LES FENÊTRES DE L’ÂME…
Je te regarde émue avec une infinie tendresse
Par l’embrasure embuée des fenêtres de l’âme
A la dérive, sur mon cristallin flotte une larme
Prête à chavirer sur ma joue que ta main caresse
L’affleurement est d'une exquise sensation
Au contact sensuel du geste qui me touche
Sur le chemin menant de mes yeux à ta bouche
Ta voix m’entraîne dans le sentier de la tentation
Quand tu m’emportes aux confins de moi-même
Je dépasse des frontières inconnues à mon corps
Quelles autres limites me feras-tu franchir encore
Pour déclarer sans retenue combien tu m'aimes !
Lorsque tes bras m’enserrent contre ton cœur
C'est sublime, la couleur de mon ciel se change
Comme si le soleil soulevait sa longue frange
Pour évoquer sur mon front l’éclat du bonheur
Les visages anonymes, hermétiques des passants
S’ouvrent, s’épanouissent, expressifs et souriants
Soudain, les détails passés inaperçus, insignifiants
Sautent à mes yeux ébahis, combien éblouissants
Sous le coup du sort d’un avenir bien monotone
Ma vie latente semble se réveiller d’un maléfice
Un baiser a suffi pour allumer un tel feu d’artifice
Frénétique, passionnée, aux plaisirs s’abandonne
PHILALY // JANVIER 2017