L'Automne Flamboyant
Du chêne larmoyant
Tourbillon gracieux, valses harmonieuses,
Tombe en chute légère et piqués-pointés lent ;
Mes feuilles pourpre d’or meurent miraculeuses
Sur mes pieds racinés sans souffle, sans allant.
Spectre redevenu, j’abaisse mon emprise
Laisse ma chevelure au sol le tapissant
Pour fleurir de couleurs ma stèle qui refrise
En cercle damassé sous feux d’un astre errant.
Je suis les bras tendus, l’air d’implorer les dieux.
Ma belle toison git toute martyrisée
Près d’un fluet roseau « grain de beauté » frileux
Qui, cet hiver sera neige cristallisée.
Moi, vous me reverrez dès le prochain printemps
Ombrer votre verger, sous foliole en vigueur
Tout beau, tout fier tout neuf, vous en fais le serment.
Ma sève circulant mon tronc mes bras rieurs
Vous laisse tous mes glands pour l’humus en ferment.
Polymnie2, ce 30 septembre 2015
Du chêne larmoyant
Tourbillon gracieux, valses harmonieuses,
Tombe en chute légère et piqués-pointés lent ;
Mes feuilles pourpre d’or meurent miraculeuses
Sur mes pieds racinés sans souffle, sans allant.
Spectre redevenu, j’abaisse mon emprise
Laisse ma chevelure au sol le tapissant
Pour fleurir de couleurs ma stèle qui refrise
En cercle damassé sous feux d’un astre errant.
Je suis les bras tendus, l’air d’implorer les dieux.
Ma belle toison git toute martyrisée
Près d’un fluet roseau « grain de beauté » frileux
Qui, cet hiver sera neige cristallisée.
Moi, vous me reverrez dès le prochain printemps
Ombrer votre verger, sous foliole en vigueur
Tout beau, tout fier tout neuf, vous en fais le serment.
Ma sève circulant mon tronc mes bras rieurs
Vous laisse tous mes glands pour l’humus en ferment.
Polymnie2, ce 30 septembre 2015
