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Pour être reconnu écrivain !

Maurice Marcouly

Maurice Marcouly

Maître Poète
#1
#1
Faut-Il faut écrire des romans commerciaux comme Marc Lévy ou Guillaume Musso qui vendent en moyenne un million d' exemplaires . Souvent les génies sont reconnus post mortem . Les Editions originales d' Arthur Rimbaud se vendent au minimum 12000 euros pour "une saison en enfer" et 45000 euros pour "les illuminations." Un poème manuscrit se vend au moins 280000 euros . En peinture c' est le même business. Une simple lettre manuscrite de Jean François Champollion vaut au moins 5000 euros et celle relatif aux hiéroglyphes 75000 euros alors que de son vivant ses recherches historiques étaient bénévoles.
Je t’en supplie cher artiste ! Ne te retourne pas dans ta tombe…ainsi va l’art !
Déjà à l’époque des Dumas, le roman fleuve avait une place d’or en littérature.
Le mal est donc très ancien !
 
Maurice Marcouly

Maurice Marcouly

Maître Poète
#2
#2
En chinant la semaine dernière, j’ ai trouvé une Edition « illustrée » des Mémoires d’ Outre tombe de Chateaubriand de 1860 qu’ il avait rédigé et vendu à un éditeur à la fin de sa vie car il était dans la misère. Un ancien possesseur avait le sens du pognon mais pas le respect des documents historiques car les 48 gravures qui faisaient sa valeur marchande ont été prélevées. Cette édition a été saccagée pour gagner beaucoup plus d’argent ! L’ Editeur de l’ originale de 1849 en a très peu vendu à l’ époque et a même fait faillite . Elle se négocie aujourd’ hui à 5000 euros ! A notre époque tout est marchandisé ! All is money comme disent les américains !
 
Evenos

Evenos

Maître Poète
#5
#5
Je rebondis sur le sujet bien que je n'aime pas dire de conneries !
Pour dire que j'ai déjà écrit plusieurs articles textes poésies sur le sujet comme amateur modeste de la langue et de ses pigments. Il me semble que l'artiste l'auteur le compositeur ne se pose pas la question au départ si son œuvre va lui rapporter de l'argent au mieux il aimerait qu'elle lui suffise à vivre... Ceux-ci restent au mieux en surface des eaux troubles de la création n'aimeraient pas retourner dans l'abîme... Et oui il y a aussi des artistes qui produisent à un moment donné uniquement pour gagner du fric des sculpteurs des peintres comme des écrivains etc... (Ils exploitent la mine qu'ils se sont créées ou qu'on leur a imposé indirectement jusqu'à épuisement avec la complicité bien souvent de personnages bien ancrés là où il fait bon vivre... pour faire simple).
Dans le domaine artistique, les plus rentables sont les chanteurs ! Qui chante par amour pur de la chanson sans chercher gloire beauté et argent ! Bref tout ceci est le reflet de la société dans laquelle l'homme s'est engagé depuis bien longtemps !
Avec l'avènement des réseaux sociaux n'importe qui peut être reconnu à sa juste valeur si valeur existe, est-ce un bien pour un mal ou un mal pour un bien ? Je ne crois pas à la réussite maquillée, et si elle existe elle finit sur le trottoir !
Je crois au talent de la persévérance, si tu as du talent tu peux toujours le faire valoir et encore plus aujourd'hui qu'hier ! Tu es libre de le faire ou pas.
Pour ma part la reconnaissance prime sans concession sur ce qu'elle pourrait rapporter.
Post mortem retient les mots ses traces et rien d'autre comme les belles pensées restent et les mots s'envolent pour se reposer quelque part... Entre ici et ailleurs.
Bonne création à l'ombre ou au soleil, le tout est de garder la tête froide le plus longtemps possible sans trop chercher à savoir si tu vas être lu vu écouté ! Et si besoin provoque la chance et tu verras.
 
Dernière édition:
Maurice Marcouly

Maurice Marcouly

Maître Poète
#6
#6
Evenos a dit:
Je rebondis sur le sujet bien que je n'aime pas dire de conneries !
Pour dire que j'ai déjà écrit plusieurs articles textes poésies sur le sujet comme amateur modeste de la langue et de ses pigments. Il me semble que l'artiste l'auteur le compositeur ne se pose pas la question au départ si son œuvre va lui rapporter de l'argent au mieux il aimerait qu'elle lui suffise à vivre... Ceux-ci restent au mieux en surface des eaux troubles de la création n'aimeraient pas retourner dans l'abîme... Et oui il y a aussi des artistes qui produisent à un moment donné uniquement pour gagner du fric des sculpteurs des peintres comme des écrivains etc... (Ils exploitent la mine qu'ils se sont créées ou qu'on leur a imposé indirectement jusqu'à épuisement avec la complicité bien souvent de personnages bien ancrés là où il fait bon vivre... pour faire simple).
Dans le domaine artistique, les plus rentables sont les chanteurs ! Qui chante par amour pur de la chanson sans chercher gloire beauté et argent ! Bref tout ceci est le reflet de la société dans laquelle l'homme s'est engagé depuis bien longtemps !
Avec l'avènement des réseaux sociaux n'importe qui peut être reconnu à sa juste valeur si valeur existe, est-ce un bien pour un mal ou un mal pour un bien ? Je ne crois pas à la réussite maquillée, et si elle existe elle finit sur le trottoir !
Je crois au talent de la persévérance, si tu as du talent tu peux toujours le faire valoir et encore plus aujourd'hui qu'hier ! Tu es libre de le faire ou pas.
Pour ma part la reconnaissance prime sans concession sur ce qu'elle pourrait rapporter.
Post mortem retient les mots ses traces et rien d'autre comme les belles pensées restent et les mots s'envolent pour se reposer quelque part... Entre ici et ailleurs.
Bonne création à l'ombre ou au soleil, le tout est de garder la tête froide le plus longtemps possible sans trop chercher à savoir si tu vas être lu vu écouté ! Et si besoin provoque la chance et tu verras.
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Vous avez très bien analysé la situation actuelle. Le mal de la littérature commerciale existe depuis longtemps ! Mais bien entendu dans de moindres mesures ! Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il date de Babylone mais presque ! Une chose est certaine le niveau littéraire baisse dangereusement depuis un bon moment. On ne peut pas comparer un écrivain qui a réussi grâce à un travail acharné à se faire un nom au 19 ème siècle et jusqu’au milieu du 20 ème siècle à un contemporain aussi bon soit-il !
La plume à fric reste la plume à fric !
J’ai de plus en plus de mal à dire aujourd’hui : Poètes vos vers charment mes yeux et leur mélodie parle à mon âme sa langue divine !
 
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