CONCOURS « Peut-on renoncer à la vérité ? »
Du 22 juin au 2 juillet
Résultats 4 juillet
Thème : Peut-on renoncer à la vérité ? (un des sujets philo du bac série littéraire)
Consignes :
6 quatrains maximum/ 4 quatrains minimum (sans métrique)
Rimes croisées avec alternance de féminines/masculines ou masculines/féminines
Attention à l’orthographe, aux accords et à la ponctuation
Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours
Chaque participant peut envoyer 3 poèmes.
Envoyez- moi vos poèmes sur la messagerie privée LLUMIERELIVE et non plus sur LLUMIERELIVE001
Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter
Chef de jury Llumierelive
1 Un vrai con PICH24 8.37
Dans le règne animal il roule seul en tête
Avec le sentiment d’un mérite absolu,
Il creuse son sillon, jamais rien ne l’arrête,
Comme tire le soc un bourrin résolu.
Il rase tout gratis, dévaste la nature,
Puisque courte est sa vie, autant en profiter,
Les enfants à venir laveront sa souillure,
Le sort n’acceptant pas de les déshériter.
Si la mauvaise foi lui sert de conscience,
Elle lui sert aussi pour se barder d’honneur,
S’inventer de l’estime et le dieu dont il pense
Être le pur reflet plus qu’un bon serviteur.
Il croit viser le mieux, mais n’atteint que le pire,
N’admet qu’à demi-mot sa culpabilité ;
L’Homme est un sacré con, mais à quoi bon lui dire ?
Cela contredirait sa propre vérité.
Bravo ! Vous avez su nous mener, sans jamais faire mention de la question,
à une conclusion très pertinente,
Respect des rimes Fémin./masc.
Respect des consignes, lecture fort harmonieuse, une vérité sur le comportement humain
2 Peine perdue !! LILASYS 7.85
Il y a ces mensonges qui barricadent le regard,
Surprendre l’assistance en restant digne, muette,
La force de la vérité est en soi, un principe de l’art,
Renoncer à laver son linge sale et aussi l’assiette,
Celle servie sur une table bancale ou sans pied,
Fixer le menteur en damnant une seule larme,
La vérité ne blesse, ceci est un silence sous guêpier,
L’éclat fait son effet quand l’odieuse couche l’arme,
La maîtrise est un poing serré ou un tremblement,
Le cri du cœur se sourdre pourtant à la face,
Pour contenir en vous la rage sourdement,
Chaque minute vous acquitte l’écrit en préface,
Tout ce qui brille est or suivant le cervelet !
Certains artistes spécialistes en la matière,
Appuient le doute sur les plus crédules, en un sifflet,
Votre esprit se dépouille en rustine joaillière,
Le calcul, en vôtre âme et conscience en balai-boss,
Doit-on renoncer à cette vérité qui existe ?
Ou se ronger les doigts jusqu’à la limite de l’os ?
Mettez-vous au parfum, quel que soit le violé sur la liste.
Donc je vous devine sans grande conviction pour la vérité,
Une conclusion philosophique...bien
Respect des rimes Masc./fémin.
Consignes bien respectées, bien exprimé
On nous invente des Dieux, des emblèmes en religion,
Alors que l’homme perdu ne sait plus qui croire ?
Qui ose ainsi profaner le cœur qui est légion ?
Ces prophètes au bagou élaboré en mâchoire,
Priez tous les saints, s’inventer un oasis en paradis,
Confesser aux soutanes la soit disant miraculeuse pêche,
Comme un poisson dans l’eau des bénitiers refroidis,
Dans ces lieux cultes, silencieux où l’obscurité crèche,
L’enfer s’habille de Prada pour nous clore les yeux,
Pour quelle queue doit-on vous tirer la langue ?
Tous les cornus crient au diable à mille lieux,
Les échos de la ville en campagne en virelangue,
Ils bâtissent des églises, des synagogues, des mosquées,
Là où des trésors s’agglutinent pour un luxueux prestige,
Les mendiants devant la porte aux béquilles offusquées,
Crient famine aux psaumes, où est la fourmi prodige ?
Levons-nous enfants courageux de toutes les patries,
Le jour de gloire est punir à jamais ce mensonge,
Le ciel est ouvert à l’o.v.n.i. invisible, en idolâtries,
Les portugaises sourdes pour ce faux Dieu, le prix éponge,
Sur terre, chacun avance sur son chemin de croix
Même la poutre de chêne sur l’épaule est offerte
Ne marchez pas pieds nus, les rameaux de boix, (synonyme de buis)
Dont la sève toxique est déjà une porte entr-ouverte.
Superbe réquisitoire contre le bla-bla religieux de tous horizons, belle lucidité.
La vérité ne se dévoile pas en ces milieux soi-disant sacrés....au risque de perdre
une grande influence sur l'humanité...elle est jalousement gardée...
mais je crois deviner que vous aimeriez à juste titre qu'elle soit dévoilée....Bravo Respect des rimes Masc./fémin. Sauf en vos 4 et 5èmes quatrains ( ttes fémin. )
Dommage, 4ème et 5ème quatrain en rimes féminines, une vérité sur le mensonge…
4 Vérité et réalité FREDERIC REBOUL 7.87
Parfois elle est si dure à accepter, comprendre ou dire
Entre toutes les lignes, tant et beaucoup trop de mots
Vérité est essentielle pour écrire belles pensées, au pire
Si personnelle et réconfortante, elle soigne nos maux
Vérité représente ma réalité, banalités, chaque journée
Je ne peux renoncer à elle, monter sur grands chevaux
Chevalier veut réponses à tout comme boulanger, fournées
Pas de mensonges, belles damoiselles, douceur le vaut
Cheveux au vent, elle court vers la liberté, vérités rattrapent
Pour revenir sur sujet, reine joue avec des piques, son cœur !
Ai aperçu un trèfle à quatre feuilles, sur le carreau, à la trappe
Vérités ont réapparu, c’est le jeu, le tout est pas de rancœur !
Il est toujours important de se dire les choses de faces à faces
Pas de coups de boules, la pétanque, cela peut se finir en Fanny
Un carreau sur place, tu dégages et la vérité, je bronze ma face
Toute l’équipe examine stratégie à suivre, personne n’est banni
La vérité est importante
Le mensonge, incorrect
Vers la porte sortante
Tout en restant correct
Adepte de la vérité en toutes occasions, c'est votre choix.
Rimes Masc./fémin. respectées
( Réapparues ) ( et pas de rancœur ? ) ( les choses face à face )
Consignes respectées mais ponctuation à revoir
« le tout n’est pas de rancœur »
5 Yin et yang FREDERIC REBOUL 7.8
La vérité ne peut se séparer du mensonge
C’est un cercle et cycle infini
La vérité est si blanche, un songe
Le mensonge est si noir et prédéfini
Le mensonge attire vérité dans une spirale
Sans lui, que ferait-elle et vice versa
Un début pour une fin , éternel, « speeds » râlent
Il faut prendre les choses zen, la raison, c’est çà
Bienvenue dans ma douce tornade
D’un coup de tête est venu le calme recherché
Juste des mots sans violence pendant une promenade
C’est la vérité, avec un petit mensonge, de l’air, je cherchais
Lentes inspirations et expirations, plus d’idées et de pensées
Souffle et viendront des belles créations avec ton imagination
Envoûté, je médite, dans mon beau jardin secret, des pensées
La vérité, mon cerveau, mots en boucle, yin et yang, réaction
Titre très bien choisi...Ombre et lumière sont mensonge et vérité...Bien,
Sans le mensonge la vérité n'est pas mise en valeur...
et déclenche un très bon raisonnement en votre cerveau...Bravo !
Rimes fémin./masc. repectées.
( recherchées / cherchait rimes différentes : son é et ai )
Recherche son é/ cherchais son ai, revoir votre ponctuation
6 La langue suspendue d’une cloche raisonne ! LILASYS médaille d'or 9.47
La vérité est porteuse d’un fruit subtil et délicat,
Il est sain et sans bavure de suivre la bonne route,
La valeur légitime savante, en extrait de certificat,
Couronne d’un label l’homme, dont personne ne doute,
La lumière est la prise de conscience de l’honneur,
Engendre le naturel dans un corps où la paix est reine,
Vivre chaque jour, l’arôme sincère fait d’un cueilleur,
De principes incontournables, coursier de bonne graine.
Le mensonge enfante la rumeur, court sur le trottoir,
Ce courtil où les fleurs du mal en est l’impure essence,
Une postiche romanesque jaugée au fond de l’entonnoir,
Dont parfois personne ne sonde le prix de l’indécence,
Cette pathologie creuse une plaie qui a toujours un but,
Elle paraît inoffensive aux yeux d’une personne crédule,
Le fiel versé sur une innocente victime, astique le luth,
Un charivari raisonne, comme le balancier d’une pendule.
Renoncer au bien fondé d’une vérité, multiplie les menteurs,
Fait en soi une douleur qui ronge au prix d’en être malade,
Hurler les faits, assainit la veine, calomnies de prédateurs,
Il est bon de s’arroger le droit, de savonner cette dite salade,
Il y a des mystères camouflés, jetés en pâture, mis à jour,
Ces mensonges fait de tendresse qui ne nuisent personne,
Surtout, cerner ces liens différents coiffés d’un simple abat-jour,
Un bien fondé, renonce parfois à la langue suspendue qui raisonne.
J'aime votre dernier quatrain qui tout en douceur, nous dit que
renoncer à certaines vérités, est préférable...Bravo !
Respect des rimes Masc ./fémin.
Consignes respectées et entièrement dans le thème
7 Toujours dire la vérité : Un grand acte de bravoure ELUARD 7.39
Plutôt dire la vérité qu’y renoncer,
La vérité finira toujours par éclater,
Et là vous serez pour toujours coincé,
La vérité telle qu’elle est, il faudra l’accepter.
C’est le jour du grand face à face,
Sinon dans la boue se laisser enfoncer,
Où l’on ne peut nullement se voiler la face,
Et se sentir toujours frustré et menacé.
Alors que faire ?
Laisser le mensonge régner sur notre vie !
Se taire ! Et ne rien faire !
Quitte à perdre tout goût et toute envie !
Une vérité amère, vaut plus qu’un beau mensonge,
Toujours se rendre à l’évidence, avouer et acquiescer,
Et se débarrasser à jamais d’un mal qui vous ronge,
Soulager alors votre âme, un acte de bravoure qui vous permettra de vous ressourcer.
Il faut beaucoup de courage pour ne pas renoncer à la vérité,
mais aussi parfois pour en assumer certaines conséquences...Ecrit sincère et fort.
Respect des rimes Masc./fémin.et Fémin./masc. seulement 2ème et dernier quatrain
( 1er quatrain : rimes ttes masc. ...3ème quatrain : rimes ttes fémin. )
( Dernier vers un peu long )
L’alternance des rimes n’est pas respectée et le ABAB dans le 1er quatrain
Face rimant avec face/ faire avec faire, un peu trop facile !
La vérité rattrapera toujours le mensonge
8 "Mensonge vérité et raison" ELUARD 5.87
Elle jouait son jeu, je jouais mon jeu.
Elle savait à quoi je jouais,
Et je savais à quoi elle jouait.
Nous jouions tous les deux avec le feu, sans nous en rendre compte.
Tout ce qu'on faisait était un drôle de jeu.
Mais comme chacun de nous savait ce que l'autre faisait,
Notre jeu n'était plus un jeu.
Tout était clair.
Mais nous avons préféré vivre dans la confusion.
Et quelle confusion? Une confusion totale.
Tout ce qu'on disait était tout à fait le contraire de ce qu'on ressentait.
On se mentait l'un à l'autre et l'on se disait des bêtises.
La vérité personne de nous deux n'a voulu la dévoiler.
Et quelle vérité?
Une vérité amère ; car entre nous deux, il n'y avait aucune vérité.
On parlait de tout et entre nous deux, tout était mensonge.
Ainsi on vivait dans le mensonge en niant toute vérité.
Nulle vérité,
Mais nous étions liés.
Et par quoi? Par le mensonge !
Mais notre union devrait-elle durer?
Et pour quelle raison?
Aucune raison pour une telle union !
LE MENSONGE! Quoi le MENSONGE!
Mais la raison n'est pas dans le mensonge,
Elle est dans la vérité.
Malheureusement, plus de raison, plus de vérité,
Tout est mensonge.
Alors que faire?
Se taire! Et ne rien faire!
Laisser le mensonge régner sur notre vie
Car, c'est ce que prévaut de nos jours.
Et un mensonge vaut plus qu'une vérité.
La raison est dans le mensonge, mais plus dans la vérité.
Tout est mensonge.
Notre vie est un tout sans vérité.
Notre monde est un tout sans raison.
Car celui-ci a perdu toute raison.
Plus de raison, plus de vérité
Tout est mensonge.
Un état de choses qui malheureusement est fréquent
et qui mène souvent à la destruction d'un couple.
Bon raisonnement : je vous cite...
« Mais la raison n'est pas dans le mensonge,
Elle est dans la vérité.
Malheureusement, plus de raison, plus de vérité,
Tout est mensonge. »
Hélas ! beaucoup trop de répétitions... Le mot jeu et ses dérivés sont beaucoup trop employés, pensez aux synonymes. Non respect des rimes alternées ABAB
Consignes loin d’être respectées : alternance F/M, absence de rimes…
6 quatrains maximum…mais j’ai été entrainée dans un tourbillon, véritable sketch à la Devos, le fond est sensé, j’ai aimé
La vérité le hante,
Cette situation qui nullement ne le conforte,
Il a des sueurs froides au dos et il a honte,
A tout moment il peut être au pied du mur ou de la porte.
La conscience tout le temps qui le travaille,
Cette situation nullement il ne supporte,
Le destin qui le tiraille,
Dur est le fardeau qu’il porte.
La vérité qui un jour éclatera, une idée qui le mitraille,
Il n’a aucune échappatoire,
Il perdra l’équilibre de sa vie et de son gouvernail,
Un jour ou l’autre il passera à la passoire.
Pas plus amer que la vérité,
Avouer et avoir la conscience tranquille,
Même s’il faut vivre la vie avec son adversité et sa sévérité,
Ou alors choisir de vivre le restant de sa vie comme un maboul ou un débile.
Dissimuler la vérité peut être néfaste...tôt ou tard elle éclate selon vous...
1er et 2ème quatrains : rimes ttes fémin.
Seul votre dernier quatrain respecte les rimes Fémin./masc.
Mitraille : rime fémin. Et gouvernail : rime masc.
( j'aurais dit :un jour il n'échappera pas à la passoire )
je ne saisis pas bien le sens de votre dernier vers...
Est-ce à dire que : ne pas avouer la vérité, c'est être maboul ou débile ?
Les 2 premiers quatrains sont en rimes féminines, absence d’alternance, écriture un peu maladroite…
Tiraillé entre deux feux : le bien et le mal
10 Vers cités pour une vérité. LURON 1er médaille de bronze 8.62
S’il nous faut aujourd’hui parler de vérité,
En évitant surtout de narrer les mensonges,
C’est pour vous que j’écris ces vers mérités
Cette nuit, il m’est venu un drôle de songe.
Souvent d’une contre vérité, on a tous hérité,
Ces religions, qui aujourd’hui, nous rongent,
Sont l’effet de faits qui non jamais été vérifiés,
Contraires à la nature, mais nombreux y plongent.
Quand on sait tous les relents de ces absurdités,
Les lois de Darwin toujours remisent en cause,
Reconnus des savants qui ne peuvent s'en vanter,
Réfléchissez un peu et prenez une bonne pause.
Vous vous ferez une idée du bien fondé accepté,
Pour savoir d’où proviennent toutes les causes,
Le besoin de croire annihile toutes les volontés,
De rallier tous les humains à leur unique clause.
Oubliant par là même toutes leurs cruautés,
Effacées par les écrits d’un seul coup d’éponge,
Massacres, croisades où djihads ne sont pas fatalité,
Mais conduis comme un troupeau avec une longe.
Un poème fort clairvoyant, l'homme oublie souvent qu'il a sont libre arbitre,
mais c'est tellement facile de se comporter tel mouton de « Panurge ! »
Comme c'est vrai, ça le rassure et il le paie sans s'y attendre, hélas !
Rimes Masc./fémin. respectées
( sont l'effet de faits : un difficile à prononcer )
( mais conduisent à )
Consignes respectées, reste à disserter sur cette citation de Pasteur : un peu de science éloigne de dieu, mais beaucoup y ramène…
Il n'y a de vrai que ce qui est,
le ciel bleu, un caillou, une fleure,
Et voir de faux que ce qui paraît,
l'homme, dieu, le souffle qui effleure,
Et pourtant nous tenons pour admis,
Et nous croyons aussi bien des choses,
L'enseignant, le prêtre, nos amis,
Prêtons espoir et pensées aux roses,
Le calcul, un plus un égal deux,
S'oppose aux philosophies abstraites,
La liberté se vend aux merdeux,
Quand le monde se pare de traites,
Malgré tout son noble sentiment,
Il faut rendre à l'homme la justice,
Sans un réel mécontentement,
Donne aux règles du jeu le factice,
L'âge fait il source de savoir ?
Quand l'ado par nature se rebelle,
Que le nourrisson crache au bavoir,
Faisant complexité humaine belle,
Nous ne pouvons de la vérité,
De nos conditions, du mystère,
De la mort, de la réalité,
Nous défaire ainsi de la terre.
Un face à face avec l'ultime vérité, en votre conclusion, irrréfutable,
Celle dont on ne veut pas parler en occident...
Respect des rimes Masc./fémin.
( juste une petite erreur : une fleur, du coup votre rime devient masc. )
( Dieu ) ( et ne voir de faux que ce qu'il paraît )
( nous ne pouvons en vérité )
( plus clair : Aux règles du jeu, il donne le factice )
Respect des consignes mais fleure vient du verbe fleurer…et dans votre poème il s’agit d’une fleur
Belle réflexion
12 Mensonges et vérités CORTISONE 7.75
Pour le bébé, point de mensonge
Pour lui, tout n'est que vérité
Seul, perdu dans ses beaux songes
Il ne rêve que de téter
Enfant, il oublie ses leçons
Jurant qu'il les a apprises
C'est un vilain petit garçon
Ce sont les devoirs qu'il méprise
Adolescent, que de mensonges
Haïssant toutes vérités
Les tous premiers émois le rongent
Il aime en toute sincérité
Adulte, il trompe, il découche
Vers une autre il va accourir
Que de mensonges de sa bouche
Pour combler ses plus vils désirs
Quand vient l'heure de la vieillesse
Il tait encore la vérité
Pour atténuer la détresse
Et cacher la réalité
J'ai bien aimé cette progression du mensonge si chère à certains humains
Respect des rimes Fémin./masc.
( « va accourir » : un peu lourd )
Vos quatrains sont en alternance F/M sauf le 2ème quatrain, dommage
Révisez la ponctuation….un tableau d’une vie, bien réel !
Vérité que tu étais belle les deux bras levés
Mais je t’aime en petite jupette sans ta broche,
L’indéfinissable aux cents parfums renouvelés,
Quels qu’ils soient ils ne peuvent faire appel aux reproches !
La vérité fait partie de la liberté de penser ;
Elle n’est jamais « libre », étant fleur de l’Âme
Tournée vers autrui contrairement au « pasteurisée »
Perlant ses propres réalités en « ouvre-toi sésame » !
Frôlant une sagesse, l’espérant, sans la tutoyer
Je me sens au regard de l’Autre*n’être que faux-jeton !
Prouve-le entre grandeur et petitesse, me noyer !
Vérité, sais-tu toi-même où tu loges tes festons ?
Je ne sais plus où te rencontrer
Dans ce nid endormi d’amertume
Je n’ai pas dessiné tout cela pour te contrer
Je désirais un monde permanent qui te costume !
Même les pieux mensonges n’existent plus
Ou si peu en cet univers d’outre-tombe,
La vérité n’est plus qu’un mot, et non une valeur absolue !
Elle a ses lois loin de la justice, ses règles en hécatombe* !
On ne peut renoncer à la vérité
Sinon en faire librement un mensonge,
Ce qui n’apporte rien sinon une virtualité
Circulant en son ombre tel un songe !
Malgré vos amères constatations concernant la vérité, vous nous menez
à une jolie conclusion poétique...ainsi qu'au désir de ne pas y renoncer.
Respect des rimes Masc./fémin.
Sauf : pasteurisée, absolue : rimes fémin.
3ème quatrain : rimes ttes masc.
( quel qu'il soit ne peut.... : singulier car s'accorde avec l'indéfinissable )
2ème quatrain : 1er vers en rime masculine, 3ème vers en féminine…attention à l’alternance
3ème quatrain, que des masculines
Une belle vérité…virtuelle
Vérité sous mensonge Llumierelive
La vérité n’est pas toujours bonne à entendre,
Elle se noie dans des feintes de faux semblants,
Certains nombres d’entre nous ne peuvent prétendre
N’avoir eu recours aux simulacres troublants,
Étroitement associée et liée au mensonge
La fabulation cache la réalité,
Tel père Noël qui berce et leurre les songes,
Mais nos bambins croient en sa crédibilité,
Déguiser les épisodes de notre vie,
Farder leurs exactitudes emplies de fadeur,
Rejeter son insignifiance en exuvie,
Enluminer son image, tel paradeur,
Doit-on se confesser, avouer et peiner l’autre ?
Dévoiler et révéler ses jardins secrets ?
Dans l’imposture et les subterfuges on se vautre
En omettant son mal fondé aux indiscrets,
Il est vrai que de tendres mensonges s’imposent
Face aux impartiales et sévères vérités,
Ainsi bonne conscience et remords se reposent
Dans l’oubli de probités et d’intégrités,
Le cartésien en l’absence de rêveries
N’entre guère dans le cadre de ma vision,
Poètes artistes vivent ils de tromperies
Sous mirage imaginaire de l’illusion ?
Jusqu’ici il a vécu en préférant ignorer tout sur…..
Avec l’ignorance ; il retrouvé sa paix intérieure
Il ne se soucia nullement de rien
Car avec l’ignorance ; plus alors de soucis
Mais voilà le temps qui vient tout remettre en cause
Qui vient tout remettre en branle.
Il était alors devant le fait accompli
Celui d’être en face d’une vérité
Qu’il a voulu tout le temps ignorer.
Le voilà ; dérangé, soucieux
Avec cette vérité, il est obligé de porter un jugement sur…..
De faire son jugement.
Doit-il aller au-delà de cette vérité ?
Et alors dans ce cas ébranler l’ordre établi ?
Bouleverser les choses ?
Ou bien faire semblant d’ignorer ?
Mais le pourra-t-il ?
Et jusqu’à quand ?
Et jusqu’à quel point ?
Et jusqu’à quel limite ?
Il s’agit certes d’un jugement qui n’est pas comme les autres
Car il s’agit de porter un jugement de valeur
Un jugement où le juge est en même temps témoin
Après une mure réflexion, le juge décida alors de se retirer, il voyait bien clair ; mais il était plus que troublé. Se retirer une fois pour toute, c’était sa devise. Il prôna alors ; la voie de l’exil, de l’ignorance, c’était une solution qui l’arrangeait fort bel et bien, une solution de compromis entre sa parfaite connaissance de l’affaire et la nécessité de faire semblant d’ignorer tout sur cette affaire.
Le verdict n’eut pas lieu ; c’était une affaire en suspens, une affaire à suivre mais ; qui se trouva être sans suite.
Le juge tira la leçon qu’il était préférable de faire semblant d’ignorer tout, tout en sachant tout.
Ignorance et connaissance vont alors dans ce cas de pair.
Connaître ou ignorer ? Ce n’est là que deux parties d’un même jeu à savoir ; la face et l’envers de la face ; la transparence des deux et qui fait que le jugement de valeur n’a plus de valeur.
Le jugement n’en fait plus qu’un :
« L’ignorance et la connaissance !! ».
Et si...je leur disais que notre terre n'est pas ronde ?
Que la nuit n'est pas un manteau de velours étoilé,
Que les nuages sont des milliers d'âmes en rotonde,
Attendant le grand départ pour une vie de sérénité ?
Me croiraient-ils tous ces pêcheurs de lune égarés,
Cesseraient-ils de courir après leurs idéaux futiles ?
Chanteraient-ils encore à l'unisson les airs effrénés
Qui libèrent le cœur des êtres heureux et fragiles ?
Et si...je me taisais, le regard flou mais indifférent,
Les laissant découvrir quelque voie peut-être réelle,
Feraient-ils appel à leur bon sens sans argument ?
Ne pas intervenir pourrait-il faire jaillir l'étincelle ?
Refermer la boîte de Pandore, paraît un acte sensé,
L'ouvrir, serait détonateur d'affreuses convoitises,
Rester muet, ne pas blesser, est-il acte de charité ?
Ou la certitude de ne pas déstabiliser des assises ?
Du 22 juin au 2 juillet
Résultats 4 juillet
Thème : Peut-on renoncer à la vérité ? (un des sujets philo du bac série littéraire)
Consignes :
6 quatrains maximum/ 4 quatrains minimum (sans métrique)
Rimes croisées avec alternance de féminines/masculines ou masculines/féminines
Attention à l’orthographe, aux accords et à la ponctuation
Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours
Chaque participant peut envoyer 3 poèmes.
Envoyez- moi vos poèmes sur la messagerie privée LLUMIERELIVE et non plus sur LLUMIERELIVE001
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Chef de jury Llumierelive
**********************
Médaille d'or LILASYS 9.47
Médaille d'argent LILASYS 8.74
Médaille de bronze LURON 1er 8.62
Médaille d'or LILASYS 9.47
Médaille d'argent LILASYS 8.74
Médaille de bronze LURON 1er 8.62
1 Un vrai con PICH24 8.37
Dans le règne animal il roule seul en tête
Avec le sentiment d’un mérite absolu,
Il creuse son sillon, jamais rien ne l’arrête,
Comme tire le soc un bourrin résolu.
Il rase tout gratis, dévaste la nature,
Puisque courte est sa vie, autant en profiter,
Les enfants à venir laveront sa souillure,
Le sort n’acceptant pas de les déshériter.
Si la mauvaise foi lui sert de conscience,
Elle lui sert aussi pour se barder d’honneur,
S’inventer de l’estime et le dieu dont il pense
Être le pur reflet plus qu’un bon serviteur.
Il croit viser le mieux, mais n’atteint que le pire,
N’admet qu’à demi-mot sa culpabilité ;
L’Homme est un sacré con, mais à quoi bon lui dire ?
Cela contredirait sa propre vérité.
Bravo ! Vous avez su nous mener, sans jamais faire mention de la question,
à une conclusion très pertinente,
Respect des rimes Fémin./masc.
Respect des consignes, lecture fort harmonieuse, une vérité sur le comportement humain
********************
2 Peine perdue !! LILASYS 7.85
Il y a ces mensonges qui barricadent le regard,
Surprendre l’assistance en restant digne, muette,
La force de la vérité est en soi, un principe de l’art,
Renoncer à laver son linge sale et aussi l’assiette,
Celle servie sur une table bancale ou sans pied,
Fixer le menteur en damnant une seule larme,
La vérité ne blesse, ceci est un silence sous guêpier,
L’éclat fait son effet quand l’odieuse couche l’arme,
La maîtrise est un poing serré ou un tremblement,
Le cri du cœur se sourdre pourtant à la face,
Pour contenir en vous la rage sourdement,
Chaque minute vous acquitte l’écrit en préface,
Tout ce qui brille est or suivant le cervelet !
Certains artistes spécialistes en la matière,
Appuient le doute sur les plus crédules, en un sifflet,
Votre esprit se dépouille en rustine joaillière,
Le calcul, en vôtre âme et conscience en balai-boss,
Doit-on renoncer à cette vérité qui existe ?
Ou se ronger les doigts jusqu’à la limite de l’os ?
Mettez-vous au parfum, quel que soit le violé sur la liste.
Donc je vous devine sans grande conviction pour la vérité,
Une conclusion philosophique...bien
Respect des rimes Masc./fémin.
Consignes bien respectées, bien exprimé
******************
3 La boue sur les yeux LILASYS médaille d'argent 8.74
On nous invente des Dieux, des emblèmes en religion,
Alors que l’homme perdu ne sait plus qui croire ?
Qui ose ainsi profaner le cœur qui est légion ?
Ces prophètes au bagou élaboré en mâchoire,
Priez tous les saints, s’inventer un oasis en paradis,
Confesser aux soutanes la soit disant miraculeuse pêche,
Comme un poisson dans l’eau des bénitiers refroidis,
Dans ces lieux cultes, silencieux où l’obscurité crèche,
L’enfer s’habille de Prada pour nous clore les yeux,
Pour quelle queue doit-on vous tirer la langue ?
Tous les cornus crient au diable à mille lieux,
Les échos de la ville en campagne en virelangue,
Ils bâtissent des églises, des synagogues, des mosquées,
Là où des trésors s’agglutinent pour un luxueux prestige,
Les mendiants devant la porte aux béquilles offusquées,
Crient famine aux psaumes, où est la fourmi prodige ?
Levons-nous enfants courageux de toutes les patries,
Le jour de gloire est punir à jamais ce mensonge,
Le ciel est ouvert à l’o.v.n.i. invisible, en idolâtries,
Les portugaises sourdes pour ce faux Dieu, le prix éponge,
Sur terre, chacun avance sur son chemin de croix
Même la poutre de chêne sur l’épaule est offerte
Ne marchez pas pieds nus, les rameaux de boix, (synonyme de buis)
Dont la sève toxique est déjà une porte entr-ouverte.
Superbe réquisitoire contre le bla-bla religieux de tous horizons, belle lucidité.
La vérité ne se dévoile pas en ces milieux soi-disant sacrés....au risque de perdre
une grande influence sur l'humanité...elle est jalousement gardée...
mais je crois deviner que vous aimeriez à juste titre qu'elle soit dévoilée....Bravo Respect des rimes Masc./fémin. Sauf en vos 4 et 5èmes quatrains ( ttes fémin. )
Dommage, 4ème et 5ème quatrain en rimes féminines, une vérité sur le mensonge…
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4 Vérité et réalité FREDERIC REBOUL 7.87
Parfois elle est si dure à accepter, comprendre ou dire
Entre toutes les lignes, tant et beaucoup trop de mots
Vérité est essentielle pour écrire belles pensées, au pire
Si personnelle et réconfortante, elle soigne nos maux
Vérité représente ma réalité, banalités, chaque journée
Je ne peux renoncer à elle, monter sur grands chevaux
Chevalier veut réponses à tout comme boulanger, fournées
Pas de mensonges, belles damoiselles, douceur le vaut
Cheveux au vent, elle court vers la liberté, vérités rattrapent
Pour revenir sur sujet, reine joue avec des piques, son cœur !
Ai aperçu un trèfle à quatre feuilles, sur le carreau, à la trappe
Vérités ont réapparu, c’est le jeu, le tout est pas de rancœur !
Il est toujours important de se dire les choses de faces à faces
Pas de coups de boules, la pétanque, cela peut se finir en Fanny
Un carreau sur place, tu dégages et la vérité, je bronze ma face
Toute l’équipe examine stratégie à suivre, personne n’est banni
La vérité est importante
Le mensonge, incorrect
Vers la porte sortante
Tout en restant correct
Adepte de la vérité en toutes occasions, c'est votre choix.
Rimes Masc./fémin. respectées
( Réapparues ) ( et pas de rancœur ? ) ( les choses face à face )
Consignes respectées mais ponctuation à revoir
« le tout n’est pas de rancœur »
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5 Yin et yang FREDERIC REBOUL 7.8
La vérité ne peut se séparer du mensonge
C’est un cercle et cycle infini
La vérité est si blanche, un songe
Le mensonge est si noir et prédéfini
Le mensonge attire vérité dans une spirale
Sans lui, que ferait-elle et vice versa
Un début pour une fin , éternel, « speeds » râlent
Il faut prendre les choses zen, la raison, c’est çà
Bienvenue dans ma douce tornade
D’un coup de tête est venu le calme recherché
Juste des mots sans violence pendant une promenade
C’est la vérité, avec un petit mensonge, de l’air, je cherchais
Lentes inspirations et expirations, plus d’idées et de pensées
Souffle et viendront des belles créations avec ton imagination
Envoûté, je médite, dans mon beau jardin secret, des pensées
La vérité, mon cerveau, mots en boucle, yin et yang, réaction
Titre très bien choisi...Ombre et lumière sont mensonge et vérité...Bien,
Sans le mensonge la vérité n'est pas mise en valeur...
et déclenche un très bon raisonnement en votre cerveau...Bravo !
Rimes fémin./masc. repectées.
( recherchées / cherchait rimes différentes : son é et ai )
Recherche son é/ cherchais son ai, revoir votre ponctuation
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6 La langue suspendue d’une cloche raisonne ! LILASYS médaille d'or 9.47
La vérité est porteuse d’un fruit subtil et délicat,
Il est sain et sans bavure de suivre la bonne route,
La valeur légitime savante, en extrait de certificat,
Couronne d’un label l’homme, dont personne ne doute,
La lumière est la prise de conscience de l’honneur,
Engendre le naturel dans un corps où la paix est reine,
Vivre chaque jour, l’arôme sincère fait d’un cueilleur,
De principes incontournables, coursier de bonne graine.
Le mensonge enfante la rumeur, court sur le trottoir,
Ce courtil où les fleurs du mal en est l’impure essence,
Une postiche romanesque jaugée au fond de l’entonnoir,
Dont parfois personne ne sonde le prix de l’indécence,
Cette pathologie creuse une plaie qui a toujours un but,
Elle paraît inoffensive aux yeux d’une personne crédule,
Le fiel versé sur une innocente victime, astique le luth,
Un charivari raisonne, comme le balancier d’une pendule.
Renoncer au bien fondé d’une vérité, multiplie les menteurs,
Fait en soi une douleur qui ronge au prix d’en être malade,
Hurler les faits, assainit la veine, calomnies de prédateurs,
Il est bon de s’arroger le droit, de savonner cette dite salade,
Il y a des mystères camouflés, jetés en pâture, mis à jour,
Ces mensonges fait de tendresse qui ne nuisent personne,
Surtout, cerner ces liens différents coiffés d’un simple abat-jour,
Un bien fondé, renonce parfois à la langue suspendue qui raisonne.
J'aime votre dernier quatrain qui tout en douceur, nous dit que
renoncer à certaines vérités, est préférable...Bravo !
Respect des rimes Masc ./fémin.
Consignes respectées et entièrement dans le thème
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7 Toujours dire la vérité : Un grand acte de bravoure ELUARD 7.39
Plutôt dire la vérité qu’y renoncer,
La vérité finira toujours par éclater,
Et là vous serez pour toujours coincé,
La vérité telle qu’elle est, il faudra l’accepter.
C’est le jour du grand face à face,
Sinon dans la boue se laisser enfoncer,
Où l’on ne peut nullement se voiler la face,
Et se sentir toujours frustré et menacé.
Alors que faire ?
Laisser le mensonge régner sur notre vie !
Se taire ! Et ne rien faire !
Quitte à perdre tout goût et toute envie !
Une vérité amère, vaut plus qu’un beau mensonge,
Toujours se rendre à l’évidence, avouer et acquiescer,
Et se débarrasser à jamais d’un mal qui vous ronge,
Soulager alors votre âme, un acte de bravoure qui vous permettra de vous ressourcer.
Il faut beaucoup de courage pour ne pas renoncer à la vérité,
mais aussi parfois pour en assumer certaines conséquences...Ecrit sincère et fort.
Respect des rimes Masc./fémin.et Fémin./masc. seulement 2ème et dernier quatrain
( 1er quatrain : rimes ttes masc. ...3ème quatrain : rimes ttes fémin. )
( Dernier vers un peu long )
L’alternance des rimes n’est pas respectée et le ABAB dans le 1er quatrain
Face rimant avec face/ faire avec faire, un peu trop facile !
La vérité rattrapera toujours le mensonge
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8 "Mensonge vérité et raison" ELUARD 5.87
Elle jouait son jeu, je jouais mon jeu.
Elle savait à quoi je jouais,
Et je savais à quoi elle jouait.
Nous jouions tous les deux avec le feu, sans nous en rendre compte.
Tout ce qu'on faisait était un drôle de jeu.
Mais comme chacun de nous savait ce que l'autre faisait,
Notre jeu n'était plus un jeu.
Tout était clair.
Mais nous avons préféré vivre dans la confusion.
Et quelle confusion? Une confusion totale.
Tout ce qu'on disait était tout à fait le contraire de ce qu'on ressentait.
On se mentait l'un à l'autre et l'on se disait des bêtises.
La vérité personne de nous deux n'a voulu la dévoiler.
Et quelle vérité?
Une vérité amère ; car entre nous deux, il n'y avait aucune vérité.
On parlait de tout et entre nous deux, tout était mensonge.
Ainsi on vivait dans le mensonge en niant toute vérité.
Nulle vérité,
Mais nous étions liés.
Et par quoi? Par le mensonge !
Mais notre union devrait-elle durer?
Et pour quelle raison?
Aucune raison pour une telle union !
LE MENSONGE! Quoi le MENSONGE!
Mais la raison n'est pas dans le mensonge,
Elle est dans la vérité.
Malheureusement, plus de raison, plus de vérité,
Tout est mensonge.
Alors que faire?
Se taire! Et ne rien faire!
Laisser le mensonge régner sur notre vie
Car, c'est ce que prévaut de nos jours.
Et un mensonge vaut plus qu'une vérité.
La raison est dans le mensonge, mais plus dans la vérité.
Tout est mensonge.
Notre vie est un tout sans vérité.
Notre monde est un tout sans raison.
Car celui-ci a perdu toute raison.
Plus de raison, plus de vérité
Tout est mensonge.
Un état de choses qui malheureusement est fréquent
et qui mène souvent à la destruction d'un couple.
Bon raisonnement : je vous cite...
« Mais la raison n'est pas dans le mensonge,
Elle est dans la vérité.
Malheureusement, plus de raison, plus de vérité,
Tout est mensonge. »
Hélas ! beaucoup trop de répétitions... Le mot jeu et ses dérivés sont beaucoup trop employés, pensez aux synonymes. Non respect des rimes alternées ABAB
Consignes loin d’être respectées : alternance F/M, absence de rimes…
6 quatrains maximum…mais j’ai été entrainée dans un tourbillon, véritable sketch à la Devos, le fond est sensé, j’ai aimé
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9 La vérité autrement ELUARD 6.37
La vérité le hante,
Cette situation qui nullement ne le conforte,
Il a des sueurs froides au dos et il a honte,
A tout moment il peut être au pied du mur ou de la porte.
La conscience tout le temps qui le travaille,
Cette situation nullement il ne supporte,
Le destin qui le tiraille,
Dur est le fardeau qu’il porte.
La vérité qui un jour éclatera, une idée qui le mitraille,
Il n’a aucune échappatoire,
Il perdra l’équilibre de sa vie et de son gouvernail,
Un jour ou l’autre il passera à la passoire.
Pas plus amer que la vérité,
Avouer et avoir la conscience tranquille,
Même s’il faut vivre la vie avec son adversité et sa sévérité,
Ou alors choisir de vivre le restant de sa vie comme un maboul ou un débile.
Dissimuler la vérité peut être néfaste...tôt ou tard elle éclate selon vous...
1er et 2ème quatrains : rimes ttes fémin.
Seul votre dernier quatrain respecte les rimes Fémin./masc.
Mitraille : rime fémin. Et gouvernail : rime masc.
( j'aurais dit :un jour il n'échappera pas à la passoire )
je ne saisis pas bien le sens de votre dernier vers...
Est-ce à dire que : ne pas avouer la vérité, c'est être maboul ou débile ?
Les 2 premiers quatrains sont en rimes féminines, absence d’alternance, écriture un peu maladroite…
Tiraillé entre deux feux : le bien et le mal
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10 Vers cités pour une vérité. LURON 1er médaille de bronze 8.62
S’il nous faut aujourd’hui parler de vérité,
En évitant surtout de narrer les mensonges,
C’est pour vous que j’écris ces vers mérités
Cette nuit, il m’est venu un drôle de songe.
Souvent d’une contre vérité, on a tous hérité,
Ces religions, qui aujourd’hui, nous rongent,
Sont l’effet de faits qui non jamais été vérifiés,
Contraires à la nature, mais nombreux y plongent.
Quand on sait tous les relents de ces absurdités,
Les lois de Darwin toujours remisent en cause,
Reconnus des savants qui ne peuvent s'en vanter,
Réfléchissez un peu et prenez une bonne pause.
Vous vous ferez une idée du bien fondé accepté,
Pour savoir d’où proviennent toutes les causes,
Le besoin de croire annihile toutes les volontés,
De rallier tous les humains à leur unique clause.
Oubliant par là même toutes leurs cruautés,
Effacées par les écrits d’un seul coup d’éponge,
Massacres, croisades où djihads ne sont pas fatalité,
Mais conduis comme un troupeau avec une longe.
Un poème fort clairvoyant, l'homme oublie souvent qu'il a sont libre arbitre,
mais c'est tellement facile de se comporter tel mouton de « Panurge ! »
Comme c'est vrai, ça le rassure et il le paie sans s'y attendre, hélas !
Rimes Masc./fémin. respectées
( sont l'effet de faits : un difficile à prononcer )
( mais conduisent à )
Consignes respectées, reste à disserter sur cette citation de Pasteur : un peu de science éloigne de dieu, mais beaucoup y ramène…
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11 Bien que... ZUC 7.99
Il n'y a de vrai que ce qui est,
le ciel bleu, un caillou, une fleure,
Et voir de faux que ce qui paraît,
l'homme, dieu, le souffle qui effleure,
Et pourtant nous tenons pour admis,
Et nous croyons aussi bien des choses,
L'enseignant, le prêtre, nos amis,
Prêtons espoir et pensées aux roses,
Le calcul, un plus un égal deux,
S'oppose aux philosophies abstraites,
La liberté se vend aux merdeux,
Quand le monde se pare de traites,
Malgré tout son noble sentiment,
Il faut rendre à l'homme la justice,
Sans un réel mécontentement,
Donne aux règles du jeu le factice,
L'âge fait il source de savoir ?
Quand l'ado par nature se rebelle,
Que le nourrisson crache au bavoir,
Faisant complexité humaine belle,
Nous ne pouvons de la vérité,
De nos conditions, du mystère,
De la mort, de la réalité,
Nous défaire ainsi de la terre.
Un face à face avec l'ultime vérité, en votre conclusion, irrréfutable,
Celle dont on ne veut pas parler en occident...
Respect des rimes Masc./fémin.
( juste une petite erreur : une fleur, du coup votre rime devient masc. )
( Dieu ) ( et ne voir de faux que ce qu'il paraît )
( nous ne pouvons en vérité )
( plus clair : Aux règles du jeu, il donne le factice )
Respect des consignes mais fleure vient du verbe fleurer…et dans votre poème il s’agit d’une fleur
Belle réflexion
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12 Mensonges et vérités CORTISONE 7.75
Pour le bébé, point de mensonge
Pour lui, tout n'est que vérité
Seul, perdu dans ses beaux songes
Il ne rêve que de téter
Enfant, il oublie ses leçons
Jurant qu'il les a apprises
C'est un vilain petit garçon
Ce sont les devoirs qu'il méprise
Adolescent, que de mensonges
Haïssant toutes vérités
Les tous premiers émois le rongent
Il aime en toute sincérité
Adulte, il trompe, il découche
Vers une autre il va accourir
Que de mensonges de sa bouche
Pour combler ses plus vils désirs
Quand vient l'heure de la vieillesse
Il tait encore la vérité
Pour atténuer la détresse
Et cacher la réalité
J'ai bien aimé cette progression du mensonge si chère à certains humains
Respect des rimes Fémin./masc.
( « va accourir » : un peu lourd )
Vos quatrains sont en alternance F/M sauf le 2ème quatrain, dommage
Révisez la ponctuation….un tableau d’une vie, bien réel !
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13 A cœur vaillant, cœur veilleur ! POLYMNIE2 7.55
Vérité que tu étais belle les deux bras levés
Mais je t’aime en petite jupette sans ta broche,
L’indéfinissable aux cents parfums renouvelés,
Quels qu’ils soient ils ne peuvent faire appel aux reproches !
La vérité fait partie de la liberté de penser ;
Elle n’est jamais « libre », étant fleur de l’Âme
Tournée vers autrui contrairement au « pasteurisée »
Perlant ses propres réalités en « ouvre-toi sésame » !
Frôlant une sagesse, l’espérant, sans la tutoyer
Je me sens au regard de l’Autre*n’être que faux-jeton !
Prouve-le entre grandeur et petitesse, me noyer !
Vérité, sais-tu toi-même où tu loges tes festons ?
Je ne sais plus où te rencontrer
Dans ce nid endormi d’amertume
Je n’ai pas dessiné tout cela pour te contrer
Je désirais un monde permanent qui te costume !
Même les pieux mensonges n’existent plus
Ou si peu en cet univers d’outre-tombe,
La vérité n’est plus qu’un mot, et non une valeur absolue !
Elle a ses lois loin de la justice, ses règles en hécatombe* !
On ne peut renoncer à la vérité
Sinon en faire librement un mensonge,
Ce qui n’apporte rien sinon une virtualité
Circulant en son ombre tel un songe !
Malgré vos amères constatations concernant la vérité, vous nous menez
à une jolie conclusion poétique...ainsi qu'au désir de ne pas y renoncer.
Respect des rimes Masc./fémin.
Sauf : pasteurisée, absolue : rimes fémin.
3ème quatrain : rimes ttes masc.
( quel qu'il soit ne peut.... : singulier car s'accorde avec l'indéfinissable )
2ème quatrain : 1er vers en rime masculine, 3ème vers en féminine…attention à l’alternance
3ème quatrain, que des masculines
Une belle vérité…virtuelle
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Hors concours
Vérité sous mensonge Llumierelive
La vérité n’est pas toujours bonne à entendre,
Elle se noie dans des feintes de faux semblants,
Certains nombres d’entre nous ne peuvent prétendre
N’avoir eu recours aux simulacres troublants,
Étroitement associée et liée au mensonge
La fabulation cache la réalité,
Tel père Noël qui berce et leurre les songes,
Mais nos bambins croient en sa crédibilité,
Déguiser les épisodes de notre vie,
Farder leurs exactitudes emplies de fadeur,
Rejeter son insignifiance en exuvie,
Enluminer son image, tel paradeur,
Doit-on se confesser, avouer et peiner l’autre ?
Dévoiler et révéler ses jardins secrets ?
Dans l’imposture et les subterfuges on se vautre
En omettant son mal fondé aux indiscrets,
Il est vrai que de tendres mensonges s’imposent
Face aux impartiales et sévères vérités,
Ainsi bonne conscience et remords se reposent
Dans l’oubli de probités et d’intégrités,
Le cartésien en l’absence de rêveries
N’entre guère dans le cadre de ma vision,
Poètes artistes vivent ils de tromperies
Sous mirage imaginaire de l’illusion ?
*********************
Le jugement ELUARD
Jusqu’ici il a vécu en préférant ignorer tout sur…..
Avec l’ignorance ; il retrouvé sa paix intérieure
Il ne se soucia nullement de rien
Car avec l’ignorance ; plus alors de soucis
Mais voilà le temps qui vient tout remettre en cause
Qui vient tout remettre en branle.
Il était alors devant le fait accompli
Celui d’être en face d’une vérité
Qu’il a voulu tout le temps ignorer.
Le voilà ; dérangé, soucieux
Avec cette vérité, il est obligé de porter un jugement sur…..
De faire son jugement.
Doit-il aller au-delà de cette vérité ?
Et alors dans ce cas ébranler l’ordre établi ?
Bouleverser les choses ?
Ou bien faire semblant d’ignorer ?
Mais le pourra-t-il ?
Et jusqu’à quand ?
Et jusqu’à quel point ?
Et jusqu’à quel limite ?
Il s’agit certes d’un jugement qui n’est pas comme les autres
Car il s’agit de porter un jugement de valeur
Un jugement où le juge est en même temps témoin
Après une mure réflexion, le juge décida alors de se retirer, il voyait bien clair ; mais il était plus que troublé. Se retirer une fois pour toute, c’était sa devise. Il prôna alors ; la voie de l’exil, de l’ignorance, c’était une solution qui l’arrangeait fort bel et bien, une solution de compromis entre sa parfaite connaissance de l’affaire et la nécessité de faire semblant d’ignorer tout sur cette affaire.
Le verdict n’eut pas lieu ; c’était une affaire en suspens, une affaire à suivre mais ; qui se trouva être sans suite.
Le juge tira la leçon qu’il était préférable de faire semblant d’ignorer tout, tout en sachant tout.
Ignorance et connaissance vont alors dans ce cas de pair.
Connaître ou ignorer ? Ce n’est là que deux parties d’un même jeu à savoir ; la face et l’envers de la face ; la transparence des deux et qui fait que le jugement de valeur n’a plus de valeur.
Le jugement n’en fait plus qu’un :
« L’ignorance et la connaissance !! ».
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Et si...je leur disais... LYSEt si...je leur disais que notre terre n'est pas ronde ?
Que la nuit n'est pas un manteau de velours étoilé,
Que les nuages sont des milliers d'âmes en rotonde,
Attendant le grand départ pour une vie de sérénité ?
Me croiraient-ils tous ces pêcheurs de lune égarés,
Cesseraient-ils de courir après leurs idéaux futiles ?
Chanteraient-ils encore à l'unisson les airs effrénés
Qui libèrent le cœur des êtres heureux et fragiles ?
Et si...je me taisais, le regard flou mais indifférent,
Les laissant découvrir quelque voie peut-être réelle,
Feraient-ils appel à leur bon sens sans argument ?
Ne pas intervenir pourrait-il faire jaillir l'étincelle ?
Refermer la boîte de Pandore, paraît un acte sensé,
L'ouvrir, serait détonateur d'affreuses convoitises,
Rester muet, ne pas blesser, est-il acte de charité ?
Ou la certitude de ne pas déstabiliser des assises ?
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