Les ciels d’azur psalmodient le halo de ma pureté
J’erre dedans Paris, le long des quais de Seine,
les ciels d’azur psalmodient le halo de ma pureté,
les arbres s’agenouillent, et me révèrent,
les fontaines exaltent l’hymne de ma Grâce,
les ciels d’azur psalmodient le halo de ma pureté,
les arbres s’agenouillent, et me révèrent,
les fontaines exaltent l’hymne de ma Grâce,
mais je n’en ai que faire, je marche vers toi,
ô ma Sirène, toi qui m’as délaissée,
aveuglée par les lumières de la Capitale.
J’ai tant besoin de ta Chair, j’ai tant envie de toi,
ô ma Sirène, toi qui m’as délaissée,
aveuglée par les lumières de la Capitale.
J’ai tant besoin de ta Chair, j’ai tant envie de toi,
je veux sentir à nouveau contre moi
la magnificence de l’urne de tes hanches,
prends-moi, possède-moi sans cesse,
je l’exige, je le veux !
la magnificence de l’urne de tes hanches,
prends-moi, possède-moi sans cesse,
je l’exige, je le veux !
Je ne suis rien sans toi, si ce n’est
une poétesse saphique minée par le chagrin,
les oiselles piaillent dans les chaloupes des arbres,
je me rapproche de toi, mon divin tourment,
une poétesse saphique minée par le chagrin,
les oiselles piaillent dans les chaloupes des arbres,
je me rapproche de toi, mon divin tourment,
mes seins arrogants et lourds, libres de toute attache,
et la principauté de ma Toison-corolle, te réclament,
peu me chaut les gestes obscènes
et les remarques graveleuses de certains hommes,
et la principauté de ma Toison-corolle, te réclament,
peu me chaut les gestes obscènes
et les remarques graveleuses de certains hommes,
car Femme, je n’aime que les femmes.
Entends-tu le psaume de mes prières,
rappelle-toi, ma Maîtresse, le flux et le reflux de mes soupirs
dès que je hurle l’ivresse de ma Jouissance,
Entends-tu le psaume de mes prières,
rappelle-toi, ma Maîtresse, le flux et le reflux de mes soupirs
dès que je hurle l’ivresse de ma Jouissance,
la scansion de mes escarpins écrit,
sur la clarté du matin,
l’ébène de ma Fourrure que ta langue
et tes doigts louent à toute heure,
sur la clarté du matin,
l’ébène de ma Fourrure que ta langue
et tes doigts louent à toute heure,
je ne veux pas être un lys fané
dont tu ne préoccupes plus,
je suis Tienne depuis que je t’ai avoué mon Amour
un soir de décembre.
dont tu ne préoccupes plus,
je suis Tienne depuis que je t’ai avoué mon Amour
un soir de décembre.
Je vais bientôt monter les escaliers de ton hôtel,
à mon arrivée, en ta chambre,
j’ôterai ma robe de tulle,
je ferai de même pour toi,
à mon arrivée, en ta chambre,
j’ôterai ma robe de tulle,
je ferai de même pour toi,
je garderai mes bas de soie
et mes porte-jarretelles,
je ne mets plus de culotte, je m’étendrai,
offerte dans l’éloquence de ton Désir,
et mes porte-jarretelles,
je ne mets plus de culotte, je m’étendrai,
offerte dans l’éloquence de ton Désir,
tu me gamahucheras, sans cesse,
les yeux troublés de vice, je gémirai de liesse,
et face à la tendresse de ta Chair,
à nouveau, je deviendrai Tienne pour l’éternité !
les yeux troublés de vice, je gémirai de liesse,
et face à la tendresse de ta Chair,
à nouveau, je deviendrai Tienne pour l’éternité !
Sophie Rivière