« Jardin des Hespérides »

#1
Au « Jardin des Hespérides », Un jour, je cueillerai mes rides Où rouleront des pommes d’Or, Quand cette vieillesse perfide Me sonnera là de son cor ; Il y aura ce grand silence, Je serai au fond de l’absence, Parti chercher ma Toison d’Or, Comme on rechercherait l’Enfance… J’aurai le cœur tout arrêté, Vieille pendule abandonnée, Je serai tout en transparence, Devenu comme évaporé ; Verra-t-on même mon absence, Moi qui ne me suis manifesté Que par de nombreuses errances Au fond de vers où suis tombé Trop souvent par inadvertance, C’était mon vice de versifier ?! Une lumière très intense Fera cligner ma conscience, Me disant que c’est terminé, Je n’aurai guère d’espérance Et le ciel me sera fermé, Moi, le Poète en indécence Avec ses vers bien trop soufrés ! Au « Jardin des Hespérides », Je serai déshespé(ridé), Mes joies seront pommes ridées, L’Eternité sera aride (à rides), Comment dérider les perfides Rides de mes vieilles années ?!... Jacques Hiers Texte déposé. Tous droits réservés.