L’hiver dessine !
La neige papillonne en rondeau de flocons,
D’un gros roulis, le ciel perd sa teinte azurée,
Dans les bois nus, la faune en glaçure emmurée,
Oublie en son état la chaleur des cocons.
Les djinns sonnent la charge et le vent se complait,
Le bonheur d’un jeunot vaut d’un vieux la flanelle,
Pour l’un garde du froid, pour l’autre la prunelle,
S’enrichit, là, du jeu d’un tir de chapelet.
Dans les champs et les prés le grain durcit la terre,
La rivière bout d’une opale d’airain,
Le gel étend partout son regard souverain,
Au sein de son dédale en cycle de mystère.
Le paysage prend l’aspect marmoréen,
D’un vieux glyphe tracé sur une page obscure,
Les grands troncs rabougris dans leur fière arcure,
Figés par un rapin, d’un trait hyperboréen.
LILASYS
La neige papillonne en rondeau de flocons,
D’un gros roulis, le ciel perd sa teinte azurée,
Dans les bois nus, la faune en glaçure emmurée,
Oublie en son état la chaleur des cocons.
Les djinns sonnent la charge et le vent se complait,
Le bonheur d’un jeunot vaut d’un vieux la flanelle,
Pour l’un garde du froid, pour l’autre la prunelle,
S’enrichit, là, du jeu d’un tir de chapelet.
Dans les champs et les prés le grain durcit la terre,
La rivière bout d’une opale d’airain,
Le gel étend partout son regard souverain,
Au sein de son dédale en cycle de mystère.
Le paysage prend l’aspect marmoréen,
D’un vieux glyphe tracé sur une page obscure,
Les grands troncs rabougris dans leur fière arcure,
Figés par un rapin, d’un trait hyperboréen.
LILASYS