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« CONSCIENCE – INCONSCIENCE – PARTIE ET TOUT »

ELUARD

Maître Poète
#1
« CONSCIENCE – INCONSCIENCE – PARTIE ET TOUT »


Des yeux grands ouverts,
Une tête penchée vers je ne sais quoi ?
Les yeux fixent une partie d’un tout,
La tête penchée sur une partie de ce tout.

L’esprit est profondément plongé dans sa méditation,
Une drôle de méditation !....
Une seule question est en cause,
En cours de réflexion,

Que contient notre cerveau ?
Drôle de système !
Un système complexe, qui cherche la complexité, qui adore la complexité….
Le tout : Etre humain

Qu’a-t-il entre les mains ?
Eh ! Bien ! Tout simplement son cerveau,
Partie de ce tout.
Un débat entre le tout et sa partie,

Un débat entre l’être humain et son cerveau, son cerveau qu’il médite,
Quelque chose le tracasse,
Car ; à vrai dire il ne comprend rien en cette mécanique, cette mécanique de la pensée et de l’esprit.

Le débat devient duel, un duel entre le conscient et l’inconscient. Le conscient est conscient que la partie commande le tout. Mais l’inconscient n’est pas conscient d’une pareille chose. S’établit alors le duel, la lutte des contraires, une lutte qui s’impose.

L’inconscient veut imposer son inconscience du tout ; à savoir que c’est le tout qui commande ; car contenant la partie ; mais néglige que cette partie est consciente et qu’il est inconscient.

Le conscient dans sa lutte veut imposer sa rationalité au tout inconscient, quoi que faisant partie de celui-ci, sa lutte est une recherche pour un idéal de pensée, celui de redonner toute sa raison et toute sa conscience au tout.

Mais dans un monde où l’inconscience est de mise, doit-on s’attendre à un triomphe de la conscience sur l’inconscience, cette dernière laissant de plus en plus place à la raison ?

Pour qu’il en soit ainsi, il faut que chaque partie consciente entre en lutte avec son tout inconscient, tout en lui faisant prendre conscience de son inconscience.

L’inconscience remise en question de par elle-même par un mécanisme autocritique deviendrait de facto conscience de sa limitation, puis conscience de son autodestruction pour enfin de compte laisser le champ libre à une conscience totale, celle de la partie puis celle du tout.