A corps perdus
Flatte mes lèvres en boutons de rose, aux plaisirs charnels elles t'appellent,
Mon désir de ta chair bouillonne, tu peux l'apercevoir dans mes prunelles,
Mélange ton souffle au mien, perds ta pudeur à mes mains qui t'étreignent,
Embrasse-moi avec délicatesse, que de ma langue je recueille ton haleine !
Du bout des doigts, dessine au bas de mes reins tes plus belles fresques,
A me faire trembler de passion, longe-moi entière de fougueuses arabesques,
Cueille mon ardente fleur, hume-la, titille-la, de tout ton être tu peux la chérir,
Entre, fier, en mon jardin, promène-toi, et dans un ultime cri, verse ton élixir !
De soupirs partagés à la complicité des corps, je suis ta douce et fiévreuse féline,
Tes murmures de jouissance déposés aux bouts de mes seins rosis sont mes hymnes,
Parfaite plénitude au creux de notre couche improvisée, qui notre flamme, attise !
A corps perdus, mon divin Amant, comme il est délicieux de t'appartenir,
Se donner l'un l'autre, n'écoutant que nos peaux, avec élan, sans réfléchir,
Instants de félicité, de béatitude, de grâce, qui nos âmes, hypnotisent !
Louve Lou