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Ma ville sur une île

Eléâzar

Maître Poète
#1
La ville en est futile à vouloir rapprocher
les ombres des passants ;
La ruelle est servile autour de son clocher
Aux pigeons agaçants.

Ah, respirer l’air pur loin des hauteurs de murs,
Des trottoirs qu’on descend.
Vivement les prés verts, les vergers, les fruits mûrs
Au rouge incandescent.

Je me bannis et j’ose abandonner la cause
Que pourtant je défends ;
Parkings à haute dose ont oublié que cause
La biche avec son faon.

Là-bas, se respirent les champignons sentant
La moisissure noble ;
La colline tranquille aux sarments de cent ans
Veille sur son vignoble.

Les ruisseaux à l’eau vive et le vent du Levant
Rosissent les genoux ;
Les pives font aux grands sapins un paravent
Aux pluies et au redoux.

Si je déménageais ma ville sur une île
Où serait le péché ?
Egouts dans le jasmin, rues dans la chlorophylle,
Musée sur un pêcher,

Place grise entourée d’un vaste champ herbeux
Où pousse un oranger ;
La banque et son train-train qui voient passer des bœufs :
Tout est à mélanger.
 

Ozalyne

Poète libéré
#4
Un rythme aux pas qui passent dans la ville.. en coeur rêveur et désabusé...
Ainsi va l'âme poéte dans ce monde... " retourné" ....
Et le rythme est prenant en lecture... nous suivons la marche...quatrain par quatrain...

Belle lecture !