Style Angoisse Meurtrière de Agrego.
J’ai attendu la saison de l’automne pour
Etre en unisson avec mon écrit.
Un souvenir ressurgit
Un jeudi soir, il y a 22 ans
Je rentrais du bureau et comme à l’accoutumé
Je fais des courses et rends visite à ma mère.
Sa voisine était là, en visite amicale.
Cette dame, septante-cinq ans environ
Etait avec son mari buraliste en plein centre du village.
Un couple apprécié de tous, très avenants.
Il est décédé, elle a continué seule
La charge du commerce.
Toujours rayonnante
Le sourire avenant, avec peut-être une part commerciale ?
Mais rien n’interpellait personne.
Un certain nombre d’années passent, elle prend sa retraite.
Il est à préciser que c’est une dame effacée
Mais très sociable et prévenante.
Je ne l’ai, auparavant, jamais vue chez ma mère
Mais elles se croisaient souvent
Moi-même également.
Au cours de sa visite, nous avons discuté de tout !
C’était encore l’époque de mes pleurs cachés,
Et mon visage était éteint encore,
Mais cela est resté un état !
Elle m’a même conseillée la prière
Révélatrice de miracle.
Ceci est resté un questionnement de ma part
En pensant à son geste !
Enfin c’était une chaude rencontre
Et j’ai laissé ma mère en bonne compagnie
Parce que j’avais encore des tâches à faire chez moi.
Quelle ne fut pas ma surprise, le lendemain
D’entendre ma mère me dire :
"Oh chérie, si tu savais ce qui s’est passé cette nuit à minuit "?
Quoi donc ?
"Madame X qui est venue hier soir
S’est donné la mort avec la carabine de son mari" !
Je fus, comme ma mère, atterrée !
Elle, en désolation de n’avoir rien pressenti
Il en fut de même pour moi, rien ne présageait cette éventualité !
Ma mère est restée longtemps affectée,
Se culpabilisait de n’avoir rien soupçonné.
J’ai réussi à ce qu’elle se tranquillise
Rétorquant :
Maman, retiens sa visite qui, dans son fond, était une visite d’Adieux !
Il y a des silences qui parlent,
Il y en aura toujours marqués au fer rouge !
Polymnie2, ce vendredi 17 novembre 2017
J’ai attendu la saison de l’automne pour
Etre en unisson avec mon écrit.
Un souvenir ressurgit
Un jeudi soir, il y a 22 ans
Je rentrais du bureau et comme à l’accoutumé
Je fais des courses et rends visite à ma mère.
Sa voisine était là, en visite amicale.
Cette dame, septante-cinq ans environ
Etait avec son mari buraliste en plein centre du village.
Un couple apprécié de tous, très avenants.
Il est décédé, elle a continué seule
La charge du commerce.
Toujours rayonnante
Le sourire avenant, avec peut-être une part commerciale ?
Mais rien n’interpellait personne.
Un certain nombre d’années passent, elle prend sa retraite.
Il est à préciser que c’est une dame effacée
Mais très sociable et prévenante.
Je ne l’ai, auparavant, jamais vue chez ma mère
Mais elles se croisaient souvent
Moi-même également.
Au cours de sa visite, nous avons discuté de tout !
C’était encore l’époque de mes pleurs cachés,
Et mon visage était éteint encore,
Mais cela est resté un état !
Elle m’a même conseillée la prière
Révélatrice de miracle.
Ceci est resté un questionnement de ma part
En pensant à son geste !
Enfin c’était une chaude rencontre
Et j’ai laissé ma mère en bonne compagnie
Parce que j’avais encore des tâches à faire chez moi.
Quelle ne fut pas ma surprise, le lendemain
D’entendre ma mère me dire :
"Oh chérie, si tu savais ce qui s’est passé cette nuit à minuit "?
Quoi donc ?
"Madame X qui est venue hier soir
S’est donné la mort avec la carabine de son mari" !
Je fus, comme ma mère, atterrée !
Elle, en désolation de n’avoir rien pressenti
Il en fut de même pour moi, rien ne présageait cette éventualité !
Ma mère est restée longtemps affectée,
Se culpabilisait de n’avoir rien soupçonné.
J’ai réussi à ce qu’elle se tranquillise
Rétorquant :
Maman, retiens sa visite qui, dans son fond, était une visite d’Adieux !
Il y a des silences qui parlent,
Il y en aura toujours marqués au fer rouge !
Polymnie2, ce vendredi 17 novembre 2017
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