J’héberge ton amour et la musique de tes baisers
j’héberge ton Amour, et la musique de tes baisers
dessus ma bouche,
règne à jamais sur les flots incandescents
de ma Chair, et de mon âme,
dessus ma bouche,
règne à jamais sur les flots incandescents
de ma Chair, et de mon âme,
édicte-moi encore des poésies de douceur,
ouvre-moi l’arche de tes bras,
ma Sirène, ma vie,
publie les lettres de mon nom de sagesse
ouvre-moi l’arche de tes bras,
ma Sirène, ma vie,
publie les lettres de mon nom de sagesse
aux diocèses du silence,
remonte le fleuve de mon sang
jusqu’à la source du Soleil.
La mantille de Lumière scintille à la poésie du jour,
remonte le fleuve de mon sang
jusqu’à la source du Soleil.
La mantille de Lumière scintille à la poésie du jour,
contemple le palais des futaies,
et les donjons des bocages,
agonise-moi de ta Splendeur,
la cité grandiose de mes seins t’encercle,
et les donjons des bocages,
agonise-moi de ta Splendeur,
la cité grandiose de mes seins t’encercle,
le feuillage lourd de rosée se balance
dans la virginité des rayons,
les arbres tanguent cime contre cime
sous le souffle,
dans la virginité des rayons,
les arbres tanguent cime contre cime
sous le souffle,
comme lorsque je me ploie sous l’émoi du Plaisir.
Les praires s’enflamment maintenant
à l’étincelle des saisons,
les aubépines et les ajoncs connaissent
Les praires s’enflamment maintenant
à l’étincelle des saisons,
les aubépines et les ajoncs connaissent
la délicatesse de mes paumes dès que je les repousse
au gré de ma marche,
les oiselles déchirent le voile de l’horizon,
et montent sur les poutrelles du zénith,
au gré de ma marche,
les oiselles déchirent le voile de l’horizon,
et montent sur les poutrelles du zénith,
la Passion m’irradie et me porte,
les roses me louent, et se redressent à mon approche.
J’offre mes poésies à la mélopée de nos sens.
cambre-moi, cabre-moi,
les roses me louent, et se redressent à mon approche.
J’offre mes poésies à la mélopée de nos sens.
cambre-moi, cabre-moi,
vois là-bas dans cette clairière le boudoir de ce baldaquin de mousses,
possède-moi, moi qui suis ta serve, et ton amante,
et énonce à l’Univers le cahier bleu de ma Vénération
face à l’oraison de la Féminité !
possède-moi, moi qui suis ta serve, et ton amante,
et énonce à l’Univers le cahier bleu de ma Vénération
face à l’oraison de la Féminité !
Sophie Rivière