Ceins-moi de ta Douceur
Quand j’erre dessus les sentes de la terre,
dessus les silex des saisons,
mes escarpins soulèvent une poussières d’or, et
je pétris en mes mains le cristal de ta Lumière.
dessus les silex des saisons,
mes escarpins soulèvent une poussières d’or, et
je pétris en mes mains le cristal de ta Lumière.
Consume-moi encore de ta Grâce,
ceins-moi de ta Douceur,
ô ma Sirène, ma vie,
donne-moi des baisers plus chauds que braises,
ceins-moi de ta Douceur,
ô ma Sirène, ma vie,
donne-moi des baisers plus chauds que braises,
les fougères s’écartent dès que j’apparais,
triomphante, et ardente,
bénie par le solstice de ta délicatesse,
entends-tu l’incendie de mon coeur
triomphante, et ardente,
bénie par le solstice de ta délicatesse,
entends-tu l’incendie de mon coeur
qui ne bat que pour Toi ?
Les stances de mes poésies saphiques que je te murmure,
agenouillée, montent vers le printemps de ton corps.
Je te contemple.
Les stances de mes poésies saphiques que je te murmure,
agenouillée, montent vers le printemps de ton corps.
Je te contemple.
Les cyprès dodelinent dans l’encensoir de l’aurore,
tu me souris, allongée tout contre-moi,
les soupirs du Loir frémissent
par delà l’enceinte de nos chairs nues.
tu me souris, allongée tout contre-moi,
les soupirs du Loir frémissent
par delà l’enceinte de nos chairs nues.
Enlace-moi, emprisonne-moi, peau contre peau,
les pétales du souffle soulèvent par à-coups
la pluie de nos éternelles chevelures d’ébène.
Mes cris de Jouissance ont déchiré cette nuit la soie du silence,
les pétales du souffle soulèvent par à-coups
la pluie de nos éternelles chevelures d’ébène.
Mes cris de Jouissance ont déchiré cette nuit la soie du silence,
et tu as bu le lait-soleil de mes noces,
retournons en ce lieu magique,
loin des candélabres du Temps,
loin de toute habitation,
retournons en ce lieu magique,
loin des candélabres du Temps,
loin de toute habitation,
et où ne règne que l’harmonie de nos sens.
Chante-moi les répons de ta pureté,
moi qui ne suis rien sans les ciels de ta sensualité,
sans l’océan de ta Passion,
Chante-moi les répons de ta pureté,
moi qui ne suis rien sans les ciels de ta sensualité,
sans l’océan de ta Passion,
la barque de mes seins lourds durcis de luxure, et
libres de toute attache, tangue sous ma robe de tulle, à notre arrivée,
prends-moi, et à la lueur de nos nudités,
divinise-moi !
libres de toute attache, tangue sous ma robe de tulle, à notre arrivée,
prends-moi, et à la lueur de nos nudités,
divinise-moi !
Sophie Rivière
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