De tes mains noires,
Tu façonnes les plats.
De tes mains noires
Tu assaisonnes ces plats.
De tes mains aux touchés miraculeux
Tu rafraichis mon corps fiévreux.
Ô femme ! Femme noire !
Dont la silhouette décore les cases.
Dont la silhouette fait murmurer le vase.
Dans tes bras noirs,
Je m’éveille ! Je m’endors !
Je n’envie point les berceaux en or !
Car me suffis à jamais tes mains noires.
Tes mains, tels des réservoirs
D’outils, éventrent la terre,
La dotent de semences
Et scintillent le fer.
Tes mains pourvues de clémence
Ne commettent point violence !
Ne commettent point outrance !
Ô esprit de paix, de joies et de candeurs !
M’ont enivrés et possédé à jamais tes douceurs !
Ô esprit frêle, maternel et fraternel !
Je veux jouir à jamais de ton miel
Ton miel qui sait guérir les maux !
Ton miel qui m’apprend les mots !
Oui ! Triste est de dire au revoir
A l’enfance, de dire au revoir
A tes mains noires !
Qui furent jadis mon mur
Sur lequel je bâtis mes premiers pas.
Qui furent jadis mon armure !
Ainsi me quittent tes mains noires
Dont j’effleure de mes larmes
La silhouette qui s’éclipse là bas !
Tu façonnes les plats.
De tes mains noires
Tu assaisonnes ces plats.
De tes mains aux touchés miraculeux
Tu rafraichis mon corps fiévreux.
Ô femme ! Femme noire !
Dont la silhouette décore les cases.
Dont la silhouette fait murmurer le vase.
Dans tes bras noirs,
Je m’éveille ! Je m’endors !
Je n’envie point les berceaux en or !
Car me suffis à jamais tes mains noires.
Tes mains, tels des réservoirs
D’outils, éventrent la terre,
La dotent de semences
Et scintillent le fer.
Tes mains pourvues de clémence
Ne commettent point violence !
Ne commettent point outrance !
Ô esprit de paix, de joies et de candeurs !
M’ont enivrés et possédé à jamais tes douceurs !
Ô esprit frêle, maternel et fraternel !
Je veux jouir à jamais de ton miel
Ton miel qui sait guérir les maux !
Ton miel qui m’apprend les mots !
Oui ! Triste est de dire au revoir
A l’enfance, de dire au revoir
A tes mains noires !
Qui furent jadis mon mur
Sur lequel je bâtis mes premiers pas.
Qui furent jadis mon armure !
Ainsi me quittent tes mains noires
Dont j’effleure de mes larmes
La silhouette qui s’éclipse là bas !