J’explore le continent de notre Tendresse
Ô mon amour,
quand je quitte chaque matin notre borde
pour gagner la ville,
je respire encore
l’odeur de ta peau
contre la mienne,
le parfum de tes sèves
dessus
l’urne de tes hanches,
je retrouve sur moi
les moiteurs de ton corps,
et la rose de ton sexe
qui
ne bat
que pour moi.
Dès que
je suis auprès de toi,
sur notre couche,
alors que gisent à terre
nos robes, nos sous-vêtements,
et nos escarpins,
je hante, pantelante,
la soie de nos Amours si tendres
et si féminines,
j’explore
nudité contre nudité,
le continent de notre Tendresse,
la rose de tes baisers,
je récolte
le goût de tes sanglots,
je bois
l’écume de ta cyprine
après nos joutes d’Éros,
et
je t’enserre avec mes jambes,
ma Sirène, mon Epousée,
et
qu’importe
si notre passion déplaît,
car je le crie et le revendique :
il n’y n’a plus beau
que deux Femmes faisant l’Amour
parmi
l’
hymne de beauté du Monde !
Sophie Rivière
Ô mon amour,
quand je quitte chaque matin notre borde
pour gagner la ville,
je respire encore
l’odeur de ta peau
contre la mienne,
le parfum de tes sèves
dessus
l’urne de tes hanches,
je retrouve sur moi
les moiteurs de ton corps,
et la rose de ton sexe
qui
ne bat
que pour moi.
Dès que
je suis auprès de toi,
sur notre couche,
alors que gisent à terre
nos robes, nos sous-vêtements,
et nos escarpins,
je hante, pantelante,
la soie de nos Amours si tendres
et si féminines,
j’explore
nudité contre nudité,
le continent de notre Tendresse,
la rose de tes baisers,
je récolte
le goût de tes sanglots,
je bois
l’écume de ta cyprine
après nos joutes d’Éros,
et
je t’enserre avec mes jambes,
ma Sirène, mon Epousée,
et
qu’importe
si notre passion déplaît,
car je le crie et le revendique :
il n’y n’a plus beau
que deux Femmes faisant l’Amour
parmi
l’
hymne de beauté du Monde !
Sophie Rivière
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