C’est pour son cœur
J’ai voulu bâillonner ma douleur
Par d’autre amour, d’autre joie
J’ai voulu apprendre le silence de la mort
À mon cœur, pour vivre, jusqu'à demain
J’ai voulu faire croire à mon cœur
Que t’oublier ma fille, c’est ma seule voie
J’ai voulu vaincre ma haine, par l’amour
Et dire je t’aime a d’autre mille fois
J’ai voulu croire encore, aux beaux jours
Que j’ai connu jeune, autrefois
Mais la santé me jeu des tours
Et c’est pour bientôt l’au delà
Mais ton amour, est tellement fort
Il ne me donne pas hélas le choix
Il fait monter en moi, les larmes de douleur
Et vivre triste mes derniers jours, loin de toi
J’ai voulu, prendre dans mes bras ton corps
Et faire cesser l’attente, de neuf mois
J’ai voulu caressé ta chevelure dore
Et sentir ta peau, ainsi tes petits doigts
J’ai voulu te voir et t’avoir, pour toujours
Et vaincre par ta présence, mon chagrin
Hélas cette attente dure encore et encore
Douze années de ta vie, sans entendre ta voix
Était-ce la force de sa haine, qui a vaincu l’amour
Ta mère avec son cœur glacé et froid
Était-ce la force, de ma peur, de te perdre pour toujours
Que j’écris chaque nuit, ma douleur pour toi
Elle a laissé sur le mien, des profondes blessures
Des plaies qui saignent, comme une proie
La nuit quand tu es née, j’ai pleuré de douleur
Ainsi ton grand frère, là devant moi
Et avec ses éclats de rires, devant le procureur
J’ai hurlé de douleur, mais sans voix
Mais ou elle te cache, dis moi trésor
Contre l’océan, je suis marin
Avec mes blanches voiles, j’affronterais les vents du nord
Et pour les montagnes, je serais merle comme autrefois
Je ferais des ailes longues au dos, pour soulever mon corps
Et avec une vu perçante d’un condor, je trouverais ton chemin
Mais si un jour ma fille m’arrive malheur
Ne soit pas triste, ni alarmée
Tous vivant un jour ou l’autre meurent
Tous ça est écrit, dans le livre sacré
Laisse tes larmes, pour le bonheur
Non ne me pleure pas, moi enterré
Même dans ma tombe, j’aurais douleur
Sache que dans ma vie, la seule vous étiez
Tant de larmes de douleur
Ton absence, m’a fait verser
Pour ta mère, mon choix était erreur
Je ne regrette pas ce que j’ai fais
Dans ma vie, hélas tant d’erreurs
Mais je regrette ce que je n’ai pas fais
Loin de ceux que mon cœur adore
Mille morts, rien qu’à penser
Et mille larmes de douleur
Quand je pense à toi ma fille
Ton absence augmente ma peur
Avec mes mots, j’espère que tu vas m’aimé
Et tous mes mots, ils sont pour ton cœur
Puisque mon cœur est déjà mort
En plein joie, assassiner
Autrefois, par une fleur
De tout mon cœur, je l’ai aimé
J’ai donné pourtant, le meilleur
Mais eux, ils n’ont pas hésités
A me prendre, mon seul trésor
Que mon cœur, a souhaité
Neuf mois, heure après heure
Je me souviens, de ses coups de pieds
De mes caresses, de mes murmures
Hélas d’autres que moi, ils l’ont cueillit
Je rêve d’elle, quand l’envie murmure
Mais sans distinguer sa silhouette même de près
Soudain je me retrouve, entouré d’une frayeur
Car je n’ai plus, la force ni la santé
Ni le temps pour faire son bonheur
Pour ça témoignent, mes rides et mes cheveux gris
Puisque la terre aura mon corps
Et devant elle, il y a toute une vie
Qu’elle sache que mon cœur l’adore
Même sans la voire, oui je l’ai aimé
Puisque la chance, m’a joué des tours
Peut-être que dans l’autre vie je l’aurais
Je vais la serré dans mes bras très fort
J’espère être, des gens du paradis
Dans la vie il y a deux voies
L’une en plein soleil, l’autre sombre sans lune
Ne pleure pas ma fille un jour ton choix
Accepte-le, et assume
Dans la vie on a le choix
Et sache qu’un divorce, c’est une morte
Il brise les divines lois
Et c’est les enfants qui payent, par notre faute
Le plus important se n’est pas ce que nous perdant
Mais ce que nous avons
Et tu as toute une vie ma fille devant toi
cessé-là
Je t’aime
Mustapha
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