Tu as étalé toutes les pièces
Sur une table de bois vernie
Retournant tous les envers
Patiemment comme un novice.
Maintenant, d’un air pensif;
La déroute pour assembler
Tous les morceaux déflagrés
En petits tas, tous errants.
D’un œil averti, tu as reconnu
Les balises des contours
Pour y mettre l’image
Qui vivra sous tes doigts
Quand la fin sera proche,
Quand tout s’emboîtera
D’un seul geste, de la main.
Un à un, avec brio,
Tu assembles. les contraintes,
Les encoches, les défis,
Modelant la silhouette
D’une ébauche déjà vue.
Plus que quelques-uns
Et le décor sera tenu
D’une poutre bien plus solide
Que quelques retailles cartonnées.
Maintenant, tout est en place,
Je peux enfin me révéler
Tout de moi, tu connais
Dans mes infimes recoins.
Tu m’as rassemblé
Moi, toute éparpillée
Tu peux jeter la boîte
Je n’y retournerai plus.
Sur une table de bois vernie
Retournant tous les envers
Patiemment comme un novice.
Maintenant, d’un air pensif;
La déroute pour assembler
Tous les morceaux déflagrés
En petits tas, tous errants.
D’un œil averti, tu as reconnu
Les balises des contours
Pour y mettre l’image
Qui vivra sous tes doigts
Quand la fin sera proche,
Quand tout s’emboîtera
D’un seul geste, de la main.
Un à un, avec brio,
Tu assembles. les contraintes,
Les encoches, les défis,
Modelant la silhouette
D’une ébauche déjà vue.
Plus que quelques-uns
Et le décor sera tenu
D’une poutre bien plus solide
Que quelques retailles cartonnées.
Maintenant, tout est en place,
Je peux enfin me révéler
Tout de moi, tu connais
Dans mes infimes recoins.
Tu m’as rassemblé
Moi, toute éparpillée
Tu peux jeter la boîte
Je n’y retournerai plus.